My eternal love

XX. Los Angeles, partie 2.

-          Oui je vais bien Alec et ne t'en fais, je pense que c'est toute cette pression qui redescend.

Je hoche la tête et tous le monde me rejoint et s'installe près de moi. Je hoche la tête pour leur faire comprendre que je suis prêt à répondre à leurs questions.

-          Je pense que je ne me trompe pas en disant que c'est la question la plus important... Ou étais-tu ces cinq dernières années ?

-          J'étais à Portland Isabelle. Le soir où je suis parti, j'ai roulé pendant de longues en allant presque toujours tout droit. Je ne savais pas où aller et je me suis laisser porter. Je me suis arrêter pour dormir quelques heures et je suis ensuite repartis, toujours sans aucun objectif en tête. Quand j'ai estimé être assez loin de Magnus, je me suis arrêté. A Portland donc. J'y suis resté.

-          Je comprends oui, mais tu sais nous on t'avait rien fait... Tu ne nous as jamais donnée de nouvelles de toi.

-          Je le sais, et je m'en excuse. J'avais peur que l'un d'entre vous craque et révèle tout à Magnus. Je n'avais vraiment pas envie de le revoir, tu sais ? M'enfin, je suppose qu'encore une fois le destin n'en fait qu'à sa tête.

-          Tu aurais repris contact avec nous si Magnus ne t'avais retrouvé ?

-          Bien sur. Quand ? Je ne sais pas et on ne le saura jamais, mais oui. Enfin je suppose que je me serais contenté d'un coup de téléphone...

-          Parle-nous un peu de ta vie à Portland.

Je commençai alors à leur raconter ce que j'avais fait après m'être sortis la tête de l'eau, sans leur dire ce qu'il s'est passé pendant mes trois premiers mois à Portland. Ça, ce sera pour plus tard. Je leur explique avoir été engagé à « L'Institut », le plus grand journal de Portland et avoir gravé les échelons petit à petit en cinq ans. Je vis de la fierté dans le regard de ma mère.

-          Donc si je comprends bien, tu t'es reconstruit une vie là-bas. Et... Tu as quelqu'un dans ta vie ?

-          Et bien non. Honnêtement, je ne sais pas ou j'en suis dans ma vie amoureuse. J'ai bien sur eu des histoires en cinq ans, mais toute n'ont durées que quelques mois. Je ne souhaitais pas m'engager plus que nécessaire...

-          Pourquoi ?

-          Tu sais, Izzy, c'est très compliqué de s'investir dans une relation quand ton cœur est déjà pris par quelqu'un d'autre. Tous les hommes que j'ai connus en cinq ans ont refusés de passer en second et je ne peux pas leur en vouloir.

Je constate que Magnus écoute attentivement ce que je dis. En même temps, en une semaine, on n'a pas eu l'occasion de parler de moi et de ces cinq dernières années sans lui. D'ailleurs, ils sont tous très attentifs à mes paroles. Je continue donc de leur raconter les cinq dernières années de ma vie. Quand j'estime avoir fait le tour, je leur demande de me raconter tous ce que j'ai loupés en cinq ans. J'apprends donc que Clary et Jace ont eu un autre enfant, une petite fille du nom de Candice. Isabelle et Simon se sont mariés et sont parents d'une petite fille nommée Kayla. Je suppose que c'est la petite fille qui se cache derrière Simon. Je tenterais bien de lui faire un signe de la main, mais je n'ai pas envie de l'effrayer. À ma grande surprise, maman m'apprends qu'elle s'est mariée avec Luke. Moi qui pensais qu'elle ne voulait plus jamais se marier ! Comme quoi, je ne connais pas aussi bien ma famille. Max me présente Nina, sa copine depuis trois ans. Elle se présente à moi. Je la trouve vraiment jolie, même si ça me fait bizarre de constater que Max est déjà en âge d'être en couple... Je me prends un coup au cœur quand je me rends compte qu'il approche déjà de la vingtaine. Quant à mon père... Il n'y a rien de vraiment nouveau dans sa vie. Il fait toujours le même boulot qu'avant et n'a rencontré personne depuis sa séparation avec la jeune femme qu'il fréquentait.

De longues heures passent pendant que l'on discute, tellement que personne ne se rend compte de l'heure.

-          Mama, ai faim...

-          Ah oui, il est déjà 21h30 ! Clary ça te dérange si je commande pizza pour tout le monde ?

-          Non vas-y Isabelle, ne t'en fais pas !

Je vois Kayla s'approcher doucement de moi et je la laisse faire, je ne veux pas prendre le risque de la brusquer. Quand elle est assez près, je vois tout de suite qu'elle a les mêmes yeux qu'Isabelle.

-          Es toi tonton Alec ?

-          Oui c'est moi ma puce. Tu veux me faire un câlin ?

Elle vient ensuite se placer dans mes bras. Je pense que le fait qu'elle n'est que trois ans fait qu'elle ne comprend pas tout.

Les pizzas arrivent et on s'installe tous à table.

-          Alors, comment tu l'as retrouvé au fait Mags ? On veut savoir !

-          Je venais de descendre du car, je me dirigeais vers le centre ville à la recherche d'un hôtel où passer la semaine. Enfin, la routine habituelle quand j'arrive dans une nouvelle ville. J'étais au téléphone avec Clary quand j'ai bousculé quelqu'un, et il s'est avéré que c'était Alec. J'ai bien cru qu'il allait m'en foutre une avant de me reconnaître !

-          Oh crois-moi Magnus, j'étais prêt à le faire. Je venais de parcourir la ville à pied après mon rendez-vous, j'avais perdu mon ticket de métro et ma voiture se trouvait au garage. J'étais super en retard ! Et quand un inconnu m'a bousculé sans s'excuser, j'ai péter les plombs... Puis je t'ai reconnu. Ensuite j'ai fui jusqu'à mon bureau.

-          Ouais, sauf que moi je refusais de le laisser filer alors que je venais enfin de le retrouver ! J'ai essayé de lui courir après mais je l'ai rapidement perdu de vue. Quand je me suis arrêté devant le bâtiment du journal, mon intuition me disait qu'il se trouvait à l'intérieur. J'ai vérifié en volant le journal d'un jeune homme. Il écrit les articles de premières pages, vous vous rendez compte ? Enfin bref. Je suis entré dans le bâtiment et j'ai menti en disant avoir rendez-vous avec lui.

-          Au début j'ai eu du mal à croire que je venais de me faire bousculer par Magnus, mais quand la femme à l'accueil a appelé pour dire que mon rendez-vous était arriver, mes doutes se sont envolés. Il est entré, on a discuté quelques minutes puis je l'ai invité à dîner pour discuter de tous ça parce que j'étais vraiment à la bourre dans mon travail.

-          Le soit on a dîner, on s'est engueulés aussi, mais je pense que dans l'ensemble on a passé une bonne soirée. On s'est revus quelques jours plus tard, lundi pour être précis, et je l'ai invité à déjeuner. J'ai passer l'entièreté du déjeuner à le convaincre de venir avec moi à LA. Clary était au courant que je devais rentrer et, comme je lui ai mentis sur la demande d'Alec, j'étais obligé de rentrer pour ne pas éveiller les soupçons. Il a accepté et nous voilà.

Il se passe quelques minutes pendant lesquelles plus personne ne parle. Puis Isabelle se mets à rire.

-          Il t'a foncé dessus ? Mais quel était la probabilité pour que ça arrive ?

-          Je dirais d'environ une sur des milliers d'habitants ?

On discute pendant quelques minutes quand maman pose une question qui, pour eux, est importante.

-          Maintenant que tu es là, Alec, est-ce que tu va rester ?

Blanc. Qu'est ce que je peux bien leur dire ? Ca me parait évident que je ne peux pas rester ici. Mon travail m'attend, toute ma vie est là-bas. Mais ils attendent une réponse et je ne peux pas leur mentir.

-          Je suis désolé mais non. Ma vie est à Portland maintenant. J'ai pu prendre que deux semaines de vacances.

Je ne peux pas m'empêcher de me mordre la lèvre en attendant leur réaction. Je sais qu'ils espéraient tous que je leur reviendrai entièrement. Je les regarde l'un après l'autre pour jauger leur réaction.

Bonsoir. J'espère que ce chapitre vous as plu. La troisième (et dernière) partie de leur voyage à LA arrive prochainement ! 😉