XVIII. Confidences.

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Surpris par la révélation de Magnus, Alec eu un mouvement de recul. Il secoue ensuite la tête avant de lâcher un petit rire.

- Tu m'aimes encore ? Tu débarque ici après 5 ans, et tu espère que je vais te croire ? Franchement, Magnus ! Si tu m'aimais vraiment, tu ne serais pas sorti avec Sam il y a 5 ans ! Et tu n'aurais pas ignoré les nombreux messages que je t'ai envoyé pendant... Oh, une très longue période ! Tu devrais vraiment retravaillé tes mensonges !

- Je ne te mens pas, Alec ! A quoi ça me servirait en fait de te mentir ? Ca fait 5 ans que je parcours les Etats Unis à ta recherche ! Tu crois vraiment que j'aurais fait ça juste par envie ? Bien sur que non ! Je l'ai fait parce que je t'aime, Alexander. Je t'aime comme au premier jour bordel.

- Bon. Imaginons que je te crois, d'accord ? Tu ne t'es pas dit que tu ferais chou blanc en m'annonçant ton amour ? Qu'est ce qui te fait croire que je suis toujours célibataire, surtout après toutes ces années ?

- Tu... Tu es en couple ?

- Non, mais j'aurais pu l'être. Mais je ne suis pas resté célibataire toutes ces années, Magnus. L'un d'entre eux aurait pu être mon mari actuellement. Et je suppose que, aux yeux de tes si précieux amis, je serais encore passer pour le méchant de l'histoire !

- Alexander... Pourquoi est-ce que tu t'énerve ?

- Est-ce que tu as conscience de la raison de mon départ Magnus ? Tu m'as bousillé le cœur ! Tu espérais tellement que je te pardonne que, quand j'y suis parvenu, c'est moi qui me suis mis à espérer qu'on pourrait reprendre notre histoire ! Mais non, j'ai été de désillusion en désillusion, mon cœur se brisant un peu plus à chaque fois. Tu sais ce que je me suis dis, en partant ? Que je ne manquerais à personne si je venais à avoir un malheureux accident sur la route. Qui l'auraient su ? Pas de téléphone, pas de carte bancaire, mes papiers d'identité planqué au fond de ma valise... Je voulais juste disparaitre.

- Je suis vraiment désolé Alec. Je m'étais convaincu que je voulais vraiment passer à autre chose, que c'était la meilleure chose à faire... Et oui, Catarina m'a un peu forcé à le faire, je dois bien l'avouer. Je ne dis pas qu'elle m'a remonté le cerveau, mais oui pour elle tout était de ta faute. Je ne l'ai pas contredis.

- Je... J'ai besoin de prendre l'air.

Alec se leva et sortis du restaurant en soupirant, passant une main dans ses cheveux. Il posa son dos contre le mur et pris son téléphone.

« J'ai besoin de toi, je sens que je vais craquer. Tu sais que je n'ai jamais réussi à l'oublier et le voir, là, devant moi... Je ne peux plus lui en vouloir. »

Il vérifia que son message est bien envoyé et attendis encore plusieurs minutes avant de retourner à l'intérieur et de rejoindre Magnus.

- Excuse-moi, c'est juste que tous ça, après presque 5 ans... C'est un peu dur à encaisser. Je te crois quand tu me dis que tu m'aime encore, parce que je pense que seul un homme profondément amoureux peut passer 5 ans de sa vie à chercher la personne qu'il aime. Mais je ne peux pas te laisser revenir dans ma vie juste parce que tu le veux. Je vais avoir besoin de temps pour digérer tous ça et peut-être quand dans quelques semaines, je pourrais envisager à nouveau quelque chose avec toi.... Mais là, je peux juste te dire d'être amis. Je ne peux rien te promettre de plus.

- Je comprends, Alexander. Mais... Il faut que tu prennes contact avec ta famille. Ils se sont tous éloignés de moi et je le comprends, évidemment. Même Clary me parle de moins en moins. Mais tu ne pense pas qu'il est temps de leur dire que tu va bien ?

- Oui, tu as raison sur ce point. J'aurais du au moins leur envoyer un message en cinq ans...

- Evidemment ! Tu sais ce que Clary me disait lors de son dernier appel ? Que beaucoup d'entre eux ont tous simplement abandonné l'idée de te voir revenir un jour. Le seul qui espère encore un peu, c'est Max. Les autres continuent simplement leur vie...

My eternal loveDonde viven las historias. Descúbrelo ahora