Partie 14:Une vie pour une autre ?

Începe de la început
                                    

-Comment ça ?

-Je t'ai dit tout ce que j'avais à dire si tu ne le fais pas tu le payera de la vie de ton futur bébé, oui je sais que toi aussi tu es enceinte hahahhah.

Je me tourne et retourne pour voir où il pouvait se cacher, mais comment il a su ?
Ma soeur me regarde avec incompréhension.

-Mais pourquoi n'avez-vous pas appelé Bouba ?
Après tout c'est lui le père non.

-Je l'ai appelé mais ça ne sonnait même pas, vous n'avez plus beaucoup de temps, encore une fois l'enfant ne doit pas naître.

Et bip il a coupé, non j'ai crié victoire trop tôt, comment je vais faire ????

[Retour dans ma peau]

Y'a pas d'insultes que je n'ai pas entendu venant de Mansour, il m'a traitée de tous les noms d'oiseaux qui existent sur terre, à un certain moment il était tellement sur les nerfs qu'il a failli me gifler, heureusement que Zeynab s'est interposée, elle aura des problèmes à cause de moi je suis maudite.

Maman ne m'a toujours pas pardonnée mais au moins maintenant elle me parle, Fat Bintou la folle fait tout pour me mettre à l'aise, au moins j'ai une épaule sur qui pleurer, à travers elle j'ai compris le sens de la famille.
J'avais peur que mon état trouble ses études mais non elle a un mental d'acier.
Tan Awa aussi est venue à la maison, certes elle ne m'a pas loupée n'empêche elle reste la plus compréhensive c'est même grâce à que maman me reparle.

Je suis retournée à Dakar, les risques de ma grossesse se sont élevés depuis lors.
Mes soeurs ont réussi à convaincre maman car j'ai un peu fait un déni de grossesse s'en rajoute mon anémie, il est préférable que je sois surveillée constamment.

Vous vous rappelez la tante de Bouba, celle qu'on avait croisé au centre commercial et qui habitait à ouest foire( partie 10), nous nous sommes rendus chez elle, Moustapha, Maodo, Mansour et moi.

Flash back:

Mansour me harcelait de jour comme de nuit avec le père du bébé, il me menaçait même de mort si toutefois je ne lui disais pas où il se trouvait.

Comme si je savais où il se cachait, le comble je ne sais même pas où il habite précisément à Dakar, c'est ainsi que je me suis souvenue de sa fameuse tante.

C'est comme ça que j'ai atterri sur Dakar le coeur lourd et le visage meurtri si seulement je pouvais changer les choses.

J'étais obligée de les suivre puisqu'ils ne connaissaient pas la maison, une fois là-bas je ne voulais pas descendre mais Mansour m'a forcée en ces termes assume jusqu'au bout sans vergogne.

C'est un garçon qui nous avait ouvert la porte, on ne savait même pas quel nom donné, J'ai fini par lui dire que c'est la tante de Bouba qu'on cherchait et il nous a laissé entrer.

Elle ne m'a pas oubliée puisqu'elle m'a saluée avec courtoisie, Mansour l'impatient était vite entré dans le vif du sujet.

Elle l'a écouté attentivement avant de nous rire au nez.

-Allez chercher ailleurs le père, mon neveu ne l'est pas, si votre soeur était restée tranquille chez elle, elle n'allait pas être dans cet état.
Toutes les mêmes vous n'en avez qu'à son argent.

Mansour:Madame regardez-nous, avons-nous l'air d'être des nécessiteux?
Nous sommes mille fois plus riche que vous la seule chose que nous voulons c'est qu'il reconnaisse son enfant.

-Il ne reconnaîtra rien du tout, vous savez quoi sortez de chez moi allez oust.

Maodo:Madame sachez que le sang ne ment jamais, nous pouvons faire un test ADN mais ce n'est pas la peine, un père est facilement remplaçable et un jour viendra vous allez le regretter.

la voix interne de mes souffrancesUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum