Partie19

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Tragédie du destin 2....

J'ai mis quelques minutes pour analyser et espérer comprendre ce qu'il se passait mais rien, y a qu'un seul moyen de le savoir, je voulais prendre un taxi pour faire arrivée payer mais je me suis rétractée à la dernière minute car ce n'est pas sûr, il se peut que ni Aïcha ni son mari ne soient encore rentrés.

J'ai repris un bus qui m'amena jusqu'à l'hôpital Fan et le reste c'est fait à pieds.

Je m'apprêtais à sonner lorsque j'entendis des pleurs, c'est du Imran tout craché😂, sur ce point on se ressemble je ne reste jamais avec des inconnus et ils le sont pour lui, c'est la première fois qu'il sort de la maison.
C'est Khady Yacine qui m'a ouvert toute haletante.

-Oufff, Maman Adja (en tirant ma main)entre avant que bb Imran nous tympanyse, tata Mado (leur bonne)est rentrée, maman est partie avec maman Oumoul et depuis il pleure. Abou Bakr l'a bercé mais rien, Moumy l'a changé n'empêche il n'a pas arrêté je l'ai donc donné à manger et il l'a renversé sur moi ce vilain, regarde comment est mon T-shirt.

-😂😂

Sacrée Khadija. Je l'ai trouvé dans un berceau avec Abou Bakr qui le faisait bouger et Djibril lui faire des bisous, rien qu'en les voyants ainsi j'ai les larmes aux yeux me rappelant l'enfance de Abou Bakr et Khadija.

Aussitôt que je l'ai pris il s'est tu.
En allant vers la toilette pour me laver les seins afin de l'allaiter j'ai aperçu sa majesté Ndeye Fatou via l'entrebâillement de sa porte portant des casques tout en se limant les ongles moi qui croyais que les enfants étaient seuls, elle était donc là quand mon fils pleurait à gorge déployée, décidément, elle n'a même pas honte que ces enfants dont le plus âgé n'a que 10ans se demerdaient pour le consoler, elle ne cessera de m'epater.

Je n'ai rien fait j'ai juste poursuivi mon chemin, après m'être lavée les seins j'ai commencé à l'allaiter, sa veine frontale est même visible à cause des pleurs, finalement il s'est endormi même s'il suffoque toujours, ce qui montre qu'il a longuement pleuré.

Après avoir effectué la prière du crépuscule, je me suis dirigée vers la cuisine pour achever le dîner car je sais que s'il ne reste que Ndeye Fatou pour le faire les enfants vont mourir de faim. J'ai donc laissé les enfants dans le salon et j'ai couché Imran dans la chambre des garçons avant que Djibril ne le réveil, il le prend trop pour un jouet.

De temps à autre mon cœur se serre même si j'essaie de ne pas m'en faire car jusque là je ne sais toujours pas ce qu'il se passe et comment le savoir si personne ne répond à mes appels.

Il est 21h et pas l'ombre de Moustapha, j'ai donc servi le dîner vu que les enfants somnolaient déjà.

Ndeye Fatou : Waa, vous dînez sans moi.

Je n'ai même pas pris la peine de relever ma tête elle se fout de qui même, si je n'étais pas là qu'adviendrait-il des enfants, tchiiip gniak diom(sans vergogne)man ki douma meussa neix, quelle effrontée!

-Adja!!.T'es là depuis quand ?

Elle sait pertinemment que je ne parle plus mais elle le fait exprès dina xam koukoy tontou(elle verra qui va la répondre), les enfants font comme s'ils n'étaient pas là même sa fille(Moumy), elle ne se décourage pas dei pour autant puisqu'elle continue.

-Ay iow, je suis désolée pour ta tante, Aïcha est partie tout à l'heure toute perturbée, je ne parvenais même pas à bien comprendre ce qu'elle me disait ndeysan je crois qu'il s'agit d'une des femmes de ton père.

Durant tout son monologue c'était comme si j'avais des fourmis dans mes oreilles, de quelle tante parle-t-elle?
j'en ai 3 moi😨.

Et Mes pensées se sont directement dirigées vers tan Oumoul, oh nonn.
Je ne la portait pas trop dans mon coeur certes mais je ne souhaite la mort à personne.

la voix interne de mes souffrancesNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ