Chap.3

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Je me demande tout de même où ce garçon peut bien habiter... je n'ai vu aucune maison au alentours et le coin est complètement perdu. Je suis peut être un peut folle mais je m'élançe derrière cette moto qui pétarde en envoyant en l'air des giclée de boue brune et gluante. Oh biensûr je me fais le plus discrète possible, mais avec tout le boucan de sa motocyclette ce taré ne risque pas de me repérer. J'alterne la marche rapide et la course, au bout d'une quinzaine de minutes j'arrive devant une petite maison qui se profile dans une brume voluptueuse, le lierre parcourt la façades et de nombreuses craquelures indiquent que personne ne prend soin de son apparence, la lumière est allumée à l'intérieur mais tout est silencieux, la moto est garée à l'arrière. Je m'approche doucement d'une des fenêtres et me penche avant de regarder à travers le carreaux crasseux. Je distingue un lit <<sûrement la chambre de cet imbécile>> pensais-je. J'entends alors un miaulement rauque derrière moi, le chat de tout à l'heure est de retour. Il s'avance vers moi, son corps ondulant telle une vague il s'enroule autour le mes chevilles puis sans le moindre bruit il saute avec grâce sur le rebord de la fenêtre. J'ai à peine le temps de me rendre compte de ce qui se passe que Wybie est accoudé à sa fenêtre. Il pose son regard sur moi puis prend un air effrayé
Wybie: Et c'est moi le taré hein? Tu m'as suivi ou quoi?
Je lui lance mon regard le plus méprisant avant de lui lâcher
Moi: Non pas du tout, je suivais le chat.
Mais il n'est pas dupe
Wybie: Mais oui biensûr, bon écoute tu ne devrais pas être là tu sais si ma grand-mère te vois elle risque de ne pas aimer...
Moi: Tu as si peur de ta grand-mère que ça? Non mais franchement avoue-le elle te fous les j'tons!
Il pris un air offensé
Wybie: Je... non... pas du tout tu ne comprend pas de toute façon.

Grand-mère: Wyborn! C'est l'heure de manger viens maintenant

Wybie: Oui.. oui grand-mère tout de suite. *en chuchotant* Tu devrais y aller toi, tes parents vont s'inquiéter.

Moi: Umhh oui j'y vais.
Je tourne les talons et l'enfonce dans la forêt, sur le petit sentier afin de rentrer chez moi.

J'arrive sur le perron, je sonne et je m'attend au pire. J'ai disparu depuis plus de deux heures je vais sûrement me faire disputer. J'entend des bruits de pas puis, la porte d'entrée s'ouvre dans son grincement habituel. La silhouette de mon père se découpe devant moi, ouf j'aurai peut-être un peu de chance cette fois ci, mon père ne se préoccupe pas vraiment de se que je fais tant que ma mère ne lui crie pas dessus. Et comme je l'espérai, il se contente de soupirer et de m'avertir de bien essuyer mes bottes avant d'entrer. Il ne  me reste plus qu'à esquiver ma mère. Je retire mes chaussures, me met sur la pointe des pieds et me glisse silencieusement dans le couloir. Je grimpe les marches d'escalier quatre à quatre en sautillant le plus doucement possible. Je finis par arriver devant la porte de ma chambre quand une main fine mais puissante attrape le col de mon pullover. Je me retourne, ma mère me surplombe de sa hauteur en me jetant un regard froid l'air plutôt désespéré. Elle a sûrement observé mon parcours du combattant tout en se demandant ce qu'elle avait bien pu faire pour avoir un enfant comme moi. Elle pousse un soupir puis me dis

Maman: Pourquoi es tu rentrée si tard ce soir? Je déteste quand tu sors toute seule, de plus je sais parfaitement que tu as essayé de trouver le puit. Tu es donc privée de sortie demain.

Moi: Mais maman, cette maison est immense et vieille. Elle sent le moisi et je m'y ennuie!

Maman: Pas un mot de plus. Je suis d'humeur exécrable aujourd'hui alors va te coucher sans discuter.

Je rentre dans ma chambre puis m'allonge sur mon lit encore toute habillée et fini par m'endormir.

J'ouvre difficilement les yeux, il est déjà le matin donc je dois me lever. Je change de vêtement et me dirige vers la cuisine afin d'avaler quelque chose. J'étais tellement épuisée hier que je n'ai même pas pris la peine de manger mon diner. Toutefois ce n'était pas une si grande perte, papa m'aurait servi la tambouille habituelle. Quand j'arrive dans la cuisine ma mère tapote déjà les touches de son clavier.

Moi: Bonjour maman!

Maman: hmjour...

Moi: Quelle journée magnifique aujourd'hui je devrais en profiter pour m'amuser dehors et... jardiner non?

Maman tourne la tête en direction de la fenêtre depuis laquelle elle peut apercevoir la pluie battante et le brouillard qui recouvre la quasi-totalité de l'entrée.

Maman: Non, c'est hors de question que tu sorte aujourd'hui tu es punie et puis il pleut. Pluie égal boue et boue égal pagaille.

Moi: allez maman s'il te plait vous aviez promis que l'on aurais un jardin.

Maman: Je ne le répéterais pas une fois de plus. Pour l'instant regarde plutôt ce qu'un de tes amis a apporté ce matin.

Elle me désigne un petit paquet en papier journal ficelé posé sur la table.

Moi: Je n'ai pas d'amis ici! C'est sûrement ce taré à la moto.

Je coupe la ficelle et ouvre le papier pour me retrouver nez à nez avec une petite poupée en tissu qui me ressemble comme deux gouttes d'eau.

Je coupe la ficelle et ouvre le papier pour me retrouver nez à nez avec une petite poupée en tissu qui me ressemble comme deux gouttes d'eau

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Note de l'auteur:

Je sais bien que certaines scènes du film ne sont pas dans l'ordre, mais après tout ce n'est pas le but. Tant que le sens de l'histoire reste le même je n'y accorde pas beaucoup d'importance. Je voudrais également remercier les gens qui me soutiennent dans l'écriture de cette histoire, merci beaucoup chers lecteurs je serais peut être de retour bientôt.

Suite au chap 4

Coraline (histoire à choix, rpg)Where stories live. Discover now