Chap XIII : Retrouvailles (2/2)

Magsimula sa umpisa
                                    

Mon adversaire ne se contente de me contempler et tente de reprendre la salve. Je fais fi de la douleur et use de mon gant en fer noir pour briser sa lame de ma main. Dans la seconde, l'homme reste abasourdi, examinant l'état de son instrument en morceau. J'ai juste le temps de lui lancer une aiguille qu'il esquive au passage.

Je ne m'attarde pas et fonce vers mon objectif, ignorant la douleur qui m'étreint les côtes. Je me sens lourde. J'ai manqué de prudence. Tous ses évènements qui se suivent. Depuis mon arrivée dans ce district, comme ma traversée du précédent. Au moins, le district du flot de la tristesse et celui de l'aube de la surprise sont tous les deux diamétralement opposés à ceux-ci.

Sur mon chemin, j'aperçois des e-motios classiques et dévoreurs lever la tête pour considérer cette course poursuite digne d'un marathon sportif. Ces ténèbres, parsemés de points lumineux çà et là, m'interpellent sur la beauté que j'avais entraperçu l'espace d'un instant sous l'influence de la lumière.

Du rouge, du bleu, du jaune et du violet coloraient les arbres nous entourant. Des fruits se distinguaient et suscitaient un désir de les arracher. Je n'oublierai pas, que derrière ces ténèbres profondes, se cachent un paysage aussi magnifique que celui sous la lumière du district précédent.

Je me reconcentre sur ma route. J'aperçois un ruisseau à quinze mètres. J'ai droit aussi à une flèche pourvue de fruits de l'antre. Ils ont des arbalètes. Ce qui est à mon désavantage. Je zigzague en donnant quelques coups de lames sur les troncs d'arbres.

Cette action m'épuise certes, mais a l'effet souhaité. Alors que mes assaillants s'avancent, une nouvelle horde d'e-motios réveillée par les bruits successifs de mes lames sont irrités. Je me presse de traverser le ruisseau en entendant derrière, des hurlements. Ils appartiennent aux dévoreurs réveillés et désireux de passer à table.

Je sais aussi qu'ils devront épuiser leur force pour repousser ces puissants prédateurs. Je suis déjà de l'autre côté. Je prends le temps de récupérer ma respiration. J'ai la gorge nouée, mais je me sens bien. Je n'ai jamais sécher un entraînement durant ma formation et ai continué à entretenir mon corps tout le long.

Je pivote pour contempler la scène. Au loin, je contemple une montée de poussière accompagnée de cris de douleur et de craquements d'écorce abattue.

Je ne prends pas longtemps parti pour la place du spectateur et continue ma course. C'est à ce moment que je tombe sur un cercle lumineux, aux diverses nuances tel un miroir encadré de moellon gris et noir. L'objet est si mystérieux que je me prends à lever la main pour essayer de le toucher.

Une lame cependant me frôle l'oreille droite et me tranche au passage. Je pivote de tout mon corps, considérant mes poursuivants essoufflés, mais motivés. J'étudie le mouvement du membre supérieur de l'un des assaillants ayant le front rouge de sang. Le sien sans me tromper. Il a la moitié du visage comme écrasé. Je lis une rage persistante le dessinant.

Pas besoin de bien plus pour me précipiter vers le portail dimensionnel, telle une désespérée. En plein saut, je reçois une lame dans le dos et traverse le portail. Je me retrouve en chute dans le ciel, entre les nuages, sous la troposphère.

Une douleur me signale la lame enfourchée dans mon omoplate. Je distingue le bout qu'on confondrait avec une machette en forme de lune. Je me force à l'enlever en pleine chute libre. La douleur est sans appel, mais ma situation arrive à détourner l'inconfort.

Je suis désagréablement attirée par une lumière au-dessus de ma position. Je reconnais le portail d'où je considère ces assassins ayant tenté l'inconnu eux aussi. Je me pousse en arrière, pour examiner le paysage à perte de vue.

Ce qui m'apparaît me fait l'effet d'un glaçon dans le dos. De la neige, à n'en plus finir. Tout le territoire en est recouvert. J'ai atterri dans l'avant dernier territoire : le district du trou de la mort. Ici, les arbres fleuris sont remplacés par des troncs d'arbres secs et morts. Un paysage d'hiver, donnant l'impression que votre dernier jour est à votre porte.

Je place mes mains face à moi, certaine que le contact me sera fatal. Je ferme les paupières au dernier moment. Je ressens peu après l'impact glacial, mais non mortel avec la neige. Je croyais pourtant me tuer avec ce saut. Au premier coup d'œil, je palpe cette neige et n'y vois pas de différence apparente, encore moins palpable.

Je tâte tout mon corps et mon visage sans remarquer la moindre égratignure, après ce coup. Sans prendre en compte mes blessures précédentes, le choc ne m'a causé aucun dégât. Je lève les yeux pour observer ces autres points noirs se dirigeant vers ma position ou peut-être un peu plus loin.

Quoiqu'il en soit, je ne m'attarde pas ici. Je me remets à courir. Le froid de ce territoire est dérisoire pour moi. Je remarque que le sol n'est pas aussi impraticable à la course que je me le figurais.

Si je veux échapper à ces chiens, je me dois de placer une assez bonne distance pour les encocher avec mes flèches invisibles.

Si je veux échapper à ces chiens, je me dois de placer une assez bonne distance pour les encocher avec mes flèches invisibles

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