Chapitre 14

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Hey!! J'espère que vous allez tous bien. Non, je ne suis pas encore morte. J'ai hier le "croquis" de l'histoire et je suis navrée de vous annoncer qu'il ne reste qu'un nombre limité de chapitre à venir, à votre désespoir ou votre bonheur (au choix). J'ai eu un mal de chien à pondre ce chapitre et comme j'étais avec des amis pendant les dernières semaines, je n'ai pas eu l'occasion d'écrire énormément sur ordinateur. Alors je vous demanderais de me pardonner pour la taille assez réduite du chapitre.

BREF! Sur ceux je vous laisse avec un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira ^^.

Ha, et, le MV de thanxx est juste... maaaaaaaa... PERFECT!!

NON ! Je n'en fais pas trop à propos d'un shampoing (vous verrez).





« Plus aucune activité sportive, hein ? »

Il soupira tout en fixant son reflet dans la glace. Les racines avaient commencé à remonter le long de sa mâchoire et de ses avant bras, laissant des tracés violacés sous sa peau. Il n'osait même plus observer l'évolution de l'état dans lequel les crises le laissaient. Il avait l'impression de se faire aspirer toute son énergie un peu plus à chaque minute. Il avait l'impression qu'on l'étreignait si fort qu'il peinait à respirer, le laissant haletant et transpirant. C'était une lutte continuelle pour essayer de survivre, sans penser à ce qui allait suivre. Il n'avait même pas essayé de se plonger dans les commentaires des vidéos durant son temps passé à ne rien faire sur son lit d'hôpital. Il ne savait que trop bien que tous les fans étaient à observer le moindre de leurs mouvements lorsqu'ils apparaissaient à l'écran et qu'ils avaient probablement déjà remarqué qu'il n'avait pas été au meilleur de sa forme lors de leur performance. D'autant plus que leur manager avait déjà posté le fait qu'il n'apparaîtrait plus dans les performances pour une durée indéterminée à cause d'une blessure aux côtes. Lui, les médecins et le groupe s'étaient tous mis d'accord sur le fait qu'il fallait qu'il arrête de danser au risque que la prochaine fois il ne se réveille jamais. Déjà les médecins rechignaient à le laisser ressortir aussitôt de l'hôpital, mais il avait eu la chance de récupérer assez vite et de pouvoir sortir après seulement deux jours et quelques heures à son plus grand bonheur.

Quand il était rentré il s'était presque instantanément fait agresser de questions sur comment il allait, s'il avait faim, s'il avait besoin de quelque chose, etc. À peine le temps de se poser sur le canapé du salon et de souffler qu'il était déjà entouré de six des sept membre, le septième, Yeosang, arrivait avec une assiette contenant un repas fumant aux effluves délicieuses. Il se lécha les lèvres en prévision du repas qui l'attendait. Il se saisit de l'assiette fumante que lui tendait le plus jeune tout en sifflant en réalisant que le dessous brûlant d'un plat chaud n'était le meilleur endroit pour poser la paume de sa main. « Attention c'est chaud. » qu'il lui avait dit juste après qu'il se soit brûlé ; comme s'il n'avait pas remarqué . Il le clowna tout en se saisissant des couverts pour piquer dans le plat qu'il avait déposé sur ses cuisses. Il souffla quelques secondes sur sa fourchette avant d'engloutir la petite portion qu'il s'était servi. Il ferma ses yeux tout en soupirant de plaisir. C'était succulent. D'une bien meilleure qualité que la nourriture servie à l'hôpital. Le court séjour qu'il y avait passé avait suffit à lui couper tout envie d'y retourner. Mur blanc. Odeur de désinfectant. Des blouses blanches, partout. Le silence puis le vacarme incessant des machines. La chaleur insoutenable des chambre durant la journée et l'ennuie qui venait accompagner les moments de solitudes - composant majoritairement la durée du séjour. Ça lui faisait un bien fou de revenir dans un endroit familier avec une ambiance bien plus légère que celle, pesante, de la chambre blanche et vide, impersonnelle, de l'hôpital. Là il riait, profitait juste de la chaleur d'un lieu qu'il considérait comme sa maison et encerclé de personnes qu'il considérait être comme sa famille. Il leur était d'ailleurs reconnaissant de ne pas lui avoir reposé de questions, ayant compris que s'il n'avait pas répondu la première fois, c'était parce qu'il ne voulait pas en parler. Tout se passait bien. La bonne-humeur était de mise et les problèmes de santés mis de cotés. Mais la gêne reparût brusquement lorsque Wooyoung alla s'affaler langoureusement dans les bras de Yeosang. Il déposa alors la fin de son repas sur la table basse avant de s'excuser pour ensuite s'éclipser dans la salle-de-bain sous les regards d'incompréhensions des personnes présentes.

Blooming LungsWhere stories live. Discover now