Chapitre 45- Bienvenue à La NO, Stefan !

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Comme à son habitude, l'ainé des Mikaelsons n'a pas besoin de monter dans les octaves pour se faire obéir. Sa voix suffit à elle seule.

Je jette une œillade au loup. Toujours en haut de l'escalier, les oreilles plaquées en arrière, il évalue la hauteur des marches. Son attitude montre qu'il se trouve dans une position de faiblesse. Dans ma poitrine, mon cœur se comprime.

— C'est moi où il ne semble pas en super forme ? demande Rebekah, désormais peu impressionné par l'animal.

— On voit bien que tu n'étais pas présente lorsque ce dernier est passé à travers la fenêtre de mon bureau ! réplique Elijah.



 Elijah

Je me dois de protéger ma famille mais je ne perds pas à l'esprit qu'il n'est pas un simple loup-garou, mais un loup Originel. Tout comme nous le sommes en tant que vampire, nous sommes bien plus puissants que nos semblables.

Une fois en bas de l'escalier. L'animal se gonfle d'une façon intimidante et me toise.

Lorsque ses yeux se posent sur Stefan, je distingue ses muscles se contracter violemment. Le contrôle dont il faisait preuve face à nous semble lui échapper. Son instinct l'appelle, le stimule. Désormais, tout ce qu'il importe est de tuer le vampire, son ennemi de toujours.

— Courrez jusqu'au salon ! je cri

Obéissants, ils s'exécutent aussitôt. Je les rejoins quelques secondes plus tard et me plaque contre la porte. Dans mon dos, derrière le battant, le loup se déchaine. Ses griffes entaillent le bois, se plantent dans ma veste de costume.

Me voyant, en difficulté, Rebekah se précipite et me prête main-forte. Nous sommes deux vampires originels et pourtant nous luttons contre la force du canidé.

— On ne va pas y arriver, Elijah ! La porte... elle ne tiendra jamais, cri Rebekah.

— Monsieur Salvatore, un peu d'aide serait la bienvenue, je demande.

Stefan finit par accourir jusqu'à nous et copie ma position.

— Rappelle-moi, Caroline, pourquoi je suis venue déjà ! s'écrit-il

Cette dernière hausse les épaules avant d'admettre :

— Je ne sais pas, parce que je te manquais, dit-elle en faisant la moue.

Le bois de la porte s'arrache et l'une des pattes du canidé passe à travers.

— Rebekah, j'interpelle ma sœur, fait les sortir d'ici.

— Tu n'arriveras pas à le retenir tout seul, Elijah !

— Fais ce que je te dis, s'il te plait !

Lorsque soudainement, le loup s'arrête, j'ose jeter une œillade à travers ce qui reste de la porte.

— Qu'est-ce qui se passe ? me demande-t-on en arrière.

Après quelques secondes afin d'en prendre moi-même connaissance, je réponds :

— Niklaus vient d'arriver.

En effet, mon frère se trouve à l'embrasure de la porte d'entrée et fixe le canidé. Ce dernier, de ses yeux dorés, en fait de même. Il semble avoir perdu toute agressivité mais si j'en crois l'expression furieuse de notre frère, cela risque de ne pas durer longtemps.

— Et dire que j'avais décidé de te laisser la vie sauve ! crache-t-il. Et toi, tu en profites pour t'en prendre à ma famille ! hurle-t-il sur les derniers mots.

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now