Chapitre 132- Hi sweetheart P2

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Klaus

C'est le jour J et nous nous apprêtons à quitter l'hôpital pour rentrer au QG. Le moteur de la voiture tourne et j'attends patiemment que Caroline finisse de vérifier une troisième fois la fixation du siège auto. Je suis en train de tapoter le volant de mes doigts quand elle s'installe à mes côtés et mets enfin sa ceinture.

- On peut y aller où tu dois aussi vérifier les sangles ? demandé-je, agacé.

Sans attendre, Caroline de détache et ouvre sa portière et moi je l'arrête en lui empoignant le bras.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?

- Tu as raison, je n'ai regardé que la fixation du siège !

- Caroline, elles sont assez serrées !

- Et si tu avais justement trop serré ? Il faut que je vérifie !

Je roule des yeux en la laissant descendre, de toute façon elle se doit d'assouvir son obsession sinon nous ne partirons jamais.

- Et on dit que c'est moi qui devrais consulter ! raillé-je en continuant de tapoter le volant.

- Vous n'aurez qu'à y aller ensemble ! résonne la voix de Liz à l'arrière de la voiture et dont j'avais complètement oublié la présence.

Surpris, je me retourne vers elle qui affiche un air moqueur.

 Elle m'observe un moment avec amusement puis comme si elle se sentait tout à coup gênée d'éprouver autre chose que du mépris pour ma personne, elle détourne les yeux pour regarder par la vitre ignorant le quatrième contrôle de sa fille juste à cô...

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Elle m'observe un moment avec amusement puis comme si elle se sentait tout à coup gênée d'éprouver autre chose que du mépris pour ma personne, elle détourne les yeux pour regarder par la vitre ignorant le quatrième contrôle de sa fille juste à côté d'elle.

Caroline

Au QG, la nuit est désormais bien tombée et cela fait des heures que je suis au milieu de la chambre pour faire cesser les pleurs de notre fille et chaque heure qui passe est pire encore.

Elle semble furieuse et ne cesse de s'agiter dans tous les sens et les perles salées qui quittent ses yeux imbibent mon tee-shirt.

- Pourquoi je n'arrive pas à la calmer ? demandé-je désespérément à Klaus dont j'ai senti la présence.

Je me sens mal terriblement mal.

J'ai l'impression d'être impuissante et je déteste ça. Je suis sa mère, je suis celle qui doit la comprendre. Elle est si fragile et dépend tellement de nous et je suis visiblement incapable de l'aider.

Silencieux, il avance jusqu'à nous et je lui donne notre fille. Dans ses bras, ses pleurs se réduisent et ceci a pour effet d'augmenter mon malaise déjà bien présent. Je quitte la chambre sans un mot les laissant tous les deux. De toute façon, je ne sers visiblement à rien.

Klaus

Mon ange a quitté la chambre et le mécontentement qui s'échappait de chaque pore de sa peau en a alourdi l'atmosphère dans la pièce.

Entre rêves et réalitéDonde viven las historias. Descúbrelo ahora