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Il me fit visiter de nombreuses pièces, de nombreux endroits du palais.

Son regard chaleureux me mettait un peu mal à l'aise, n'étant pas habituer à ce que quelqu'un me regarde de cette manière.

Stan resta a proximité durant toute la visite.

Ce n'était peut-être qu'une impression, mais j'avais le sentiment qu'on ressentait la même chose : un malaise.

Le palais était magnifique et la visite c'était bien dérouler.

Mais la tension des gardes étaient palpable.

Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, je demanda au Roi bleu :

-Dis... on est arrivé au mauvais moment ?

Celui-ci m'observa surpris, quelques secondes, avant de soupirer en souriant :

-Tu es bien ma fille, on ne peut rien te cacher... mais sache que venir ici était une bonne idée, Aria.

-Une bonne idée ?

-On a enfin pu se rencontrer. dit-il, en me caressant la joue. Et puis, avec ce qui se passe chez Dom Aegil, son manoir n'est plus aussi sûr qu'avant. Ici tu ne risque rien.

-Risque ? demandai-je, en reculant.

Je croisa les bras et continua :

-Sache que je ne suis pas une petite princesse naïve, qu'il faut protéger. J'aime me battre et je n'ai pas peur de me vautrer dans la boue ... et surtout je déteste les robes !

Il me dévisagea surpris, avant de se retourner, tremblant.

L'avais-je blesser dans ces intentions ?! Après tout, je n'avais dit que l'entière vérité...

Je m'approcha de lui et essaya de voir son visage.

La main devant la bouche, il pleurait ... de rire.

Silencieusement et tremblant, il pleurait de rire.

J'hésitais entre l'ahurissement et être véxer.

Mais la curiosité prit le dessus.

Pourquoi riait-il ? Se moquait-il de moi ?

Toujours la main sur sa bouche, il mit son autre main sur son ventre et s'appuya sur le mur le plus proche.

Ce rire allait lui être fatal...

Il finit par s'accroupir par-terre, riant et pleurant à la fois.

Dans cet état, il n'avait pas du tout l'air d'un roi.

Etrangement, le voir dans cet état me fit plaisir.

Il se sécha les joues et ouvrit ses bras.

J'alla m'asseoir parterre, contre lui.

Il reprit son souffle et me murmura :

-Aria, je n'avais plus autant rit depuis la mort de mère. Je suis vraiment heureux de te rencontrer.

Il cala sa tête contre mon épaule.

Je lui caressa la joue :

-Je suis aussi heureuse de te rencontrer. Je sais enfin d'où je viens ... je veux savoir où je vais, maintenant.

-C'est à toi de décider de ton futur. Mais sache que quoi que tu choisisses, je serais de ton côté.

Je soupira d'aise, tandit que Stan s'assit face à nous :

-Roi bleu, quel est le problème ?

Il est vrai qu'avec sa réaction, j'avais oublié le sujet principal.

-Stan a raison, pourquoi est-ce que tout le monde est tendu ? demandai-je.

Il replia ses bras autour de moi, protecteur :

-Tout à l'heure, je n'ai pas dit que tu devais être protéger. J'ai simplement dit qu'ici était plus sûr que son manoir. Les temps sont assez sombre ... des démons se balade sur terre, certains Sicarius se comporte de manière étrange, des gobelins disparaissent, des vampires désertes leur nid et bien d'autres évenement encore. Mais tu sais ce qui est le plus étrange, dans tout ça ?

Je secoua la tête.

-Tout a commencé lorsque tu as désceller ton feu.

-Mon feu bleu ?

-Non, ton feu. Si j'ai bien compris, pour forcer les sceller, tu as fait fusionner tes flammes rouge de chasseuse et ta glace de Sicarius. C'est de cela, qu'est né ton feu bleu, qui est contraire à toutes les règles de la nature.

-Donc le fait que j'ai crée un pouvoir contraire à la nature, a provoqué ce chaos ?

-Non. Mais je suppose qu'Ils l'ont pris comme une provocation. Peut-être est-ce pour cela qu'Ils pensent que tu es la passeuse. Ce n'est pas plus mal.

-Le passeur est censé être un garçon ! Au dernière nouvelle, je suis bien une fille ! m'exclamais-je en riant.

Ma poitrine n'était pas très développer, mais j'avais suffisament de preuve d'être née du genre féminin !

Il me serra un peu plus fort, et me chuchota :

-Stan, Aria, je vais vous dire un secret...

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant