124

602 42 0
                                    

Je voguais, dans un vague endroit sombre.
Je clignais des yeux, et me retrouva dans la salle du trône.
Une gigantesque salle de trône.
J'étais moi-même, assise sur le trône, mon chat sur les genoux.
Il ronronnait de bien-être.
En dehors du trône blanc, la pièce était éclairer, cette fois-ci.
Les murs affichaient un ciel bleu, possédant peu de nuage.
Ceux-ci bougeaient lentement.
Une longue table était dresser, possédant beaucoup de chaises.
Différentes ombres étaient assise là, en silence.
Chaque ombre possédait un bleu différent.
Seule les chaises, en tête de table restaient vide.
Deux places vides.
Moi et sans doute, le Roi bleu, devinais-je.
Je me leva, faisant un tour sur moi-même.
La salle n'avait de forme, pas de réél limite.
Je m'approcha d'un mur et tenta d'y approcher ma main.
Une main se referma sur la mienne, avant que je ne réussisse à toucher le mur.
-Bonsoir, Aria.
La voix du téléphone.
Je me retourna, soudain excité et curieuse.
Un homme ayant au moins trois tête de plus que moi, était là.
Cheveux bleu, yeux bleu, semblable aux miens.
Physiquement, je lui ressemblais énormément.
J'avais l'impression de me voir dans un mirroir, en homme et beaucoup plus grande !
-Bonsoir ... Roi bleu ?
Il me tapota la tête en souriant :
-Appel-moi comme tu veux. Je te conseil simplement de ne pas toucher à ses murs, c'est assez dangereux.
Toujours sa main sur la mienne, il m'entraîna vers la table.
Toute les ombres s'étaient décaler, laissant deux chaises de libre, l'une à côté de l'autre, dans l'un des bouts de table.
-Ancien, je vous présente ma fille, Aria. Aria, je te présente les anciens, nos ancêtres, ou plutôt, tout ceux qui ont porté le sang bleu, avant nous.
Les ombres gigotèrent et firent des signes, mais je n'entendis rien.
On s'assit.
-Aria, les anciens te souhaitent la bienvenu. Sache que toute les informations et le savoir que tu possèdes, viennent de leur expérience. Si tu as une question à leur poser, n'hésite pas à venir ici.
J'hocha la tête.
-Ne sois pas aussi tendu, personne ne va te manger, ici !
Je ris :
-Ici ?
Il se mit à sourire.
-As-tu des questions ?
-Un demi-milliard ! répondis-je, au taquet. Es-tu au courant pour ma situation ?
-C'est à dire ?
-On m'a effacé la mémoire, endormi deux fois.
-Oui, je suis au courant. Mais je ne peux rien faire, ici.
Il fallait donc bien, un contacte physique.
-Je viendrais te voir bientôt. C'était même, déjà prévu.
-Oh ? Fit-il, intrigué.
-Ton anniversaire ... tu veux quoi, comme cadeau ?
-Que voudrais-tu m'offrir ? fit-il, en souriant.
-Je ne te connais pas assez pour le savoir, c'est pour ça, que je te le demande ... bien que ce ne soit que la première fois que je te vois, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours.
-C'est normal, Aria. Nous sommes liés par le sang. Je pense que tu comprendras mieux, lorsque tu me verras devant toi... mais revenons à mon anniversaire. Ta présence, en elle-même, serait un véritable cadeau, pour moi !
Je le dévisageais encore, sans doute pour bien imprimer ces traits, dans ma mémoire.
-Es-tu marié ?
Il secoua la tête :
-Je n'ai jamais trouver de compagne. Tout comme toi, j'ai un passé assez spécial. Disons simplement que celle que j'ai aimé de tout mon coeur, est morte avant que je n'ai pu le lui confier.
-Désolé...
-Ne t'en fais pas, cela c'est produit il y a longtemps.
-Qui était alors, la femme, au téléphone ?
Je jouais la grosse curieuse indiscréte, mais je voulais satisfaire ma curiosité.
-Ma secrétaire. Une Sicarius Noir, pourquoi ?
-Une Sicarius de l'envie ?
-Oui, c'est exacte. Tu as l'air de connaître un peu mieux notre monde, à présent !
-Il faut dire que Dom Aegil posséde une véritable mine de savoir, chez lui ! D'ailleurs, as-tu un lien, avec lui ?
-C'est à dire ? De famille ? Oui, avec toi. Sinon, Vesna est une amie d'enfance, ainsi que ta grand-mère, Kara.
-Kara ? Mon père ne m'a jamais parler d'elle, à part qu'elle était Sicarius et qu'elle s'est marié à un chasseur.
-Je trouve que, niveau caractère, tu lui ressembles beaucoup ! Aussi imprévisible et en quête de savoir. Elle était capable de tout, pour satisfaire sa curiosité !
Il avait un regard nostalgique, tandis que je me sentais rougir.
-Tu pourrais me parler d'elle ?
Il posa une main sur ma tête, fixant un mur :
-Plus tard, peut-être. Aria, il va falloir qu'on y aille, c'est le moment.
De quoi parlait-il ?!
-As-tu oublié ? Tu m'as demandé de rendre ce qui j'ai pris à Lily, n'est-ce pas ?!
Je sursauta.
J'étais tellement excité et curiseuse de rencontrer mon père Sicarius, que j'en avais oublier Lily !
Je me leva en hochant la tête :
-Que dois-je faire ?
-Te rappel-tu de l'apparence qu'avait ta porte, lorsque tu allais dans son monde ?
-Oui.
Il m'amena vers l'un des murs.
-N'essaye pas d'entrer dans le mur, effleure-le seulement en imaginant ta porte, reliant vos mondes intérieurs.
Mon chat se mit sur mes pieds.
-Descend de là ! m'exclamais-je, en riant.
Le Roi bleu se pencha et pris mon chat dans ces bras.
Celui-ci n'émit aucun rejet, se collant joue contre joue à son porteur.
Je remarqua, soudain, qu'alors que le Roi bleu, était vêtu d'une cape, semblable aux ombres des anciens, tandis que je n'étais habiller que d'une tunique blanche.
Mais ce n'étais pas le moment de s'éparpiller !

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant