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Après avoir passer une nuit blanche, a ressassé cette journée étrange, mon réveil me fit comprendre qu'il était l'heure de se lever. Quoi qu'ils en pensent, j'irai au collège ! Je me prépara rapidement. Depuis que je m'étais enfermer dans ma chambre, je n'en était pas sortit. Le pire, c'était que personne n'était venu me voir ! Tout le monde avait l'air de se ficher pas mal de ce que je pensais ou ressentais de tout ça ! Je mis mes baskets, mit mon sac bien caler sur mes épaules, et ouvrit la fenêtre. Je ne voulais pas que quelqu'un me dises quoi que ce soit. Je n'avais pas la force de me disputer avec quelqu'un ! Ma chambre était au premier étage. Je descendis le plus silencieusement possible, en me tenant à la gouttière. 

Une fois en bas, je couru le plus loin possible de cette maison. Le bus arriva pile à l'heure au collège. Tess me vit la première :

- Bonjour...Qu'est ce qui t'arrive ? C'est quoi ces cernes ?

Je lui fis un pauvre sourire. Elle compris tout de suite que ça avait surement un lien avec les chasseurs et ne me questionna plus. Oui, je ne sais même pas comment cet horrible conseil, qui ne me connaît pas à bien pu penser que j'irai raconter des choses à mes amis ! Avec eux, il y a une chose sur lesquels on s'était mit d'accord : on parle de tout, sauf ce qui concerne les chasseurs.

Je m'assis à ma place. Camille me salua et me lança un regard, rempli de question :

-Est-ce que ça à un lien avec la venue de ton frère hier ? me chuchota t'elle seulement.

-Oui et non...répondis-je, vaguement.

-Comme cela ? me demanda la prof qui venait de commencer son cours.

Je bafouilla une excuse et repartit dans mes pensées. Sans savoir pourquoi, je repensa à ce qui s'été passé 5 ans en arrière.

J'étais là, déprimer. Deux semaines avant, le conseil m'avait annoncer que je ne pourrais jamais être chasseuse. Deux semaines que j'avais passer en boule, dans un coin de ma chambre. J'avais dû affronter la nouvelle toute seul. Je ne voulais parler à personne. Je ne mangeais que très peu. Personne à cette époque ne se préoccuper de moi. Mon père et ma mère partaient toujours en mission et n'étaient presque jamais à la maison. Axel passé son temps à m'ignorer. Ma grande soeur, Laura, la deuxième de la famille, avait été envoyer à l'autre bout du monde pour une mission. Le premier qui c'était aperçu de ma déprime, c'était Eren. Mais il n'avait pas su comment s'y prendre. De ce fait, il s'est apparemment tourner vers celui qui fut son maître, Gordon. Il ne faisait, alors, pas encore parti du conseil. Celui-ci, vint me retrouver alors que j'étais au bord de la mort, surement. Car lorsqu'il me vit, j'étais dans un très mauvais état. Le visage de mon frère, à ce moment là, est encore gravé dans ma mémoire. Le reste est flou. Gordon me parlais mais je ne sais plus de quoi. Ce qui suivit, par contre, c'est que celui-ci me prit avec lui, dans sa maison et s'occupa de moi. Il m'avait lavé, habillé et nourrit. Il le fit, jusqu'à ce que je redevienne à peu près normal. Eren passait me voir de temps en temps. Lorsque Gordon se rendit compte que j'allais mieux, il me demanda ce que je voulais faire. De mes réflexions d'enfants je lui répondit "Je vais tuer tout les membres du conseil et mourir" ou quelque chose comme ça... Ce qu'il m'avait répondu était encore encrée en moi. Il m'avait giflé, pour commencer :

- Tu n'as que 10 ans et tu penses déjà à mourir ! Je peux comprendre le fais que tu en veuilles au conseil, mais de là à vouloir les tuer ! Réfléchit, c'est toi qui mourra en première ! (il réfléchit) J'ai un plan à te proposer qui pourrait t'enlever tout ces sentiments négatif, acceptes-tu de l'entendre ?

J'avais fais "oui" de la tête. Il m'avait alors proposé de m'entraîner aux art martiaux et m'initier au renforcement de soi et l'enfermement des émotions. Je n'avais pas tout compris à l'époque, mais j'avais accepter, ne sachant pas quoi faire d'autre. De ce fait, je fus éduquer et héberger pendant un an chez lui. J'étais retourner à l'école. Je recommençais à vivre, mais avec moins d'insouciance. Au bout d'un an, toutes mes émotions négatives avaient été enfermer au fond de mon coeur. C'est là qu'il me fit rentré chez moi.

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant