Re : Birth - Tome 2

- 𝙲𝚑 𝟺𝟽 - 憎しみと変化 -

{Trad : Haine et changement}

[Pdv Omniscient]

Après une nuit plus calme mais pas beaucoup plus confortable, effectivement le canapé n'est pas idéal, elle se sentait malgré tout reposée.
Iruka et Hayano avaient étés très gentils de l'accueillir chez eux, elle comptait bien leur rendre dès qu'elle le pourrait.

Après un rapide café, les trois amis sortirent et se rendirent au travail en passant par le parc du centre ville.

La matinée s'écoula plutôt calmement, le tour des patients, quelques pansements et un passage du côté des urgences en renfort plus tard, les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans le bureau.

-Oh je suis déjà épuisée... murmura la directrice en s'affalant sur la chaise.

-Tu devrais prendre des congés... Soupira son assistante en jetant un oeil dans un dossier.

-Tu rigoles ? Je sors de convalescence, je n'ai pas le temps pour ça... elle sortit un briquet et alluma une cigarette.

-Sérieusement ? Tu ne vas pas fumer dans ton bureau quand même ?!

-Mon établissement, mes règles. On en a déjà parlé...

Elle se leva et alla à la fenêtre pour regarder le village en l'ouvrant au passage pour aérer.

-C'est de toujours autant de l'abus de pouvoir... Grogna la rousse en venant à ses côtés.

-Je crois que... j'en ai plus rien à foutre...

Soudainement, elle se mit à tousser violemment. Elle regarda la cigarette qui brûlait avant de l'écraser et de la mettre dans le cendrier sur son bureau sous le regard d'Hayano qui n'y comprenait rien du tout.

-Me regarde pas comme ça enfin... je sais pas, ça m'a dégoûtée... Dit platement la verte.

-Mais j'ai rien dit ! Tu te sens bien au moins ?

-Mmh... un peu nauséeuse mais c'est depuis deux jours, j'attends que ça passe...

-Tu veux que je te fasses un test cancer ?

-Mais j'ai pas de cancer enfin ! Sois pas ridicule je t'en prie... Elle ricana, pour elle cette évocation était stupide.

-J'aimerais quand même que tu fasses une pause...

-Ça va... j'ai compris... je vais m'arrêter pour aujourd'hui... de toute façon j'ai des gens à aller voir...

La plus jeune n'en attendit pas pour littéralement la mettre dehors.

Niseko pouffa de rire, parfois le comportement de la Nara l'amusait beaucoup.

Elle se rendit au bar à Dango où elle y croisa sans surprise Anko, elle échangea un moment avec elle.

-Toujours avec tes boulettes de riz Anko, attention à ta ligne tout de même... Ricana t'elle en s'asseyant.

-T'en fais donc pas, c'est excellent pour la santé ! Répondit sa coéquipière avec un sourire en coin. Qu'est-ce qui t'amène dans le coin, ça fait un moment que je ne t'avais pas vue...

-Oh, pas grand chose... j'avais juste envie de parler à de vieux amis...

Suite à cet entrevue, elle alla au terrain d'entraînement de l'équipe d'Ebisu pour voir son ancien partenaire.

-N-niseko ? Que tu as changée ! En bien je veux dire ! Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu !

-Je sais... j'ai pris une journée de repos... je me suis dit que je devrais l'utiliser pour aller voir tous ceux que je n'ai pas eu le temps de saluer récemment...

Avec lui aussi elle parla un certain temps, ainsi qu'aux Gennin de l'équipe, Konohamaru, Moegi et Udon...

Ensuite elle décida d'aller voir Hana, au domaine des Inuzuka, où elle fut accueillie, comme toujours, par des léchouilles baveuses mais affectueuse de la part des trois chiens d'Hana.

Suite à toutes ces visites, elle rentra chez elle. Étrangement, elle n'eut plus peur. Elle se fit à manger seule et rangea son appartement avant d'aller prendre une douche.
Mais au lieu de ça, elle bloqua un long moment devant le miroir.

« Je ne te connais pas... qui es tu ? »
Se demanda t'elle à elle-même.

Elle sentit une sorte de haine grandir en elle. Une haine si forte que son poing se serra face au reflet.
D'un coup violent, son poing heurta le miroir qui vola en éclats.

Elle alla récupérer un kunai dans ses affaires et saisit fermement ses cheveux. Malgré son poing en sang elle coupa mèches après mèches de sa chevelure verte qui jonchait maintenant le sol du salon.

Elle voulait changer car son reflet lui rappelait trop la personne qu'elle était.