Re : Birth - Tome 2

- 𝙲𝚑 𝟷𝟽 - 解散 -

{Trad : Dissolution}

[Pdv Omniscient]

-Hein ?! Comment ça senseï ?!

-Récemment il s'est produit certaines choses qui vont me prendre du temps et... de l'énergie... de l'énergie je n'en ai plus en l'occurrence.

-Mais... Murmure Chogo

-Les filles... je ne vous l'ai jamais vraiment dit ou vraiment montré mais... je suis réellement fière de vous...

-Senseï...

-Vous avez fait des progrès impressionnants en très peu de temps, j'aurais aimé vous voir encore évoluer et grandir malheureusement... la vie en a décidé autrement.

-Arrêtez ça sonne comme un adieu Niseko-senseï...

-Heh... je ne sais pas si s'en est... je ne suis plus en mesure de prendre en charge votre entraînement, je ne vous suis plus d'aucune aide... aussi votre enseignement sera confié à un Senseï compétent, j'y veillerai personnellement.

-Vous nous abandonnez ? Demande Matsuri en grimaçant.

-Prenez le comme vous voulez... si cet "abandon" vous donne l'envie d'avancer alors oui je vous abandonne... je veux simplement votre bonheur... J'ai quelques conseils avant de partir...

-Partir ?

-Je vais juste prendre un peu de temps pour moi, on ne se reverra pas avant un certain temps.
Bon... Chogo, tu es intelligente est investie, tu apprends vite et sais mettre beaucoup de sérieux dans les notions que tu apprends, prends confiance en toi et ose faire ce que tu as à faire d'accord ?

-B-bien... elle commence à pleurer un peu.

-Matsuri, tu es le maillon fort de l'équipe, tu permet au groupe d'être soudé. Tu es très réfléchie et mature, tu as su t'améliorer en endurance et ta rapidité sera un atout. Mais évite de te précipiter et prévois toujours un plan B...

À ce moment précis un shuriken arrive dans le dos de la Jonnin qui l'arrête immédiatement.
Elle le tend ensuite à la métisse en souriant avant de lui frotter affectueusement les cheveux.

-Pour toujours avoir un atout supplémentaire dans ta manche...

-Compris senseï...

Suite au discour émouvant de leur professeur, les deux gennin se jetèrent dans les bras de cette dernière qui ne réagit pas tout de suite mais finit par leur rendre cette étreinte en se retenant de pleurer

Finalement elles en avait vécu des choses et elle mentirait si elle disait qu'elle ne s'était pas attachée à elles.
Devoir les laisser était un déchirement mais elle savait qu'elle n'aurait vite plus la force de les aider et préférait les savoir entre de bonnes mains.

Quand elles se séparèrent, la verte prêta particulièrement attention à leurs expressions respectives. Chogo pleurait et semblait penser à toute sorte de choses. Matsuri pour sa part était plus déçue et légèrement angoissée.

-Bon, il est temps pour moi d'y aller... je suis sûre que vous ferez de superbes med-nin...
accrochez vous et...même si quelque chose semble vain ou sans espoir... puisez dans vos esprits pour vous en sortir.
Rien n'est insurmontable, donnez vous les moyens d'y arriver.
On se reverra... j'ai hâte de voir ce que vous accomplirez. Soyez fières d'avoir été ma plus grande fierté.

Elle disparu dans un coup de vent après ses mots, les laissant au beau milieu du terrain.

Suite à cela, elle se rendit à la falaise. C'était l'endroit où Kakashi l'avait rencontré la seconde fois, l'endroit où il lui avait sauvé la vie, l'endroit ou il l'avait empêché de faire une énorme erreur.
En bref, cet endroit symbolisait beaucoup et avait une vraie signification.

Très vite elle laissa couler une larme en fixant l'horizon, s'asseyant au bord de la falaise en laissant pendre ses jambes dans le vide. Niseko resta un long moment seule ici avant de se faire interrompre par un voix familière.

-Eh bien Nise... je t'ai connu plus souriante...

-Anko ? Que fais tu ici ?

-J'ai appris pour Kakashi, je t'ai cherché un moment tu sais... je pensais que tu aurais besoin de quelqu'un. Et puis Iruka est stressé, il n'aime pas l'idée que tu sois seule. Avoue t'elle en pouffant.

-Je vois, merci beaucoup... C'est vrai que c'est pas la joie...

-Il est donc partit...

-Mhh.

-Tu veux te changer les idées ?

-Je ne suis pas contre...

-Dans ce cas, viens, on se rappelle du bon vieux temps. La brune s'assit à côté d'elle et s'allongea dans l'herbe.