Chapitre XXXVI

Depuis le début
                                    

Léna, sers toi de tes pouvoirs afin de trouver une source d'eau fraîche dans les environs.

Je fermai les yeux et me concentrai. Je visualisai cette rivière qui me permettrait de m'hydrater et le résultat arriva aussitôt.

– Il y en a une à quelques pas de là. Je sens l'odeur de l'eau me chatouiller les narines. Le vent souffle dans les environs et cela favorise le courant. Je le sens d'ici.

Je suis impressionnée, Léna. Ne perdons pas une seconde et mettons nous en route !

Je me remis sur pied et époussetai mes vêtements afin de retirer la poussière et la mousse qui s'accumulait. J'attrapai un bâton près de l'arbre sous lequel je me trouvais et décidai de m'en servir pour me soutenir. Cela soulagerait, au moins le temps de cette étape, mes membres engourdis.

Arrivée à destination, je ne perdis pas plus de temps et m'approchai du petit ruisseau. Je me baissais au sol, ma chevelure secouée par le vent, et plaçai mes mains comme un récipient. J'approchais l'eau fraîche de mes lèvres gercées. Cela me dit immédiatement du bien. Le liquide coulait dans ma gorge desséchée, de mon gosier jusqu'à mon estomac. Une fois abreuvée, je me remis en route. Cette escale ne fût pas un luxe car je semblai de nouveau au paroxysme de ma force, prête à repartir de plein pied dans cette montagne ardente.

Pense à toi en premier Léna. Je ne veux pas que tu te mettes en danger inutilement. Si tu te sens fatiguée, arrêtons nous et repose toi.

Je fis la sourde oreille. Il n'était pas question de s'arrêter, j'avais encore tant de kilomètres à parcourir. Je voulais arriver au plus vite à cette colline et en finir avec toute cette histoire.

Léna, c'est trop te demander de penser à ta santé mentale avant tout. Ne fais pas semblant de ne pas m'entendre. Je ne veux que ton bien, tu sais.

Je soupirai. J'étouffais un bâillement et du constater, à contre cœur, qu'elle avait raison. J'ignorais  quelle heure il était, mais j'eus soudain l'impression de m'écrouler sous le poids de mes jambes.

Il est normal que ce long périple t'épuise. Repose toi. Tu dois avoir faim aussi, je pense.

En effet, mon ventre criait famine depuis un petit moment déjà. Comme toujours depuis que j'avais quitté ma maison et fui en forêt, mes repas se constituaient de plantes, de céréales que je trouvais et, parfois même de la viande lorsque je chassais des petits animaux. Bien sûr, cela n'était que très rare et je savourai ces rations autres que végétales qui me permettaient de varier mon alimentation. Anastasia m'avait appris à dénicher les plantes les plus riches en nutriments et en énergie. Je me nourrissais aussi de végétaux pauvres en fibres et minéraux car l'eau pure prélevée à sa source remplissait mes besoins non assurés par mes portions de repas.

Au dessus de ma tête, le ciel s'assombrissait. La nuit commençait à recouvrir progressivement les nuages qui m'avait accompagné aujourd'hui. Mes paupières se firent de plus en plus lourdes. Une fois que je fus rassasiée, Anastasia s'éclipsa, comme à chaque fois que la fatigue intervenait. Je me couchais ensuite sur un lit de branches et de feuilles, confectionné durant mon repas. Le cœur léger, je m'endormis, tandis que les hiboux débutaient leur vie nocturne.

~🌙~

Coucou !

Comment ça va ?

C'était un petit chapitre de transition, assez pauvre en action je l'avoue mais la suite se fera plus mouvementée haha

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