chapter 1

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Célia, nerveuse, refermait derrière elle, heureuse et stressée

Elle n'avait que vingt-trois ans, étudiante en médecine

Normalement, elle devrait être en cours, mais tout n'avait pas été rose pour elle

Elle venait de perdre ses parents et se retrouvait désormais seule, ayant pour héritage, cette énorme maison.

Seul enfant de monsieur et madame Nelson, américains vivants en Russie.

Célia était une très belle femme assez appréciée dans son quartier, grâce à sa bienveillance et sa manie d'aider tout le monde

Elle pouvait être une grande boule d'énergie quand elle le voulait, mais n'avait pas assez confiance aux autres pour avoir des "meilleures amies", comme avaient toutes les jeunes femmes de son âge.

Que des connaissances assez sympa qu'elle respectait et aimait, mais pas plus, préférant tout garder pour elle seule.

Célia était une grande fille aux yeux vert océan, brune, avec des formes dont elle avait hérité de sa grande mère paternelle, brésilienne.

Sa mère le lui rappelait tout le temps et aussi son père, tant elle ressemblait à la mère de celui-ci. Elle les aimait tant, mais il avait fallu qu'ils lui soient retirés.

Elle avait tant pleuré que maintenant, en y pensant, elle souriait légèrement, se promettant de les rendre fières tôt ou tard.

Ce matin, elle devait se rendre sur ce qui allait être son lieu de travail dans pas longtemps

Elle appréhendait beaucoup la journée, parce qu'elle avait en quelque sorte besoin d'argent et si ce travail n'était pas pour elle, elle se verrait obliger de vendre la maison de ses parents, pour une plus petite.


Rien qu'à y penser, son cœur en était meurtri, car c'était SA maison, avec tous les souvenirs de ses parents là-dedans.

Elle souffla un bon coup pour évacuer le stresse, les ondes négatives et put voir la voiture qui était censée l'emmener à son nouveau travail, arriver.

Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, mais savait que la personne chez qui elle allait travailler avait de l'argent, vu à combien elle était payée pour faire la cuisine.

Elle vit la voiture garer près d'elle, avant qu'un homme en costume assez grand, ne sorte pour lui ouvrir la portière.

Galant.

C'est son rôle Célia... dit la voix de la raison, la ramenant sur terre.

- Bonjour mademoiselle... la salua le chauffeur, lui aussi en costume

- Bonjour... répondit-elle de sa voix douce et sur ces salutations, brève, ils prirent la route pour une destination qui lui était encore inconnue.

Cette voiture était si luxueuse qu'elle commençait à se demander qui était vraiment son employeur, parce que n'importe qui ne pouvait pas s'acheter une voiture aussi grande, avoir un chauffeur, et un garde assis devant... pensa-t-elle, sans pour autant aller plus loin.

Elle allait le savoir très bientôt, se dit-elle, en s'adossant un peu plus sur les sièges passagers et même eux, semblaient si doux et si moelleux.

On aurait dit qu'ils avaient été faits avec la plus douce matière de coussin qui puisse exister

- C'est si bon... murmura-t-elle pour elle-même, alors que l'air conditionné sortait, se faisait sentir de plus en plus, et ce ne serait certainement pas elle qui allait s'en plaindre.





Une demi-heure plus tard, alors que Célia ne voulait même plus sortir de cette voiture, elle put voir la voiture prendre un virage.

C'était très désert par ici, pouvait-elle voir, mais elle n'en tint pas compte, voulant profiter de ce luxe.

Sûrement quand on arrivera je le saurai...

Et sur cette pensée, elle ferma les yeux, préférant penser un peu ou faire semblant de cogiter...





Dwaine comme à son habitude, était dans son bureau en route pour le travail. Il était dans l'architecture et faisait partie des architectes les mieux payés du continent.

En vérité, Dwaine avait toujours rêvé d'être architecte, mais son père, voulait plutôt qu'il prenne les rênes du grand cartel et comme il le lui avait promis sur son lit d'hôpital, il la respecta.

Il s'était bâti un empire dans le domaine de l'architecture à tel point, d'ouvrir une école en architecture pour les jeunes qui s'y orientaient et à vrai dire, il en était fier. Comme tout homme milliardaire, Dwaine VOLOD avait son caractère qui ne trompait pas.

Dwaine par description, était un homme grand, d'un mètre quatre-vingt-treize, avec toute la masse qu'il faut, les yeux marron très foncés qui devenaient noirs quand il s'énervait, très beau, âgé de trente-trois ans et à la tête du cartel depuis quatre ans, sans être connu.

Le fait de faire dans l'invisible n'était pas dû à la peur, ça non, mais plutôt au fait que si tous, savaient qu'il était le Mexicain, il n'allait plus pouvoir faire ce qu'il aimait réellement, c'est-à-dire, l'architecture, donc il fallait mieux faire dans la dentelle, du moment où tous les cartels savaient leur territoire et savaient où vendre leurs marchandises, il n'y avait aucun soucis.

Dans sa chambre, il entendit taper et avant même de congédier la personne, vit son meilleur ami rentrer. À vrai dire, il n'y avait que lui pour venir à pareille heure dans sa chambre

- Alors ? Bien ou bien ? Lui demanda Vlad tout souriant, sachant que les matins, il ne fallait pas déranger Dwaine

- Bien, quand tu attendras que je te permette d'entrer, avant de le faire... répondit Dwaine pince-sans-rire, alors que Vlad ne lui accordait même pas un semblant de regard, préférant voir ce qui passait à la télévision.
Vlad, il y a cette même télé dans ta chambre... dit Dwaine sous un ton exaspéré

- Moi, c'est ici que je veux voir... répondit simplement Vlad comme un enfant

- Ce n'est pas possible comme tu peux être un gamin quand tu t'y mets... dit Dwaine en sortant, prêt pour sa journée de travail

- Bonne journée chéri, entendit-il dans le couloir, ce qui étira ses lèvres dans un semblant de sourire, sachant que cela venait de Vlad

Vlad Lemo était un bel homme de la même corpulence que Dwaine, à un âge près, car lui avait, trente-deux ans.


Il avait des cheveux châtains et des magnifiques yeux clairs.


C'était lui, qui représentait le Mexicain un peu partout et aussi enfantin qu'il pouvait être, il avait la main aussi facile à appuyer sur la détente.

Tous le connaissaient pour cela donc, le craignait beaucoup

LE MEXICAIN Where stories live. Discover now