WONDERLAND [woosang]

14. Qui coulent

gqourehiurhiz je vais aller manger avec ma pote mais je posterai aussi Clothes et Couleur Mensonge aujourd'hui, j'ai fini les chapitres depuis plus d'une semaine mais j'ai pas trouvé le temps pour les poster roziehfqzogihrzifrg

bref

VOILA

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Yeosang

Après avoir renvoyé violemment Wooyoung, je claque ma langue contre mon palais, agacé, tout en plongeant ma main dans mes cheveux pour tirer doucement dessus. Quand je suis sur les nerfs, faut croire que ça me calme.

Disons que recevoir un message de Jiwon après des mois, c'est pas forcément la chose qui me met de meilleure humeur. Et faut croire que Wooyoung en a payé les frais. Je me sens à la fois désolé, et à la fois je ne le suis pas.

Je n'ai jamais dit que j'étais une bonne personne, alors à quoi bon agir comme quelqu'un de bien.

J'ouvre la porte et croise le regard de mon père, qui ne semble pas vraiment étonné que je rentre si tôt. Il me salue en continuant à s'activer pour la cuisine et la table, et je le rejoins rapidement après avoir ôté mes affaires. J'allume l'eau pour la mettre dans la casserole, et le calme environnant est brisé par mon père qui entame la conversation d'un ton avenant :

- Qui était dehors ?

Je me renfrogne et réponds sèchement :

- Personne.

- Quelqu'un qui te fait réagir comme ça, ce n'est pas « personne ». Mais si tu ne veux pas en parler, pas de problème. Je suis là si tu en as besoin.

Je reste concentré sur l'eau que j'éteins après avoir en mis suffisamment, puis je mets la casserole sur le feu, sans répondre à mon père. Même s'il a réussi à maintenir sa tête en dehors de l'eau, ça ne veut pas dire que je veux l'assommer avec mes problèmes insignifiants.

Une fois la table mise et le repas achevé, il me demande d'aller chercher mes sœurs. Je monte les escaliers et je toque d'abord chez Yoojung. Un silence me répond, alors je décide de tenter ma chance à la porte de Soyoung. Elle l'ouvre et m'adresse un sourire :

- J'arrive. C'est rare que tu manges avec nous p'tit Yeo.

Je hoche la tête, conscient que je ne suis pas très souvent présent le soir. Mais demain, j'ai un examen, et je voulais rentrer plus tôt pour pouvoir réviser.

On s'attable et on commence à manger dans un silence habituel et plus vraiment inconfortable.

C'est dans ces moments-là que je me demande juste quand est-ce que ça a commencé.

Quand est-ce que ça s'est brisé ?

Qu'est-ce que j'aurais pu faire, à ce moment-là, pour éviter qu'on se déchire tous et qu'on s'abîme ?