23

2.3K 133 61
                                    

| Tu veux me faire croire que tu seras toujours là, et, moi, je fais semblant de te croire pour pas te faire de mal. |
______

❃

Deze afbeelding leeft onze inhoudsrichtlijnen niet na. Verwijder de afbeelding of upload een andere om verder te gaan met publiceren.

Moi : maman...

Je n'arrivais même pas à parler plus, à dire d'autres mots.
Je suffoquais à cause des quelques larmes qui roulaient sur mes joues.
Je sais, je suis un homme et je ne devrais pas pleurer. Encore moins pour quelques choses qui est de ma faute, mais je n'arrivais pas à me retenir, ni même à faire semblant.
Je n'ai même pas pleuré lors de la mort de mon frère. Sûrement, parce que je m'y étais préparé...

Maman : mon fils, qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : elle est morte, elle est plus la. Elle m'a laissé...

Maman : Quoi ? Qui ? Qui est morte Naïr.

Moi : Dounia...

Quand j'ai prononcé son prénom, ma voix s'est totalement brisée...

Ma mère ne parlait plus. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait.

Moi : elle est morte à cause de moi. Je l'ai tué.

Maman : c'est qui cette Dounia. Il s'est passé quoi Naïr ?

Moi : elle s'est ouvert les veines...

***
Elle en avait marre de plus comprendre. Elle a donc raccroché en me disant qu'elle prenait la route pour me rejoindre ici.

Je ne savais pas quoi faire en attendant ma mère. Je suis donc resté allongé sur le dos, dans le salon avec la veste de Dounia sur mon torse.

Le temps me paraissait long. J'avais l'impression d'être allongé ici depuis trois jours. Mais ma mère a fini par vite arriver.

Elle m'a directement pris dans ses bras.

Maman : désolé d'être partie...

Moi : elle aussi elle est partie, mais définitivement...

Maman : explique moi.

Moi : je crois que j'étais attaché. Non... Je l'aimais. Mais bon, j'avais un honneur à tenir, je ne pouvais pas abandonner. Surtout trop de fierté pour baisser les bras !

Elle ne répondait pas. Elle se contentait de m'écouter et de me laisser finir.

Moi : je suis trop mauvais maman, j'ai fais trop de mal autour de moi. Elle était attachée.

J'ai serré sa veste dans mes mains.

Moi : j'en ai profité. J'ai profité de sa faiblesse pour la souiller. Je lui ai dit que c'était un pari après. Puis je me suis enfoncé en lui envoyant un message. Je l'ai détruite avec de simples mots mis à la suite les uns des autres. Mais j'avais besoin de le faire, c'était une façon pour moi de me défaire d'elle, une façon de me rassurer, une façon de contredire mon cœur... Tu sais où sa mère l'a retrouvé ?

Maman : dit moi...

Elle parlait d'une toute petite voix. J'étais dans un piteux état, elle devait se douter que cette histoire n'est pas bien terminé.

Moi : dans la baignoire *rire* les poignées en sang. Tu t'en rends compte maman ? J'ai tué la femme que j'aime...

...

Deze afbeelding leeft onze inhoudsrichtlijnen niet na. Verwijder de afbeelding of upload een andere om verder te gaan met publiceren.
[2] - Les âmes ont fané - NaïrWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu