Je suis un garçon et je suis amoureux de lui.

Chapitre huit "Prend soin de lui"

Antoine p.d.v.

- Antoine, c'est bien ça ?

J'hoche la tête.

- Je ne veux pas te faire du mal, ne t'inquiète pas, ria-t-elle. Je veux seulement te dire quelque chose. Samuel est une personne sensible.

<<Tu es la première personne qui entre dans sa vie, comme ami, et qui reste aussi longtemps. En plus, tu l'aimes. Pas seulement ami, mais beaucoup plus. J'ai vue dans tes yeux les étoiles lorsque tu le regardais. Je t'en prie, prend soin de mon petit fils. Je suis sûre que tu croyais que j'allais te dire que ce n'est pas bien. Au contraire. Je vais t'avouer un truc. Je suis moi-même attirer vers les femmes, mais je ne dis rien. De toute façon ce ne sert à rien au point où j'en suis ! Alors j'accepte ce que vous êtes. Qui vous êtes. Samuel est mon trésor. Mon petit cœur. Il vient toujours me voir, chaque matin... Il m'a toujours aidé, aimer. Alors quelqu'un lui doit remettre la pareille et je suis sûre que c'est Dieu qui l'a décidé. Que c'est lui qui m'a dit de tout te dire ceci. Tu as été choisi quelque part et je dois dire que quelqu'un a fait un bon choix, dit-elle avec un petit sourire. Promets-moi que, tout ce que je t'ai dit, va rester entre nous. Je ne veux que personne le sache, même pas Samuel.

- Je vous promet.

- Merci beaucoup, dit-elle en murmurant. S'il te plait, n'oublie pas, prend soin de lui.

Je ne savais quoi dire. Elle m'avait dit tout ça... comme ça. J'ai écouté chacun de ses mots. Je ne pouvais pas croire qu'elle soit comme... nous ? Enfin, qui ressent quelque chose pour une personne du même sexe.

Cette femme est juste incroyable. Je voyais, lorsque qu'elle me parlait, ses yeux tout vitrés de larmes. Elle tient énormément à lui. Samuel aussi tient à elle.

Je ne sais pas comment je dois prendre tous ses mots. Elle m'a dit de promettre de ne rien dire à personne. Je vais tenir ma promesse. Pour elle. Je ne la connais pas du tout, mais je lui faisais confiance et elle aussi. Je ne veux pas couper ça.

Je dois avouer que c'est étrange à dire.

Samuel est remonter puis une infirmière à demander à Hélène, la grand-mère de Samuel, pour aller passer des examens.

En sortant, Samuel m'a, bien-sûr, demander ce qu'elle m'a dite.

- Je ne peux pas te le dire.

- Mais pourquoi ?

- Je ne peux pas. Elle me l'a fait promettre... Et je ne veux pas briser sa confiance.

Je sentais qu'il n'était pas trop d'accord, mais j'avais promis. Une promesse, c'est une promesse. On ne les brises pas.

- D'accord...

- Je suis désoler, dis-je mal-à-l'aise.

- Ne t'inquiètes pas.

Je me mets en avant de lui et, comme je suis un peu plus grand, j'ai un avantage. Je mets doucement mains sur ses joues et l'embrasse.

Ce que j'aime lorsque je l'embrasse, ce sont tous les petits papillons qui volent dans mon estomac. Je l'avais déjà ressenti, mais jamais autant.

- Je t'aime. Putain, je t'aime. Ce n'est pas normal, lui dis-je entre deux baisers.

- Je t'aime aussi. Trop même.

Je l'embrasse à nouveau.

- Aller... mes parents maintenant.

- Maintenant ?

- Ou peut-être demain ?

- C'est toi, lorsque tu es prêt.

- Maintenant. Comme ça, tout va être terminer.

- D'accord.

On se dirige vers chez lui. Ses parents sont là. Lorsqu'il voit les voitures dans le parking, sa main se crispe. J'essaie de le calmer le plus possible en flattant sa main avec mon pouce.

- M'man ? P'pa ?

- Tu es sûre que tu veux que je sois là pendant que tu leur dis ? je chuchote.

- Sûr et certain.

- D'accord.

Dans le salon des parents y sont. Sa mère, en voyant nos mains enlacées, sourit.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi souris-tu comme ça ?

- Regarde.

Son père sourit à son tour. Je croyais qu'il allait le prendre super mal !

- Et bien ! Quoi dire de plus que ; Bienvenue dans la famille, jeune homme !

it ZUp