Chapitre sept "Coming out?"

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J'ai décidé d'allé avouer à mes parents pour mon orientation sexuelle. J'en ai parlé avec Antoine. Je veux qu'il vienne avec moi.

- Hé, je vais le dire à mes parents.

- Quand ?

- Tout à l'heure... Et tu peux venir avec moi ? Ça me va donner un genre boost...

- Bien-sûr, me dit-il avec un sourire qui semblait, malheureusement, triste et m'embrasse.

On décide de partir un peu après notre petite conversation.

Ce que j'aime de mes parents, c'est qu'ils ne sont pas homophobes. Ils ont des amis gays, alors j'ai, oui, peur de leur réaction, mais j'ai confiance qu'ils ne vont pas me rejeter.

- J'ai changé d'idée ; je vais en parler à ma grand-mère avant..., je lui dis en marchant.

- Tout va bien aller.

- J'espère, dis-je en arrivant à l'endroit.

On entre, on ne se tient pas par la main, même si je veux, je m'en empêche.

- Bonjour, c'est pour qui ? me demande la femme avec un sourire trop faux.

- Hélène Dupuis.

- Troisième Étage, chambre 320.

- Merci.

Je le sais bien où est sa chambre. Je viens chaque jour.

- Bonjour grand-maman.

- Oh, bonjour, me dit-elle avec son plus beau sourire.

- Comment tu vas ?

- Très bien. Tu me présente ?

- Heu... Oui. Antoine, voici ma grand-mère. Grand-maman, je te présente Antoine, mon... petit ami...

J'avais hésitez à le dire. J'espère qu'elle va bien le prendre.

- Et bien, bonjour Antoine ! Je suis contente de faire ta connaissance.

- Oui, moi aussi.

- Samuel, tu veux bien aller me chercher quelque chose à manger, s'il te plait ? Un paquet de croustilles, mes préférés.

- Bien sûr.

- Merci, mon cœur.

En fait, elle ne veut pas de croustilles, elle veut parler à Antoine. J'espère seulement que c'est en bien.

Je prends l'ascenseur, même si c'est ma plus grosse phobie.

À la cafétéria, je prends le paquet, le paie et remonte.

- Le voilà.

- Merci, beaucoup.

- Je suis vraiment heureuse pour vous deux.

- Heu... Merci..., dis-je sous le choc.

- Toc, toc. Bonjour Mme Dupuis, comment allez-vous aujourd'hui ?

- Très bien.

- Bonjour, les garçons. Malheureusement, je vais devoir vous demandez de quitter, Mme Dupuis...

- Je t'ai déjà dit de m'appeler Hélène.

- Hélène..., dit l'infirmière en nous regardant. Bref, elle doit aller pour des examens.

- D'accord, au revoir grand-maman.

Nous quittons l'établissement. J'ai hâté de savoir ce que ma grand-mère a dit à Antoine...

Je suis un garçon et je suis amoureux de lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant