- Vous ferez attention à vous, avec votre histoire d'interview. N'allez pas faire de mauvaises rencontres, vous devriez peut-être vous faire accompagner par votre mère ou votre père.
- Ne vous inquiétez pas. Tout est organisé.

Ma mère ne sort plus de chez moi depuis des années et mon père pleure en cachette dans la salle de bains. Voilà ce que j'aurais dû lui dire.
D'un trait définitif, Monsieur Jeon m'aurait rayé de la liste.

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Gare de Choryang, j'y vais souvent, le mardi ou le vendredi, quand je finis les cours plus tôt. J'y vais pour regarder les trains qui partent, à cause de l'émotion, c'est un truc que j'aime bien, voir l'émotion des gens, c'est pour ça que je ne rate jamais les matches de foot à la télévision, j'adore quand ils s'embrassent après les buts, ils courent avec les bras en l'air et ils s'enlacent, et puis il y a aussi les émissions d'argents (dans le livre c'est: Qui veut gagner des millions mdrr), il faut voir les filles quand elles donnent la bonne réponse, elles mettent leurs mains devant leur bouche, renversent la tête en arrière, poussent des cris et tout, avec des grosses larmes dans leur yeux. Dans les gares, c'est tout autre chose, l'émotion se devine dans les regards, les gestes, les mouvements, il y a les amoureux qui se quittent, les mamies qui repartent, les dames avec des grands manteaux qui abandonnent des hommes au col relevé, ou l'inverse, j'observe ces gens qui s'en vont, on ne sait pas où, ni pourquoi, ni pour combien de temps, ils se disent au revoir à travers la vitre, d'un petit signe, ou s'évertuent à crier alors qu'on ne les entends pas.
Quand on a de la chance on assiste à de vraies séparations, je veux dire qu'on sent bien que cela va durer longtemps ou que cela va paraitre long (ce qui revient au même), alors là l'émotion est très dense, c'est comme si l'air s'apaississait, comme s'ils étaient seuls, sans personne autour. C'est pareil pour le trains à l'arrivée, je m'installe au début du quai, j'observe les gens qui attendent, leur visage tendu, impatient, leurs yeux qui cherchent, et soudain ce sourire à leurs lèvres, leurs bras levé, leurs mains qui s'agitent, alors qu'ils s'avancent, ils étreignent, c'est ce que je préfère, entre tout, ces effusions.

Bref, voilà pourquoi je me trouvais Gare de Choryang.
J'attendais l'arrivé du TER de 16 h 44, en provenance de Séoul, c'est mon préféré parce qu'il y a toute sorte de gens, des jeunes, des vieux, des bien habillés, des gros, des maigres, des mal agotés et tout.
J'ai fini par sentir que quelqu'un me tapait sur l'épaule, ça m'as pris un peu de temps parce que j'étais très concentré, et dans ce cas-là un mammouth pourrait se rouler sur mes baskets, je ne m'en rendrais pas compte.
Je me suis retourné.

- T'as pas une clope?

Il portait un pantalon kaki sale, un vieux blouson troué aux coudes, une écharpes Banetton comme celle que ma mère garde au fond de son placard, en souvenir de quand elle était jeune.

- Non, je suis désolé, je ne fume pas. J'ai des Hollykook chewing-gum à la menthe, si vous voulez.

( Quelle merveilleuse marque de chewing-gum! Cimer Alberto pour ton idée xd)

Il a fait la moue, puis m'as tendu la main, je lui ai donné le paquet, il l'a fourré dans son sac.

- Salut, je m'appelle Hoseok. Et toi?
- Moi, c'est Namjoon...Kim Namjoon.

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First chapitre.

Je tiens à dire que je vais plus m'investir sur ce livre que l'autre, car celui-ci est beaucoup plus facile à écrire mdrr.

Grrrr, Monsieur Jeon, le plus beau professeur du lycée !

Sinon j'espère qu'il vous a plus et on se dit bye bye, parce que je suis fatigué, j'écris ce chapitre à 4 h 00 du matin, et je peux vous dire qu'écrire 1000 mot dans la même soirée, c'est très mais alors très très chaud!

Kiss kiss les baloches!

Non je rigole...

Hihi!






















Kiss kiss les bouffons!

C'est plus rigolo...

☁︎ jefaispitierjesais

La suite dans XX temps⬇➡

𝐖𝐡𝐲 𝐇𝐨𝐬𝐞𝐨𝐤 ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant