en cette année 1976, remus avait besoin de sentir son cœur battre plus que jamais. il avait les yeux fermés, et le cœur ouvert à l'allégresse.
━━ IL VOLAIT LES ÉTOILES DU MONDE POUR ÊTRE LE SEUL TÉMOIN DU SOURIRE DE SIRIUS.
hp fanfiction
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1 octobre 1976 poudlard,,
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«where is my mind?»
DEUX ADOLESCENTS étaient assis près du lac, couchés dans l'herbe fraîche des doux jours d'automne. Ils paraissaient songeurs, chacun perdu dans le regard de l'autre. L'un possédait une grosse masse de cheveux noirs qui lui retombait sur les épaules, un nez retroussé et une forme de visage olympienne. L'autre était plus petit, les cheveux d'un châtain clair, des yeux en amande et une cicatrice donnait à ce jeune homme un petit côté aventurier. Leur connivence semblait former un petit cocon intime et muet tout autour d'eux, et il devait être dix ou onze heures du soir, tout au plus, quand le châtain vint enfin briser le silence.
— j'ai peur, Sirius, lança le plus frêle des deux. j'ai peur des autres. Je sens leurs yeux rivés sur moi absolument tout le temps. Heureusement que tu es là pour moi, et que tout à l'heure, lors de ma transformation, tu étais là. Je ne peux pas cesser de me demander ce que je ferais si jamais les gens découvrent ma réelle nature ?
— tu pourras toujours les manger, s'exclama ledit Sirius, avec un clin d'œil sympathique.
Le lycanthrope lui donna un faible coup de pied qui fit ricaner fougueusement son ami. Leurs épaules étaient désormais collées l'une à l'autre, et Sirius esquissait un faible sourire, annihilant toute forme de moquerie.
— je n'avais jamais remarqué à quel point ton visage était couvert de tâches de rousseur, Rem'. Et je t'assure, c'est plutôt mignon, lança le valeureux Black, dont les traits du visage semblaient s'être édulcorés.
Les joues de Remus prirent une couleur rose. Depuis quelques temps, il recevait de la part de son ami de laudatifs compliments, dont il ne savait par quoi répondre. Sirius, de son côté, qui semblait s'être débarrassé de son habituel comportement luciférien, recherchait constamment le regard gêné du châtain. Son regard à son égard s'était métamorphosé depuis quelques jours : le jeune garçon qui était replié sur lui-même était devenu une sorte de poupée de porcelaine auquel il devait apporter une attention toute particulière. La moindre parcelle de son corps était devenu une sorte de trésor pour Sirius, et qu'il souhaitait protéger coûte que coûte. Il ne savait que faire face à ce sentiment nébuleux, et le pensait factice.
