À la gare, Anne Shirley et Lidzy Willow attendaient l'arrivée de M Cuthber. Lui et sa soeur les avaient adoptés toute les deux.
......
Et si il n'y avait pas que Anne a la gare se jour la.
*Anne with an e*
⚠️ le thème et les personnages, sauf ceu...
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Des arbres, des arbres et encore des arbres. Il n'y avait que ça à perte de vue. J'avais beau essayer de me concentrer sur eux, je ne pouvais pas. Entre le stress que j'avais causé par la rencontre qui allait peut-être changer ma vie dans quelques heures, et la fille rousse en face de moi qui ne cessait pas de parler sans s'arrêter, ni même pour reprendre son souffle, ma tête brune était prête à exploser. De plus Mme Spencer s'était endormie je ne pouvais donc pas me sauver de cette situation.
- D'ailleurs comment t'appelles tu ? Me demandait la rousse.
Je tournais ma tête vers elle.
- Elisabeth, Elisabeth Willow. Mais appelle moi Lidzy.
La rousse me regardait comme si j'étais Shakespeare en personne, des étoiles dans les yeux.
-Lidzy ? Comme le surnom d'Elizabeth Bennet dans Orgueil et préjugés ? Me demandait elle.
Je souriait légèrement amusée devant son attitude.
- Je suppose, répondais-je.
- Tu supposes ?! S'exclamait-elle, faisant se retourner tout le wagon vers nous, et réveillant Mme Spencer au passage.
-Anne ! Un peu de tenue je vous pris, la gronda notre accompagnatrice.
Anne s'excusait auprès d'elle avant de se concentrer à nouveau sur moi et de se mettre à chuchoter.
- Tu n'as jamais lu Orgueil et préjugés ? C'est un classique.
Je secouait la tête d'un mouvement négatif, avant de retourner à ma contemplation des arbres.
...... Flashback
Lidzy était assise dans la cuisine aidant les servantes à faire le repas des personnes qui l'avaient adopté, enfin, engagé. Ces gens là n'avait rien d'une famille pour elle, la première fois qu'elle était arrivée ils lui avaient bien fait comprendre que la seule chose qu'elle aurait le droit de faire était les corvées.
Interdiction d'aller à l'école, de se faire des amies, de vivre.
M. Cooper était entré dans la pièce, chose qu'il n'avait jamais faite. Et avait regardé Lidzy avec tellement de méchanceté qu'elle en avait encore des frissons.
- C'est toi, qui a volé des livres de ma bibliothèque, avait-il affirmé.
Affirmé, pas demandé car il n'a laissé à Lidzy aucune chance de se défendre. Il lui avait agrippé violemment les cheveux l'avait pousser sur la table, puis avait pris une poêle qui traînait à côté et l'avait battu avec.
Lidzy, elle, encaissait juste les coups comme d'habitude. Elle n'avait pas volé ses livres, à quoi ça lui aurait servis de toute façon elle ne savait pas lire.
