Sur ce, je pars vers l'hélicoptère le plus proche de nous et grimpe dedans. Je tends la main à Thomas pour l'aider à monter et laisse se débrouiller Kalissa qui refuse ma main, certainement par fierté. On ne peut pas changer totalement une personne, pensais-je en haussant les épaules nonchalamment L'hélicoptère décolle nous emportant pour la énième fois vers ce que j'appelle à présent l'île de la mort.

Après que quelques équipes aient sautées, je repère une petite ville qui semble prometteuse et fait donc signe à mes deux compères de sauter. Je m'élance dans le vide, aussitôt suivi par Kalissa et Thomas. Je lève la tête et me rend compte que deux autres équipes nous suivent dans cette ville. Je me dirige vers le centre de la ville quand soudain une bourrasque de vent m'emporte aux abords, me séparant au passage de mes deux compagnons. Il va falloir que je me débrouille pour survivre face aux concurrents et j'espère qu'ils arriveront à se débrouiller sans moi. Le vent s'est calmé et je peux de nouveau me diriger. Je choisis une maison en dessous de moi et me pose sur le balcon du premier étage. Heureusement, comme toujours, la porte est ouverte et je rentre sans souci. Je ne perds pas de temps et coure dans la pièce la plus proche. Il s'agit de la salle de bain, je fouille alors le placard au-dessus du lavabo et y trouve de nombreux pansements et médicaments. Je cherche dans un autre placard et y trouve un tas de grandes serviettes. J'en attrape une et y vide la pharmacie dedans, en fait un baluchon et part dans la pièce suivante. Cette fois je me retrouve dans une chambre toute simple avec un lit, un bureau, un placard et une table de nuit. Je tente d'ouvrir le tiroir du bureau, mais celui refuse, étant fermé à clé. Bon, fouillons le reste. Je me dirige vers l'armoire, l'ouvre et la vide de son contenu, rien de bien intéressant. Je poursuis avec la table de nuit et y trouve un poignard que je cache au niveau de la taille. Par instinct je soulève l'oreiller et y découvre une petite clé. Je la prends et essaye sur la serrure du tiroir du bureau. Bingo ! J'ouvre et y vois un joli petit révolver qui est le bienvenu. Bon j'ai fait une bonne pioche avec cette maison. Reste plus qu'à espérer que Thomas et Kalissa s'en sortent aussi bien. Je croise les doigts et me précipite au rez-de-chaussée.

Je dévale les escaliers en deux temps trois mouvements et atterris dans la salle à manger. Sur la table se trouvent des cahiers de cours éparpillés. Que s'est-il donc passé ici pour qu'il ait tout laissé en plan ainsi ? Je m'interroge vraiment, mais me dépêche. Je repère le sac de l'enfant, le vide et y fourre ma trousse de soin de fortune. Je passe rapidement dans la cuisine pour essayer de trouver de la nourriture, par chance je trouve une boîte de macaronis au fromage. Je la mets également dans mon nouveau sac et me dépêche de partir dans le jardin pour trouver un passage plus sûr pour rejoindre mes amis. Le jardin, tout comme la maison, est plutôt modeste. Il est entouré de barrières en bois, heureusement devant l'une d'entre elle se trouve un tas de bois qui me permet de passer par-dessus la barricade en montant dessus. J'atterris dans un autre jardin en friche, similaire au précédent. En face se trouve encore une barrière, mais pas de tas de bois cette fois, je vais essayer d'en arracher une planche, mais je pense que je ne vais pas avoir d'autre choix que de passer par la rue principale même si cela s'avère dangereux. Il faut que je les retrouve. Alors que je suis en train de tirer avec les mains sur l'un des barreaux en bois, j'entends au loin un coup de feu. Je dois me dépêcher de les rejoindre, au diable la prudence la vitesse est plus importante. Je décide de me diriger vers les coups de feu et me déplace en passant sous les porches de chaque maison, courant en étant baissé pour éviter de me faire voir par les fenêtres et tentant de me protéger sur le flanc droit. Je cours aussi vite que je peux dans cette posture, commençant à m'essouffler. Les coups de feu continuent de retentir. Toujours au même endroit. Puis des cris. Heureusement je ne reconnais ni la voix de Thomas ni celle de Kalissa. Vite, vite. Il y a deux autres équipes en plus de la nôtre je ne dois pas crier victoire trop tôt. Je cours sans m'arrêter, tant pis pour la douleur que me provoque le manque de souffle, il faut que j'y arrive le plus rapidement possible. Les coups de feu finissent par être proches, je décide donc de rentrer dans la maison devant laquelle je suis pour me mettre à l'abri le temps de repérer l'ennemi.

La Mort Infinie  #Laink et TerracidWhere stories live. Discover now