Chapitre 25

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Septembre 2019

Le lendemain matin, je me réveillai avec une notification venant de la part de Christopher. Je ne m'y attendais tellement pas que je m'asseyais d'un coup, ce qui avait eu comme conséquence de réveiller les filles qui dormaient paisiblement. J'ouvrais le message sous les regards incompréhensifs de Lara et Vanessa. « Je suis vraiment heureux de t'avoir revu hier soir, je ne m'étais pas rendu compte d'à quel point tu m'avais manquée. Ça te dirait qu'on aille se boire un verre prochainement ? »

JE. Oh. Mon. DIEU. Je regardais les filles puis me mettais à sourire comme une idiote avant de retomber sur mon lit avec un coussin sur mon visage pour étouffer mes cris de joie. Je lançai mon téléphone aux filles pour qu'elles comprennent enfin ce qui m'avait rendu si heureuse, bien qu'elles en avaient certainement eu une vague idée.

- Tu comptes lui répondre quoi ? me demanda Vanessa, un peu dubitative de ses bonnes intentions.

Je savais qu'elle ne l'appréciait pas et qu'elle ne l'avait jamais apprécié, malgré tous ces efforts pour le cacher, mais j'étais reconnaissante de l'intérêt qu'elle portait à toute cette histoire.

- Je sais que je devrai le faire patienter, me faire désirer et en temps normal je l'aurai fait...Mais est-ce mal de vouloir foncer la tête la première ?

- Non ma chérie, je te comprends et je crois que j'aurai fait pareil finalement...répondit Vanessa.

- Je crois que moi aussi et puis, tu as attendu assez longtemps alors saisis ta chance et tu verras bien où tout ça te mènera.

Je souriais toujours de plus belle et décida de suivre leurs instructions. « Ça m'a fait plaisir à moi aussi. Oui volontiers, tu auras une vague idée de quand tu voudrais qu'on se voit ? » « Demain ? » Il ne lui avait même pas fallu une minute pour me répondre, mais contrairement à lui, je prenais un peu plus de temps pour réfléchir puis envoyai « C'est parfait 😊 ». Nous avions donc rendez-vous le lendemain, vers les quatorze heures, dans un petit café proche de chez moi et nous savions, autant lui que moi, que mon appartement était habité uniquement par moi en ce moment. Est-ce que cette tentative de le ramener chez moi était-elle trop rapide ? Certainement. Mais, est-ce cela qui m'en empêchera ? Absolument pas. Comme me l'ont dit les filles, j'ai assez attendu et aujourd'hui, au vu de mes sentiments à son égard, j'étais bien prête à mettre toutes les chances de mon côté.

Les filles partirent peut après les quatorze heures et en ce qui me concernait, je décidai de faire un peu de rangement dans l'appartement. Je ne savais pas vraiment qui pourrait venir à l'intérieur dans les prochaines vingt-quatre heures et que ça me permettrait également de mettre mes idées aux claires. Je lançai la musique et m'y attelai pendant environ deux heures. Une fois tout nettoyé, j'étais épuisée, surtout que je n'avais pas beaucoup dormi la nuit passée, mais je n'étais pas d'humeur à gaspiller cette fin de journée à dormir alors je me mettais à écrire. Pour être honnête, ce jour-là, l'inspiration ne m'était pas venue. J'avais plutôt pour habitude d'écrire lorsque je me sentais triste ou morose, mais aujourd'hui, j'étais heureuse. J'aurai pu écrire sur ce bonheur, mais je ne voulais pas me projeter en me faisant de fausses idées concernant notre rendez-vous du lendemain. Pour finir, je décidai de mettre un film, puis un autre, et encore un autre jusqu'à ce que mes yeux se fermaient petit à petit devant l'écran.

******

Après m'être réveillée plus d'une fois dans la nuit j'avais fini par me déplacer dans mon lit pour cause d'un début de mal de dos. Je me réveillai officiellement aux alentours de midi. Il me restait donc suffisamment assez de temps pour manger un morceau et me préparer. J'avais fini de me préparer juste à temps et avais opté pour une blouse blanche avec un débardeur noir, un jeans noir classique et une paire de converse, quant au maquillage, j'étais partie sur quelque chose de léger et discret. Je ne voulais pas en faire trop, je voulais juste essayer d'être moi-même, c'était uniquement comme ça que je pouvais voir s'il appréciait réellement la personne que j'étais.

Un jour, peut-être.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant