Debut des cours

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Point de vue de Fadila
Nous sommes lundi du début des cours j'ai passé le week-end à nettoyer et ranger l'appartement et j'ai fait des courses avant de partir mon oncle m'avait laissé une sommes d'argent et m'as fait comprendre que je recevrai une somme pareil chaque mois et je trouvais ça largement suffisant. Le campus n'était pas très loin de la maison alors le matin j'ai pris une moto et je pense que le soir je vais marcher à pieds histoire de visiter un peu la ville. J'ai mis une de mes habituelles longues robes cette fois si en tissus brodé l'une des plus belle que je possède et j'ai mis un voile car je ne pense pas être prête à sortir sans voile.
Une fois au campus il était 7h45 du matin je cherchais la salle A102 où on n'était sensé avoir cour de cytologie selon le programme qu'on nous avait envoyé par mail. Je vis de loin un groupe d'étudiants dont les visages était familier j'imagine que je les avait aperçu lors du concours. Tout le monde était tellement différent de moi les filles avaient de belle chevelure des pantalons pour les unes et des jupes moulantes pour les autres toute à part quelques unes étaient maquillées elles étaient tellement jolie chacune avec leur téléphone en main moi j'avais même pas voulu sortir avec le mien car je sais pas à quoi ça devait me servir et je devai me concentrer sur mon objectif réussir. Les garçons quant à était regroupé dans un coin où il discutaient tout en regardant les filles en face d'eux. Il s se connaissait déjà tous alors j'ai compris que ça sera difficile pour moi de m'intégrer.
Je souffle un bon coup et j'avance vers la salle tout le monde me regardait en murmurant; à ce moment là je me suis sentie mal j'ai compris à quel point nos différences peuvent conduire à des actes de stigmatisation. Pourquoi murmurait-il? Ne suis je pas une fille comme elles toutes ? Tout ce que j'ai fait c'est baissée ma tête et essayer de passer inaperçu même si je sais que tous me jugeait juste par mon habillement, peut être même pour ma religion et tout ce que ça impose... à ce moment une des filles de rapproche de moi.

La fille : bonjour hadja.

Je ne sais pas pourquoi son appellation m'a touché d'autant plus que elle l'a dit avec un ton moqueur . Je sentis les larmes monter mais je ne sais par quel miracle j'ai pu le retenir. Je continuais alors d'avancer l'air de rien . Je l'entendis alors crier derrière mois.

La fille: mais je voulais juste te demander ce que tu fais là... après tout y'a place c'est à la cuisine à préparer pour ton mari.

A ce moment là j'ai pas pu me retenir une larme puis deux ont roulés sur ma joue. Les autres ce sont mis à rire . Oui en venant ici j'avais un seul objectif celui de réussir mais là je peut vous l'assurer à ce moment précis je ne me sentais pas à ma place . Je suis entré dans la salle toute les places du devant était prise il ne manquait plus que les places du derrière puisque j'avais plus de choix je me suis assise derrière dans un coin près du mur. Il était 8h quand le docteur qui donnait ce cour est arrivée tout s'est très bien passé et le cour était tellement fluide. Il nous a annoncé que on finira cette semaine et on n'aura un contrôle continu le lundi qui suit. Avant qu'il ne sorte des étudiants de cinquième années sont entrés pour nous parler d'une fête qu'ils organisaient ce samedi en notre honneur et dont le passé coûtait 5000fr mais bien évidemment cela ne m'intéressait pas.
Il est environ 18h30 et je suis à la maison j'ai pris une douche et j'entrepris de préparer le couscous sauce combo comme repas du soir . Une fois que j ai terminé je m'apprêtais à manger quand mon téléphone sonna et c'était ma tante .

Moi: allô tati

Ma tante : Fadila! Comment tu vas? Comment était ta première journée ?

Je lui ai raconté à quel point mon cour était intéressant mis à part ce petit incident avec cette fille au début des cours.

Ma tante : je suis ravie bon je te laisse. J'imagine que tu dois être fatigué. Bonne nuit.

Moi: bonne nuit tati!

J'ai fini mon repas et j'ai directement révisé et je me suis couché aux environs de 22h30. Je devais me réveiller tôt Demain matin pour pouvoir avoir une place devant.

Esclave de la tradition Where stories live. Discover now