IX/ Première sortie

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Par un beau jour, Mary décide de sortir sa "bête", et une fois son navire, le Queen, sorti de son garage du Moby Dick, elle hissa son propre pavillon pirate.
Mary D. Bonny, la Pirate des Sept Mers faisait désormais partie de ce monde.


Je mon sabre à ma ceinture, et je dirigeais le Queen vers cette île, qui, selon les cartes du Moby Dick, se nommait Cheruby.

De loin, elle semblait avoir une forme de croissant de lune, avec une large baie à l'eau azur, qui contrastait avec le bleu profond de l'océan.

Le croquis de l'île me le confirma.


Après quelques manœuvres pour retourner le Queen, je jetais l'ancre dans la baie, et j'accostais sur cette île à l'apparence paradisiaque.

L'air était doux et chaud, et le soleil brillait là haut dans le ciel.


Je  mis pied à terre, et fis un petit tour sur l'île, avec mon sabre à la ceinture, parce qu'on est jamais trop prudent.


Selon la carte toujours, cette île était sous la protection de Barbe Blanche, mais connaissant la Marine, c'est pas ça qui allait les empêcher d'accoster sur l'île.

Il y avait également une montagne plus au moins au centre de l'île avec un petit village, plus haut dans les terres.


En chemin, je me retournais pour apercevoir mon navire, et j'aperçus au loin le Moby Dick qui accostais dans la baie, à l'opposé de mon bateau.

Un petit garçon d'environ une dizaine d'année le vit s'enfuit en hurlant :

" DES PIRATES !!! ON EST ATTAQUÉS !!!"

J'allais vers lui.

" Dis petit ... "

Il s'arrêta et se tourna vers moi :

petit : " Vous êtes qui vous ? Pas une pirate j'espère ! "

" Je suis une touriste fauchée. Dis pourquoi tu pars en courant ?"

nain : " C'est des pirates !"

" Tu sais que c'est Barbe Blanche qui vient d'arriver ?"

nabot : " Quoi ? Barbe Blanche ? L'homme le plus fort du monde ? Mais comment tu le sais ?"

" Tu n'as pas vu son bateau en forme de baleine blanche ?"

gamin : "..."

" Barbe Blanche est un gentil pirate. Il ne fera pas de mal à ton île."

Edward Elric [pour ceux qui ont la ref xD] : " tu promets ?"

"promis !"

sale gosse : " dis la vieille ! "

- bruit de quelque chose qui se brise -

cul rouge (se dit de quelqu'un sur qui on peut tirer au canon, qui est canonable) : " tu as l'air d'être gentille Madame, alors tu veux bien m'aider ?"

" Ça dépend. Pourquoi ?"

profiteur : " Tu peux me payer des nouvelles chaussures ? Les miennes sont trop moches !"

" T'as pas écouté ce que j'ai dit tout à l'heure ? Je suis fauchée ! J'ai pas un rond ! Tu piges ?
Et puis, elles sont pas si terribles tes pompes !"

Il sortit un couteau de nul part et m'attaqua.

gibier de potence (qui mérite d'être pendu) : " Ta prime fera la peine sale pirate !"

Son couteau frôla mes joues et je reculai juste à temps pour l'évitais puis je le mis au sol avec une balayette et le retournait à terre en lui faisant une clé de bras.

Il lâcha son couteau qui tomba au sol.

Ouf ! Un peu plus et j'avais à nouveau des cicatrices !

" Tu te trompe gamin. J'ai pas de prime. Ça sert à rien de me tuer.
Et en plus, je suis très propre !"

capon (lâche) : " Menteuse !"

" Crois moi si tu veux.
Mais je te conseille pas de me traiter de menteuse, si tu tiens à ton bras bien sûr."

capon : "..."

Je le lâchais :

" Allez file ! Et que je ne t'y reprenne plus."


Je passais mon pouce sous ma gorge en mimant le fait de couper la gorge.

Je passais mon pouce sous ma gorge en mimant le fait de couper la gorge

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[nda: cette image est géniale, isn't it ?]


"Si j'apprends quoi que ce soit à ton sujet, t'es mort gamin. Pigé ? "

Il acquiesça avant de se relever et de s'enfuir en courant.


Je ramassais le couteau du bout des doigts, luttant contre un vieux traumatisme et allait vers l'unique boutique du village, passant devant le bar où les hommes de Barbe Blanche chantaient et buvaient de tout leur soûl.

Dans la minable et minuscule échoppe du village, une vieille dame m'accueillit, mais prit peur en voyant le grand couteau.

" Ne vous inquiétez pas Grand-mère ! J'aimerais venir l'échanger, si c'est possible."

La vieille était terrorisée : "Ne vous approchez pas de moi !!!"

Je plantais le couteau sur le comptoir et lui dit :

" Vous me croyez maintenant ? Je ne veux pas vous faire du mal !"

La vieille s'enfuit en hurlant dans l'arrière boutique.

Je sortis en soupirant.


C'était pas la première fois que les gens avait peur de moi et s'enfuyait en courant, mais une première sans mes cicatrices.

Je suis si terrifiante que ça ?

L'appel de la mer [en pause]Where stories live. Discover now