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Alina's mind.

Je marchais silencieusement dans le noir,Le ciel était plutôt sombre cette nuit

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Je marchais silencieusement dans le noir,
Le ciel était plutôt sombre cette nuit.

Je marchais doucement et aucun d'autre bruit si ce n'est que le bruit des mes chaussures ne venait me déranger.
Je marchais le long de la forêt près de chez moi.

Yemir ne m'avait rien fait, il m'avait juste utilisé tout ce temps pour son plaisir personnel. Moi qui croyait que je pouvais enfin tourner la page.
J'avais ramenée plus tôt dans la journée Mila a l'hôpital, elle était elle aussi très choquée de ce qu'il s'était passé.

Yemir m'avait clairement humilié devant tous le monde mais pas autant que Kai.
Je n'aurais jamais pu croire le revoir après trois longues années. Pour moi, il était clair qu'il était loin de moi, j'étais sur de ne plus jamais le voir et même si j'étais un jour amené à le croiser par pur hasard. Je ne ressentirai plus rien à son égard.

J'avais pu développée quelques sentiments pour Yemir, de l'attachement, de l'habitude, mais ça s'arrête là.

Il m'était impossible d'aimer un homme autant que j'ai aimée Kai. Il n'était plus dans mes pensées, enfin c'est ce que je croyais.

En réalité, il était toujours quelque part dans mon coeur. Dans un endroit bien profond qui ne gênerait pas, dans un endroit lointain mais toujours très proche à moi. Je n'y pensais seulement pas.

Il en avait rien à foutre que je crève, je crois que c'est ça qui m'a le plus blessé. Je sais qu'il ne pourra pas être éternellement derrière moi mais le voir si indifférent, je n'en avais pas l'habitude.

J'avais essayée par tous les moyens de me détacher de lui mais je n'y arrivais pas. Le destin nous réunissait quoi qu'il arrive.

Je m'installe sur un petit banc, il faisait noir, je souhaitais être seule car c'est quand je suis seule que je pouvais complètement me lâchée.

Mes larmes coulaient automatiquement, ça faisait longtemps que je n'avais pas pleurée avec autant de sincérité. Mon cœur pleurait cette nuit, il pleurait, il avait mal. Mon corps entier souffrait.

—Tiens.

Je relevai la tête et voyais la dernière personne sur qui je pouvais imaginer croiser.
James Kim.

Il me tendait un mouchoir, et s'assit à côté de moi.

—J't'observe depuis cinq minutes et j'ai jamais vu quelqu'un chialé aussi fortement que toi. Dit-il.

Je souris intérieurement, même si sa remarque n'était pas forcément gentille.

—Pourquoi Alina Markov se retrouve seule ici ?
—Je devais m'isoler.
—À cause de Kai ?

Je ne répondais pas, il savait déjà de tout façon.

—T'sais moi j'ai été le premier à voir que vous vous aimiez vraiment beaucoup. Dit-il.

Il me fixait dans le blanc des yeux, ce qui me déstabilisait.

—Mais j'ai aussi été le premier à vous voir séparer. Et j'ai tout fait pour. Continua-t-il.

Je ne dis rien, je me contentais seulement d'écouter. De tout façon, je n'avais rien à dire.

—J'te pose cette question sérieusement. Tu veux aller où avec un type qui tue des gens, qui leurs broient leurs organes et qui les revend ?! Répond j'veux vraiment savoir.

—C'est pas ce genre de choses que je regarde moi... Et puis par amour on peut changer. Répondis-je.

Il rigola bruyamment, ce qui me fit sursauter.

—Tu crois vraiment que Kai pourrait tout arrêter pour toi ? Lâcha-t-il. Il a un contrat qui le liera toute sa vie au QG. Il est destiné à faire ça toute sa vie, et c'est pas l'amour qui va lui faire tout changer.

—Surtout que l'amour c'est une vraie perte de temps. C'est éphémère, c'est beau au début mais ça s'arrête là. Continua-t-il.

—C'est pas quelqu'un qui n'y connaît rien qui va en tirer des conclusions, je t'assure que t'as faux. Dis-je.

—Et bien, toi qui a connue l'amour. Cite moi un seul moment de bonheur que ça t'as rapporté après le départ de Kai ?

Je ne dis rien, il n y en avait pas. Je n'ai fait qu'être malheureuse après son départ.

—Voilà. Tu ne sais pas répondre car j'ai raison. Tu as été heureuse les premiers jours et encore je pèse mes mots car votre amour interdit te mettait énormément de barrières dans ta relation.

—Alors dit-moi ce que je dois faire, toi qui est si instruit dans ce domaine !

—Ce que Kai t'as toujours demandé de faire. Oublie le et passe à autre chose.

—Vous pensez que c'est si facile ? Je le revois toujours d'une façon alors comment je suis censée faire ?

—Tu sais aimer quelqu'un c'est pas dans nos capacités de contrôler mais des fois on aime les mauvaises personnes. Kai n'est pas fait pour toi.

Il se leva et une autre silhouette se rapprocha de nous.
Le principal concerné était aussi parmi nous.
James s'en alla et c'est Kai qui prit sa place.

—Alina Markov, une fois de plus.

Il fixait le ciel qui était très foncé. Il se pointait encore une fois devant moi sans une once de dignité.

—C'est moi le psychologue, pas James. Dit-il.

—Pourquoi t'es venu si t'en as rien à faire que je crève ? Dis-je brutalement.

—Parce-que tu me ralentis dans mes projets.

Il ne m'avait pas regardé une seule fois depuis qu'il était venu. Il avait cette facilité de m'ignorer.

—J'peux rien faire d'une femme qui a un gosse et qui a réussi à trouver l'amour auprès d'un autre. Qui lui même t'as trahit si j'peux me permettre.

Il commençait déjà son air méprisant, il savait trouvé les mots pour m'énerver.

—Mila est ma nièce pour info.

—Ça ne me regarde pas ça, t'étais prête à fondée une famille avec Yemir. Et pour te dire j'étais pas contre ça justement je voulais te voir avec lui pour l'éternité pour éviter que tu me gênes.

—Comment t'as fait pour passer à autre chose si rapidement. Dit-le moi que je me l'applique aussi.

—J'ai pas eu besoin de quelque chose, mon clan m'a montré que je ne t'ai jamais tellement aimé.

Et il prononçait chaque mot comme s'il me parlait de sa journée. Chaque petit mot me poignardait mais ça il ne le savait pas.

—Allait Alina je vais y aller. Dit-il en se levant.

—Si tu désires tant que je t'oublie je vais le faire mais à une seule condition.
—Hmm?

Je me levais à sa hauteur et l'enlaçait dans mes bras.
Je fermais les yeux, il faisait à présent complètement noir et il était difficile d'assimiler quoi que ce soit.

—Juste une dernière fois, c'est ma dernière faveur. Chuchotais-je.

Il ne dit rien, il se laissait faire.
Je respirais profondément son odeur, son odeur qui m'avait toujours hypnotisé.

C'était la dernière fois, demain je regretterais de ne pas en avoir assez profité.

Une dizaine de secondes plus tard il recula en arrière.

—On fait tous des erreurs, c'est pas grave, ça ira. Prend soin de toi la Markov.

« La Markov »

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