Chapitre 62

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Charlie m'attend pour aller en cours alors que je suis toujours sous la douche. Je réfléchissais encore à ce que j'allais faire en voyant Cas, qu'est-ce que j'allais lui dire, ou si même j'irais le voir. Je ne m'étais toujours pas décidé. Au bout d'un moment, Charlie tirait le rideau de douche pour m'en faire sortir.

« Bordel Charlie ?! »

« Oh, ça va ! Bon, tu comptes rester là toute la semaine ou quoi ? »

« Ok ok deux secondes »

On prit un bref déjeuner avant de s'éclipser. Quand nous sommes arrivés aux casiers prendre nos livres, j'aperçus Castiel parler avec Anna. Je le regardant, mon cœur s'agitait de plus en plus. Il posa enfin son regard sur moi et je commençais à paniquer. Je ne savais toujours pas quoi lui dire, mes pensées divaguaient de plus en plus et il ne me quittait pas du regard. Il tenait ce regard inquiet quand quelque chose n'allait pas. Il prit ses bouquins et s'avança, je pensais qu'il allait vers moi, mais dès qu'il fit le premier pas, il regarda ailleurs. M'ignorait-il ? Pendant les cours, je l'observais et je voyais bien qu'il m'évitait, cela m'énerva beaucoup. En fin de journée, j'avais décidé d'aller le voir. Notre relation s'était améliorée, mais il se comportait comme le lendemain de notre rupture, qu'est ce qui n'allait pas ? À la sortie du lycée, je le vis rejoindre ses amis dans la voiture d'Anna, mais je ne pouvais pas le laisser partir, il fallait qu'on parle.

« Cas attend ! »

« Quoi ? Excuse-moi, je dois y aller. »

« Tu vas bien ? »

« Oui oui, t'inquiètes. »

« Non, non, t'es nerveux qu'est ce qui y a ? »

« Je vais bien, lâche moi s'il te plaît ! »

« Lâche-moi ? »

« Oui, on a rompu ! On ne peut pas être ami ! Alors arrête de me parler, arrête d'être toujours dans mon champ de vision !! »

« Comme si c'était ce que tu voulais vraiment »

« Arrête ! »

« Tu ne peux pas savoir à quel point c'est dur de te voir, de te parler tous les jours ! »

« Ah oui, c'est vrai que t'as l'air dévasté ! »

« Non-juste écoute moi ! J'y ai réfléchi et je pense que tout comme moi, tu te voiles la face depuis le début. J'essayais de me convaincre que je ne ressentais rien pour toi, que tu n'étais qu'un gars de passage mais non. Malgré moi, tu ne sors pas de mon esprit et ... j'arrive pas à m'imaginer avec quelqu'un d'autre que toi et je sais que c'est la même chose pour toi. »

« Je ... Voilà pourquoi on ne peut plus être amis »

« C'est vrai on peut pas l'être, mais on ne pourra pas non plus s'éviter, car l'un comme l'autre, on n'en a pas envie ! Alors maintenant, regarde-moi dans les yeux et dis moi que tu ne veux pas être avec moi ! Prouve-moi que j'ai tort ! »

«... »

Il se tenait devant moi essayant de dire les choses, mais n'y parvenait pas. Je voyais mes amis, les siens ainsi que d'autres élèves nous observer, mais je n'y fis point attention, tout ce qui m'importait, c'était lui.

« Dean ... On ne peut pas être ensemble » me dit il.

« On ne peut pas ou tu ne veux pas ? »

« Je... Ça ne pourra pas marcher, je sais que t'as envie d'autre chose, d'autres personnes. »

« Je ne veux pas d'autres personne, ce que je veux, c'est toi !! Toi et personne d'autre ! »

Il baissa ses yeux, je crus voir une larme tomber, mais il s'en alla. Cela ne pouvait pas se finir comme ça ! J'avais raison et il le savait ! Le laisser s'en aller alors que nous pourrions être ensemble, alors que nous pourrions être heureux ! Je ne le supporterais pas ! Alors je courus vers lui.

« Cas attend ! »

« Pourquoi ? Pourquoi tu continues à t'accrocher à moi comme ça !?» Me hurla-t-il

« Parce ce que je t'aime espèce d'idiot !! »

Je l'avais dit, ces mots, ce sentiment que je n'aurai jamais cru pouvoir ressentir. Et je ne le regrettais pas, je le pensais vraiment et ça me fit un bien énorme. Castiel se retourna me dévoilant ses yeux océans, et sans même que j'ai eu le temps de penser, il s'avança, pris mon visage et posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa passionnément. Mon cœur explosa, je n'avais encore jamais ressenti cela. Je mis mes bras autour de sa taille, le monde autour nous observait, mais je m'en fichais. Maintenant, nous étions seuls au monde. Après ce moment précieux, il me sourit, prit ma main et m'emmena avec lui.

I've Got you...Where stories live. Discover now