Chapitre sans titre 5

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            Les pompiers arrivèrent et tentèrent de parler à Maxime, en vain. Ils décidèrent de l'emmener à l'hôpital pour la nuit pour vérifier son comportement. Jordan regarda le camion s'éloigner. Valentin posa sa main sur son épaule.

V : T'inquiètes pas mec. Il en a vu d'autre Maxime. C'est juste une période un peu dure pour lui. Mais explique moi...est ce que tu sais pourquoi il s'est fait larguer ?

J : Non...je sais pas mais...j'ai l'affreux sentiment d'être impliqué dedans...

V : Dis pas de bêtises ! C'est pas ta faute. Toi aussi tu devrais te reposer. Tu as beaucoup pris soin de Max en ce moment et c'est tout a ton honneur, mais si tu ne veux pas finir dans le même état que lui tu devrais te reposer.

Jordan hocha la tête. Il ne voyait plus le camion. Valentin enfourcha son BMX et commença a rouler sur son skatepark. Jordan ne lâchait plus la route des yeux. Il sentait sa gorge se serrer. Il tourna finalement les talons pour se rendre dans sons studio. 

          Maxime entendit soudain un léger bruit. Il avait déjà les yeux ouverts. Étrange...il avait l'impression d'avoir dormi pourtant. Il voulut bouger mais impossible. Il était a bout de forces. Il regarda autour de lui et vit qu'il était dans une chambre d'hôpital. Il ne se souvenait plus de ce qui s'était passé. Il tourna la tête. Il vit son téléphone et tous les souvenirs lui revinrent d'un coup, assez violemment, Lui arrachant de nouvelles larmes. Soudain une infirmière entra et fut heureuse de le voir réveillé.

I (infirmière) : Vous êtes enfin réveillé monsieur ?

M : Ou..oui.

I : Vous rappelez vous des évènements ?

M : J'espère que c'était un rêve...un cauchemar.

I: Malheureusement non, monsieur. Mais nous allons vous garder ici quelques temps car vous faites des malaises fréquents dû à une explosion de sentiments trop intenses. 

M : Ne vous inquiétez pas...je suis pas un sensible. décréta-t-il en essuyant ses larmes.

I : Peut-être mais pour des raisons médicales vous allez rester ici quelques temps.

Maxime la regarda s'en aller. Il détestait qu'on le prenne pour un sensible. Mais il fallait bien avouer qu'avec les derniers événements il avait laissé comprendre qu'il était assez émotif. Il s'endormit la tête pleine de mauvaises pensées incontrôlables.

          A la RedBox, Jordan ne parvenait pas a s'enlever cette idée que le divorce de Maxime était de sa faute. Il voulait créer un nouveau son mais son esprit n'était pas concentrer. Il se sentit rougir en pensant a son ami. Mais il fallait dire que son sourire le faisait craquer. Il repensa au soir où il l'avait aidé et cette pensée le fit sourire. Il savait que ses sentiments envers son meilleur ami avaient changés, mais il refusait de croire que c'était de l'amour. Il savait que Maxime n'aimais pas les hommes. Il ferma les yeux en repensant à Maxime. Il imaginais chaque détails de son visage, chaque détails de ses expressions... Il s'abandonna à ses pensées et rêva tout l'après midi.

         La nuit tombait. Jordan rendit visite à Maxime à l'hôpital. Il frappa à la  porte. 

M : Entrez...

J : C'est moi.. ça va mieux ?

M : Jordan.... soupira Maxime.

J : Tu te souviens de pourquoi tu es là ?

M : ouais..mais je ne préférerai pas.

J : Pourquoi ? Pourquoi elle t'a lâché ?

M : Le...hier...le..câlin...

J : Le câlin ? Hier ?

M : Pour me...rassurer.

J : Mec tu pâli grave là... Tu te sens bien ?

M : Le câlin... filmé...avec toi..

Maxime perdit connaissance. Jordan appela une infirmière qui Lui expliqua que Maxime était très sensible en ce moment et qu'il faisait de fréquents malaises dû aux émotions. Jordan acquiesça. L'infirmière reparti, laissant Jordan impuissant devant son ami, inerte. 

          Maxime se réveilla aux alentours de 22h. Jordan dormait sur une chaise à côté de lui. 

M : Mec..

J : ( se réveillant d'un bond) Max !! Max tu m'as fait super peur ! 

M : Je pense..que tu devrais me laisser...

J : Non je resterai avec toi !

M : Je m'évanouis a cause des sentiments..tu me verras trop souvent comme ça.. l'infirmière a dit que je..passerai des test pour vérifier...si c'était pas une maladie.

J : Max..! Ne dit pas ça ! (En chuchotant) T'as pas le droit d'être malade.

M : Jordan..tu...pleures ?

En effet, une larme voulait sur la joue du compositeur. Il regardait Maxime.

J : T'as pas le droit. Je te l'interdit.

M : Mec, te met pas dans tout tes états... De toute façon c'est que moi...je manquerais à personne... 

J : COMMENT TU PEUX DIRE ÇA ??! hurla Jordan.

Il pleurait et hurlait que Maxime n'avait pas le droit de dire ça, et aussitôt des infirmières et des médecins arrivèrent. Deux d'entre eux firent sortir Jordan qui était totalement hors de contrôle. Il fut placé dans une chambre mitoyenne le temps qu'il se calme, et Maxime fut envoyer aux examens pour dépister une potentielle maladie.

C'est si dur a avouerOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz