Chapitre 5 : The Panic

2K 146 117
                                    

Chapitre 5 : The Panic

La panique

Ce n'était pas en train d'arriver. Non. Non.

Non.

Le cerveau de Tony n'arrivait pas à dépasser ce stade depuis le moment où il avait quitté la salle d'audience et celui où il avait couru jusqu'à la rue. Les journalistes furent sur lui en un instant, mais il fendit la foule – en en poussant quelques-uns en passant – et ils s'écartèrent rapidement. Dégageant le chemin avant d'être les prochaines victimes des bras tremblant de Tony, qui était prêt à pousser Dieu lui-même si ça voulait dire arriver près de son gamin une seconde plus tôt.

La Royce était garée juste à côté du palais de justice, et Happy était appuyé contre la portière de façon nonchalante, un café fumant dans une main et l'autre pressant un téléphone contre son oreille.

- Écoute, je sais ce que j'ai dit, murmurait-il dans le téléphone alors que Tony se rapprochait. Je sais – mais je te l'ai dit, je peux pas prendre de congés en ce moment – je sais qu'on a dit à tes parents qu'on serait là, mais c'est un peu le bordel en ce moment, alors je peux pas juste prendre –

Les yeux d'Happy s'ouvrirent en grand quand il aperçut Tony, courant presque maintenant, qui arrivait vers lui.

- Bébé, il faut que j'y aille – il faut que j'y aille

Il écarta le téléphone de son oreille, l'enfonçant profondément dans sa poche, et jeta son café dans une poubelle proche au moment où Tony le rejoignait.

- Patron, qu'est-ce que – commença-t-il, ses yeux toujours ronds, alors qu'il voyait les paparazzis suivre Tony.

- Les clés, siffla Tony, en ouvrant déjà la portière côté conducteur, et en tendant la main vers lui.

- Quoi – demanda de nouveau Happy, alors que ses yeux faisaient l'aller-retour entre le visage de Tony, les paparazzis et le palais de justice derrière eux. Qu'est-ce que c'est que ce –

- Les clés ! rugit Tony.

Même les journalistes à quelques pas derrière eux sursautèrent. Happy se recula instantanément, ses yeux se fixant finalement sur Tony. Ou, en tout cas, ce qu'il restait de Tony – il était pratiquement sûr d'avoir laissé la majeure partie de ses organes dans la salle d'audience. Il se sentait vide et tremblant.

Ce n'était pas en train d'arriver. Il avait dit que ça n'arriverait jamais. Il avait promis.

Tony ne fut pas sûr de ce qu'Happy vit sur son visage, mais ça devait être suffisant parce qu'un instant plus tard, les clés de la Royce furent dans ses mains et Happy le poussait dans la voiture – en faisant dégager les journalistes qui avaient eu assez de courage pour s'approcher. Un moment plus tard, ils furent tous loin de la voiture – Happy compris – quand Tony s'éloigna du palais de justice et s'inséra dans le trafic de mi-journée de Manhattan.

- F.R.I.D.A.Y., appela Tony, en posant son téléphone sur le siège passager, alors qu'il zigzaguait entre les voitures, à au moins vingt kilomètres heures au-dessus de la limite autorisée.

- Oui, patron, répondit-t-elle immédiatement.

- Midtown Tech. – trouve-moi tout ce qui –

Avant qu'il ait pu finir, l'I.A. commençait déjà à parler.

- Vers 13h12, cette après-midi, des rapports sur des coups de feu tirés à la Midtown School of Science and Technology ont été déposés auprès des autorités voisines. Une présence policière est arrivée à l'école à 13h26. Aucune tentative d'infiltration n'a été faite jusqu'à ce qu'une équipe du S.W.A.T. arrive sur place à 13h39 et prenne d'assaut l'école à 13h43 précises. Après un premier ratissage qui n'a pas permis de prouver la présence de tireurs, le S.W.A.T. a commencé à évacuer les étudiants et le personnel au fur et à mesure que d'autres ratissages étaient effectués –

Give him back to me, or so help me GodWhere stories live. Discover now