Chapitre 4 : The Attack

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Chapitre 4 : The Attack

L'attaque

Tony joua avec ses boutons de manchette pour la millionième fois en dix minutes. Ils étaient bloqués dans les embouteillages depuis une demi-heure, sur le chemin qui les conduisait à la Cour Suprême. Il avait déposé la Civic dans un garage à Chelsea, et s'était glissé dans la Rolls Royce qu'Happy avait garée au bord d'un trottoir dans une rue déserte.

La voiture avança de nouveau, s'approchant de quelques mètres vers la Cour – Tony pouvait la voir à travers la fenêtre, maintenant, mais la foule de journalistes qui se pressait dans la rue faisait que ça leur était presque impossible d'avancer. Tony reposa sa tête sur le repose-tête. Il luttait pour rester réveillé – ce qui n'était pas une sensation nouvelle, mais il trouvait que le manque de sommeil lié à ses activités au laboratoire, et l'épuisement d'être resté debout toute la nuit à imaginer le petit en train de se vider de son sang dans une rue sombre, quelque part, étaient deux choses tout à fait différentes. La première le laissait avec des yeux irrités, mais avec la sensation du travail accompli. La seconde le réduisait à un corps douloureux, nauséeux et au bord de la crise de nerfs, et il ne pouvait simplement pas s'arrêter de trembler.

La porte juste à côté de lui s'ouvrit soudainement, en dépit de la voiture qui avançait toujours lentement.

- Qu'est-ce que – haleta Tony, en se reculant dans le siège et en lançant un regard à Happy, assis derrière le volant.

Son cœur, qui s'était soudainement mis à tambouriner, se calma presque immédiatement quand des jambes bioniques s'assirent juste à côté de lui.

- Je pensais vraiment ce que j'ai dit à propos du baby-sitter, tu sais, dit Tony avec un air renfrogné, alors que Rhodey refermait la porte derrière lui, le cachant ainsi des flashes des caméras qui avaient suivi chacun de ses pas jusque dans la Royce. Je peux rester tranquillement assis dans une salle d'audience – en dépit de ce que toi et le Captain semblez penser.

- Oh, je n'en doute pas, répondit Rhodey, en regardant les paparazzis, qui avaient collé leurs nez contre la fenêtre, à travers la vitre teintée. Je suis plus là pour protéger Ross que toi. Et je pense que Steve est juste un peu tendu, sûrement parce qu'il est bloqué au Complexe toute la journée, ajouta-t-il. Il est nerveux à l'idée que quelque chose arrive et qu'il ne soit pas là pour aider.

Tony souffla, tournant son attention vers les paparazzis alors que les yeux de Rhodey se posaient sur lui.

- C'est Steve maintenant, alors ?

Sans même le regarder, Tony sut que Rhodey lui lançait un regard éloquent.

- Un nouveau départ – c'est ce qu'on avait convenu, non ? dit Rhodey.

Tony haussa les épaules.

- D'ailleurs – même toi tu l'appelles Steve, occasionnellement, continua Rhodey, en attendant clairement sa réponse, son regard fixé sur lui.

- Ouais, ben, ce serait idiot si je jouais les rancuniers, marmonna Tony avec zèle, jouant avec ses boutons de manchette à nouveau. C'est pour ça que je comptais sur toi – mon meilleur et mon plus vieil ami – pour être rancunier à ma place, mais je vois comment c'est, hein, souffla Tony.

Un sourire étira les lèvres de Rhodey alors qu'il secouait la tête.

- Les muscles avant les frères, ronchonna Tony. Au moins, le gamin, lui, essaie toujours de le détester – avec son air adorable de petit chiot qui dit je mangerais littéralement mes lance-toiles si tu me le demandais, Steve, tu vois le genre –

Give him back to me, or so help me GodWhere stories live. Discover now