C'est ça dont tu me parlais ? Cette horrible douleur qui te retourne l'estomac et te paralyse de la tête aux pieds ? C'est ça ? Putain ne pouvais-tu pas le dire ? Ne pouvais-tu pas préciser que cela allait affecter absolument tout mon système mental ? Que plus jamais je ne pourrai sourire. On me demande tous les jours ce qu'il y a ! Pourquoi je ne souris pas ! Que veux-tu que je réponde à ça ? Que c'est à cause de ça ? De ce dont tu m'as parlé sans jamais prévenir des dangers, des conséquences et sans jamais me parler du remède ? Tu es une espèce de mal incarné. Tu as trouvé bon de me laisser comme ça, seul et sans solution. Seul face à moi-même. Seul. Seul. Seul. Seul !!!! Juste seul ? Suis-je un danger pour toi ? Probablement. Le suis-je pour moi ? Certainement. (Evidemment). Tu es partie sans tourner la tête. Tu es partie en pensant que rien n'était de ta faute. Tu nous as laissé là, pendant que toi tu allais pour batifoler avec qui tu voulais. C'est ma vie ? Est-ce elle ? Est-ce entièrement elle ? Va-t'elle toujours se construire de cette manière ? Un ensemble de problème dû aux autres ? Tu m'as regardé et m'a fait comprendre que malgré tout, le sentiment n'était pas aussi puissant que lui. Pars. Pars. Pars. Pars!!! Ne t'approche plus de nous.

Qu'apprends-je ? Une fois loin de ce monstre toute ta couleur rouge se révèle sous les rayons de douleur des années précédentes. Et te revoilà. Encore. Encore. Encore ! Pars !!! Même sans ton manteau tu apparais. Comment ne rien montrer? Pourquoi personne ne m'a appris à laisser toutes ces choses en moi et les faire disparaître sans qu'ils ne prennent entièrement possession de ma personne?

Les doigts ensanglantés, les os réduits au carnage j'ai fini dans cette pièce. Personne pour m'arrêter. Le tout au sol.

Le noir est tombé il y a deux heures et je suis toujours là à penser à cette couleur éclatante qui à l'époque me paraissait plus atténuée. A-t-elle pris en éclat ou avais-je les yeux filtrés ?

Le savais-je ? Pas à ce stade. Le savait-elle ? Je ne lui ai rien dit.

Cadenas verrouillé, tout continuera pour l'instant sans retour sur cela.

Mon corps séparé en deux fonctions différentes me permet de vivre dans ces deux mondes où rien ne doit paraître de l'autre fonction. L'une domine-t-elle le reste ? Elles s'équivalent et c'est bien le danger. Seul. Seul. Seul. Seul. Éloigne toi et laisse nous rêver de ce ciel étoilé caché.

ÉcrireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant