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Il prit ma main, la sienne était chaude, et on avança vers chez moi.
Lorsqu'on arriva, je vis l'efficacité de la section des nettoyeurs.
La maison avait l'air, tout ce qu'il y a de plus normal : aucunes vitres brisées, aucune porte casser, aucun signe d'intrusion.
Parfait, en espérant que ma mère ne se rendra compte de rien !
Au moment où j'ouvirs la porte, celle-ci s'ouvrit.
Je me cogna à Ethan.
-Qu'est-ce que tu fais là, toi ? demanda t'il, en m'appercevant.
-Je rentre chez moi, gros malin ?! Et toi, que fais-tu encore là ?
Il croisa les bras :
-Retourne au manoir. Ou alors, là où tu étais cacher pendant la bataille. Rester ici, n'est pas un endroit sûr, pour toi.
-Depuis quand me donnes-tu des ordres, Ethan ?
-Depuis qu'Axel est parti avec un garçon et ton ami vampire. La maison est vide, s'il t'arrive quelques choses, on ne pourra pas t'aider !
-Stan est là, je ne suis pas toute seule.
Il jeta un regard suspicieux à mon loups :
-Tu sauras la protéger, alors que ce n'est pas ton territoire ?
-Je ne suis pas un loups ordinaire. Les miens n'ont pas de territoire.
-Ce n'est pas une réponse !
-Ethan, Stan restera avec moi. Si je suis réélement en danger, je m'enfuirais. Pour le moment, va t'en, ma mère peut rentrer à tout moment !
Mon dernier argument fis mouche, il hôcha la tête en se raidissant.
Je pénétra enfin chez moi, en refermant la porte, après qu'il soit sortit.
Stan avait l'air nerveux.
-Tu peux faire le tour de la maison, si tu veux. Fais comme chez toi, mais ne fais pas pipi sur les murs ! dis-je en plaisantant.
Il m'observa l'air vexé :
-Je ne suis pas un vulgaire chien !
Je lui mis une main sur la joue :
-Non, puisque tu as décidé de rester avec moi, tu es donc mon loups. As-tu faim ?
Il hocha la tête.
Pendant que je préparai un repas réconfortant, il fit le tour de la maison en reniflant un peu partout.
On mangea assez rapidement.
Un rapide passage à la salle de bain, et je me retrouva en pijama, affalé devant la télévision du salon.
Lorsque Stan me rejoint, habiller d'un pijama d'Eren, il s'assit par terre.
-Vient sur le canapé ! Quand tu es sous forme humaine, respecte-toi un minimum ! dis-je en souriant.
Je le fis asseoir à côté de moi, puis m'allongea en mettant ma tête sur ces genoux.
C'était agréable, un moment aussi calme.
La télévision diffusait un documentaire animalier, dont je n'écoutais que d'une oreille distraite.
Stan passa sa main chaude dans mes cheveux, d'un geste doux et curieux.
-Tu sais ... commençais-je.
Il se raidit et retira sa main.
Je secoua la tête, et remis sa main dans mes cheveux :
-Continu, c'est agréable. Je voulais juste te mettre au courant, pour ce soir.
-Comment ça ?
-Ce soir, risque d'être à la fois délicat et dangereux, pour moi. Si un danger survient, je ne suis pas sûr de pouvoir reprendre conscience à temps. Je compte sur toi pour m'amener chez Dom Aegil, si quelque chose survient, pendant mon sommeil.
-Puis-je avoir plus de détail ?
-Tu m'as dis avoir accés à ma mémoire, autant que moi, à la tienne, n'est-ce pas ?
-Plus ou moins. De mon côté, je n'ai connaissance que de ton état d'esprit, de tes émotions et de tes récents souvenirs.
-Y as-tu vu mes rêves ?
Il secoua la tête :
-Tout ce qui fais parti du subconscient et de l'inconscient est intime et personnel. Ca ne se partage pas.
-Bien, alors si je devais résumer rapidement, depuis quelques temps, je rencontre certaines personnes dans mes rêves. Et comme preuve, j'ai rencontré l'une de ces personnes en chair et en os. Ce qui m'a bien fait comprendre que je n'étais pas devenu folle ! Ce soir, de la même manière, j'ai rendez-vous avec le Roi bleu.
-Dans un rêve ?
-Exacte. Je ne sais pas à quel degrès je dors, donc si un danger survient, je ne suis pas sûr de le sentir...
Il hocha la tête :
-J'ai compris. Je dormirai dans ta chambre, si tu le veux bien. Ce sera plus simple pour moi.
J'hocha la tête en baillant.
Il était encore tôt, mais je sentais déjà l'appel du sommeil.
Avant même que je ne le demande, il me prit contre lui et se leva.
Je fus un peu embarrasser d'être porter comme une princesse, mais je n'avais pas suffisament d'énergie pour protester.
Il me borda dans mon lit, me souhaitant bonne nuit.
-Tu ne comptes pas ... dormir par terre... quand même ? chuchotai-je, déjà en train de somnoler.
Je l'entendis vaguement répondre, en m'endormant très profondément.

Le feu bleu T1Where stories live. Discover now