Sur le pourpre et les roux du feuillage d'automne
Un vent tourbillonnant nous chante sa froideur,
Arrachant par lambeaux les dernières couleurs
De ce qui fut si beau, et qui devient atone.
L'hiver est parmi nous, ce peintre monotone !
Tout nous deviendra gris, trop terne et sans saveur,
Même en ces jours neigeux irradiants de blancheur,
Qui délavent nos ciels, où plus rien ne rayonne...
Mais la froidure est douce à l'âme qui s'afflige :
Tout en elle se glace et sa douleur se fige,
Lui donnant le repos qu'elle espérait si fort.
La pause est immuable avant que Printemps vienne
Ranimer en nos cœurs une fête païenne
Et exploser de joie en éclats vert et or !
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© Clelia Maria CASANOVA – 8 janvier 2020
Poème écrit en réponse à un défi d'écriture lancé par dede2306 dans le cadre de son concours "écrivons des poèmes !". Il fallait "écrire un sonnet sur le thème de l'hiver" 🙂.
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En Vers et contre tous - Tome II
PoetryLa suite du journal poétique d'un Coquillage globalement allergique au monde des humains... Poèmes majoritaires, mais quelques textes courts. J'écris comme je pense, et à vos yeux je livre Tout ce qui me construit, les mots qui me délivrent, Ma poés...