Dans la lueur du jour qui lentement se lève
Un blanc brouillard s'étend, enfanté par la pluie ;
L'aube se fait nouvelle et la noirceur s'enfuit
Devant le Dieu Soleil qui sur les monts s'élève.
L'horizon s'éclaircit, il change de couleur,
Et devant l'astre roi Vénus remet son voile ;
Son éclat s'affadit, c'est la dernière étoile
Qui vient avec la nuit et dans le jour se meurt.
Dans les vertes forêts la brume se répand,
Et un épais nuage aux faux airs de serpent
Entre les troncs se tord pour tromper son ennui.
La chaleur du matin dissipe ses contours,
Ne reste que vapeur diffuse aux alentours,
Et le goût de ta peau pour regretter la nuit.
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© Clelia Maria CASANOVA - 25 novembre 2018
J'aime toujours autant les levers et couchers de soleil, mais c'est mon premier sonnet sur ce thème... 😊 Écrit de mémoire par contre, car en ce moment on ne risque pas de contempler l'étoile du berger, le ciel est plus souvent gris que bleu...😅
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En Vers et contre tous - Tome II
PoetryLa suite du journal poétique d'un Coquillage globalement allergique au monde des humains... Poèmes majoritaires, mais quelques textes courts. J'écris comme je pense, et à vos yeux je livre Tout ce qui me construit, les mots qui me délivrent, Ma poés...