Chapitre 47

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Le lendemain de cette horrible soirée, je me leva plus tôt que d'habitude. Dès 9 h, je mis mes chaussures de sport et alla à la salle pendant à peu près 2 heures. Je revins chez moi, mangea et bossa quelques heures quand Charlie n'arrive à l'improviste chez moi.

« Dean, je peux savoir ce que tu fous ? »

« Bonjour à toi aussi ! »

« J'essaye de t'appeler depuis des heures t'as pas vu mes messages ? »

« Oh... Pardon, j'ai éteint mon portable. »

« Tu as étei... non oublie , toi et moi faut qu'on parle ! »

« Cette phrase n'est jamais bon signe ! »

« Dean, tu viens de te faire larguer, tu a ... »

« Merci, je suis au courant ! » Lui dis-je véhément

«... Tu as besoin de parler à une amie alors je suis là. »

« De quoi tu veux parler, Cas m'a quitté fin de l'histoire ! »

« Il était avec toi, tu l'aimais et je sais que tu est plus blessé que tu ne veux l'admettre. »

« Non Charlie, je vais bien ! Je sortirais avec d'autres gens, ce n'est pas l'apocalypse non plus ! Et puis arrête de dire que je l'aimais, c'est ridicule ! "

« Maintenant, c'est toi qui es ridicule !" Dit elle en haussant le ton "Je te connais mieux que moi, je me connais, je sais quand tu es saoulé, heureux, quand tu as faim, même quand tu veux pioncer, et surtout, je sais quand tu est triste. »

« Eh bien peu être que tu me connais moins que tu ne le crois ! »

« Tu rigoles, j'espère ?! Tu sais quoi, Dean ? Va-y rejette moi ! Rejette ce que tu ressens et tout s'arrangera, tu verras ! Apparemment, tu refuses de te confier même à moi ! Alors je ne peux rien faire ! "

« Que veux-tu que je te dise ? Si c'est comme ça pars ! »

« Je n'avais pas besoin de ta permission merci ! »

Elle claqua la porte en sortant, et sans pouvoir me contrôler, j'eus immédiatement le réflexe de jeter tous mes cahiers à l'autre bout de la pièce. Après ça, je n'eut plus de nouvelles de Charlie pendant un temps. Le lendemain, je devais reprendre les cours, et bien évidemment, recroiser Cas. Le premier cours auquel j'assista fus l'économie. Quand je rentra dans la salle, Castiel était déjà assis, heureusement, il ne me vit pas tout de suite, ce qui me permettais de ne pas croiser son regard. J'essaya de me calmer, jusqu'à ce que je voie que la seule place restante, étais près de lui... Je respira un bon coup et me dirigea vers la place, mais me fis devancer par Gabriel qui s' assit en me lançant un sourire narquois.

« Désolé mon grand, la place et prise ! »

« Depuis quand tu es dans ce cours toi ? »

« Depuis que je suis rentré dans la pièce »

« La ferme vous deux ! Au pire, c'est moi qui vais me casser ! » Dit Castiel avec un ton exaspéré

« Champion ! Tu ne vas pas sécher !? »

« Merde ! »

Je le regarda s'éloigner en sortant de la classe énervé, je m'assis donc près de Gab et assista au cours sans l'écouter. Impossible de me concentrer, je ne pensais qu'à Cas... Je me demandais ce que je pouvais faire pour arranger un minimum les choses, et je réalisa que moi et Lisa n'avions toujours pas parlé ce qui s'était produit. Je pris également conscience que je m'étais engueulé avec ma meilleure amie qui n'avait pas arrêté d'affirmer la pure vérité. À la fin du cours de Mrs Finstock, je déposa mes cahiers dans mon casier et me retrouva face à Lisa.

« Oh ! Salut Lisa, justement, je voulais te parler. »

« Oui moi aussi en fait ! »

« Alors, c'est à propos de ce qui c'est passé au bal... »

« Je voulais m'excuser ! »

« Quoi ? »

« Je n'aurais pas dû me jeter sur toi comme ça, je ne sais pas ce qui m'a pris, je crois avoir pas mal abusé du Punch, mais peu importe ce n'est pas une excuse... Je suis vraiment désolé de t'avoir mis mal à l'aise. »

« Je... Tu regrettes ? »

« Oui ! Tu ne ressens rien pour moi, je le sais maintenant. Je voulais attendre le bal pour voir si tu m'invitais, mais je dois me rendre à l'évidence. Faut que j'arrête de penser que toi et moi, nous finirons ensemble un jour. Alors désolé pour l'autre soir, je réalise que t'es un de mes meilleurs amis et que je changerais ça pour rien au monde ! »

« Je suis totalement d'accord avec ça ! »

Je lui donna un câlin, je suis content qu'il n'y ait pas de malaise entre nous et que tous soit revenu à la normale avec elle.

« Mais ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est pourquoi Castiel et son frère se sont emportés après ça »

Quand elle prononça ces mots, j'aperçus Cas ranger ses affaires dans son casier. Celui-ci finis par croiser mon regard. Avec hésitation, je le salua de la tête, il continua de me regarder avec rien d'autre que de la peine dans les yeux, me salua froidement en retour, et s'en alla.

« Tu m'excuses une seconde ? »

« Oui , merci de m'avoir écouté »

Je souris et suivis rapidement vers Castiel à travers les couloirs. Il se dépêchait, je voyais qu'il souhaitait m'éviter, mais peu importe, il fallait que je le voie. Nous tombâmes tous deux dans un couloir vide alors j'appela son nom. Il se stoppa net, ses poings se serraient, et doucement, se retourna.

« Qu'est-ce que tu veux ? » Me demanda-t-il

« Je voulais qu'on discute, on doit parler de ça, tu ne crois pas ? »

« Y a plus rien à dire »

« Alors c'est fini ? Maintenant, on va seulement se croiser dans les couloirs ou dans la rue sans se parler et en oubliant tout ? Parce que moi, je n'en suis pas capable ! »

« Tu crois que c'est facile pour moi ?! Dès que je te vois, dès que je t'entends ou rien que le fait de penser à toi me donne envie de frapper ma tête contre un mur ! Alors, s'il te plaît, pour le moment laisse moi ! »

Cette fois, c'était fini, quand il s'en alla, je ressentis une boule se serrer dans mon ventre. Mon cœur ne s'arrêtait pas de battre à toute vitesse, et je commença à avoir du mal à respirer. Un seul réflexe me vint, à la bibliothèque, je rejoins la seule personne qui pouvait m'aider dans ce genre d'angoisse.

« Charlie ? »

« Quoi ? »

« Je suis prêt à parler maintenant, et c'est vrai que ... t'as raison, je ne vais pas bien ! »

Elle se leva de sa chaise et me prit dans ses bras en me conduisant dehors, là où je lui exprima tout ce que j'avais sur le cœur.

I've Got you...Where stories live. Discover now