Chapitre 42

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Après cet événement agité, le lycée à du fermer ses portes. Tout le monde à du partir plus tôt alors j'accompagna Cas, Gabriel et leur petite sœur jusque chez eux. Hannah restait dans les bras de Castiel, ils me rappelaient moi et Sammy. Quand on arriva, Cas laissa sa famille rentrer, mais resta avec moi.

« Tu ne rentres pas ? »

« Je ne devais pas venir chez toi ? » Me répondit - il

Je laissa s'échapper sur mon visage un sourire, je lui pris la main et il me suivit. Chez moi, mon petit frère n'étais pas là, de même pour mes parents, nous étions seul. On monta et je me dirigea vers une caisse en bois près de mon lit.

« Qu'est-ce que tu voulais me montrer ? »

« Regarde, j'ai trouvé cette caisse dans le grenier, y avais des tonnes de vielles affaires à mes parents et tout ça, c'était à ma mère. »

« Des cassettes ? De 1950 à 1980 »

« Oui tout ce qui dépasse 1979 est nuls à chier »

« Whoa t'est dure. »

« Vraiment ? »

« Fall out boy ?... Imagine Dragons .. Non-sérieux »

« J'ai jamais écouté. »

«Tu quoi ? Je... Ne réponds pas, montre moi les cassettes. Nirvana, Elvis, The Beatles... »

" Quand j'étais gamin, elle me chantait " Hey Jude " pour m'endormir. "

" C'est chou, puis cette chanson te va bien en plus. "

« Ça va aller pour ta sœur ? »

« Oui, c'est plutôt moi qui suis mal. Putain ce mec, c'est fait buté, tu crois qu'ils vont fermer le lycée longtemps ? »

« En fait pendant seulement 2 jours, mais je crois surtout que pas mal d'élève vont quitter l'établissement. »

« Et toi ça va ? »

« Je connaissais pas le gars, mais ça fait toujours un choc de voir un mort. Celui qui me fait vraiment flipper, c'est ton frère »

« C'est vrai qu'il file les chocottes des fois. »

« Aussi, je voulais te dire que je trouve que t'es vraiment chou avec ta sœur, tu te comportes comme un super-grand frère. »

« J'agis normalement, plutôt, j'agis comme j'aurais voulu qu'on soit avec moi plus jeune. »

" Gabriel ? "

" On a pratiquement le même âge donc c'est plus compliqué, Raphaëlle m'a appris beaucoup de choses, mais il n'y a jamais eu de tendresse entre nous. Lucifer n'en parlons pas, il n'a jamais reçu d'amour alors je ne sais pas s'il est capable d'en donner, ou du moins il le fait à sa manière."

"... Et Michael ? Je crois connaître la réponse, mais... tu dois au moins avoir un bon souvenir de lui non ? "

".... S'il y en a... Ils se sont faits effacés par sa cruauté, car je ne me souviens d'aucun acte de bonté de sa part ! "

" Il t'a fait du mal ? "

Les poings de Cas se seraient, son regard était vide. Il s'était clairement passé quelque chose entre eux, mais il refusait de me dire quoi. Bien sûr que je n'allais pas l'obliger à se confier s'il n'en avait pas l'envie, tout de même, j'aimerais en savoir plus sur lui, savoir comment il est devenu celui qu'il est aujourd'hui.

« Je ... On peut parler d'autre chose s'il te plaît ?"

" Bien sûr, pardon... Tu veux mettre un peu de musique ? »

Je mis une cassette de Led Zeppelin dans mon magnétoscope et on sortit nos cahiers de cours, on révisa pendant une bonne heure quand une question me vint.

« Aussi, je me demandais. »

« C'est bien t'as tenu une heure sans parler. »

« Tu m'as dit un jour que tu écrivais. »

« Oui... Ça m'arrive pourquoi ? »

« T'as un carnet ? »

« Un carnet ? »

« Oui ! Je suis sûr que tu as un petit carnet ou t'écris une idée à chaque fois que t'en as une. »

« Non ... Je... C'est un cliché ...Je n'ai pas de.. Ok, j'en ai un. »

« Je peux voir ? »

« Euh... D'accord à une condition, je te montre si tu me joues un morceau de guitare prochainement. »

« Ok »

" Et promet moi de ne pas te moquer "

" Jamais je me moquerais de toi. "

Il sortit de son sac un carnet en cuir marron attaché d'une ficelle doré et orné d'une breloque ressemblant aux ailes d'un ange utilisé comme marque-page. J'ouvris là où il avait dernièrement écrit, et lu les premiers mots.

Dans le brouillard, je sens ton souffle, je sens ta chaleur.

Mais sans pouvoir t'atteindre

Cette âme camouflée dans l'agitation de ce monde

J'endure ton absence depuis déjà si longtemps.

Pourtant,

Je ne te demande qu'une chose.

De ne satisfaire qu'une seule chose

Le simple désir d'être de pouvoir te découvrir

Et de ne connaître que toi

Car il n'y a que toi

« Je sais, c'est niai et cliché, mais ça me détend. »

« Cas, ce que t'a écrit enfin, c'est vraiment bien, les autres ils en pensent quoi ? »

« Les autres ? »

« Oui tes potes, Gab tout ça »

« T'est le seul à qui ait lu ça »

« Pourquoi tu le montres pas à plus de monde ? »

« Je suis un peu gêné, et c'est un parle de ma vie privée aussi.»

« Pourtant, j'ai ton carnet ouvert dans mes mains, tu fais une exception pour moi ? »

« Oui, mais toi, tu es différant »

Je fus étonné et touché par sa réponse, et avant que je ne puisse réagir, il reprit la parole.

« Et je me demandais, euh... Tu sais, c'est le bal du printemps dans quelques semaines et je me disais si ça te dit de .. m'accompagner... ,»

« ..Cas, ça serai vraiment super, mais avec les gars, on avait déjà prévu d'y aller en groupe, on a toujours loupé les bals comme celui-ci, mais cette fois-ci, c'est Lisa qui organise la soirée et elle insiste pour qu'on vienne. »

« Pardon, non, au pire, oublie, c'était présomptueux de ma part, j'aurais dû deviner tout seul désolé.»

« Quoi, je ne te reproche rien »

« Non, en plus, si ce n'est pas ton truc... Et puis ça ferais bizarre si on ne vient que tous les deux »

« Écoute, je voudrais réellement venir avec toi, mais...»

« Tu n'as pas besoin de t'expliquer Dean, je comprends. »

« Castiel .. »

« Je devrais rentrer voir comment va Hannah »

« Attend reste »

« Ce n'est pas grave, on se voit plus tard. »

J'entendis la porte d'entrée se fermer, je me sentais si coupable. Je voulais vraiment venir avec lui, je me sens vraiment mal. Je repensa à ce qu'il avait écrit, en lisant ces mots, mon esprit, mon cœur, mon corps ressentaient se sentaient plus proche de lui. Je réfléchis longuement lorsque Charlie m'envoya un message, j'avais justement besoin d'elle maintenant. Elle me disait que ce soir, elle passerait me voir pour réviser nos cours. Je lui dis de prendre ses affaires pour qu'elle vienne dormir.

I've Got you...Where stories live. Discover now