La dysphorie selon Niko

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(10/12/19)

Je vais pas donner une définition chelou de la dysphorie, mais je vais seulement parler de comment je la vis.
Oui, Wattpad est mon psy.

Par où commencer...

Physiquement :
Mon corps m'écœure au plus haut point, un truc aussi courant et anodin qu'une douche est une vrai épreuve pour moi.
J'ai honte, méga honte de mon apparence, de ma voix.

Mentalement :
J'ai l'impression d'être un monstre, je suis pas normal, je suis un gars avec un vagin, c'est contre-nature.
Les menstruations, un truc que des tas de gens vivent, c'est le summum de l'humiliation pour moi si quelqu'un le sait. Genre, imaginez que vous vous retrouviez nu•e devant votre classe, ça vous donnera une idée de ce que je ressens.
Quand une personne au courant me genre au féminin (oui oui il y a un connard qui le fait exprès), ça me donne juste envie de pleurer, d'hurler... de mourir.

...
C'est tout ce qui me vient pour le moment. Je suis pas en période de crises donc je sais plus les détails. Et je veux pas trop y réfléchir ou je vais en provoquer une, déjà là c'est trop. (Désolé si il y a des fautes, j'ai déjà eu du mal à écrire, je veux pas en plus me relire.)

En bref, la dysphorie, c'est l'enfer. C'est l'une des pires sensations au monde.
Alors si vous connaissez un•e trans, aidez le•a, soutenez le•a. C'est vraiment difficile comme épreuve, surtout quand on ne vous comprend pas ou qu'on vous rejette. Soutenez les personnes dans ce cas là, les cisgenres, vous n'aimeriez pas être à leur place.

Et une dernière chose, j'ai remarqué que cette erreur était méga fréquente : être trans ne veut pas dire vouloir être de tel ou tel genre, c'est l'être tout simplement. Je suis un garçon et ce depuis que je suis né, j'ai juste été catégorisé comme une fille à cause de ce que j'ai entre les jambes. Je ne veux pas être un gars, j'en suis un.

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