Chapitre 19 : Le cri de mon cœur.

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Je repoussai doucement ses cheveux et lui embrassai le front.

— Ken ? 

Elle s'agita doucement en bougonnant.

— C'est l'heure de se réveiller.

Elle se plaignit en faisant comme un enfant et me tourna le dos ce qui me fit rire. 

Je me collai à elle et l'encerclai de mes bras. 

— On pourrait sécher les cours, mais tu m'en voudrais à vie vue le prix qu'on met pour l'école ...

— Je sais, maugréa-t-elle.

Elle attrapa ma main avec laquelle elle entremêla nos doigts et la porta à ses lèvres. 

— Juste cinq minutes. 

J'acquiesçai dans son cou et eus envie de lui dire que je l'aimais, comme hier soir, sauf que j'avais bien vu que cela l'avait perturbé, alors que je voulais réitérer l'action tellement que le cri de mon cœur était assourdissant. 

Enfin prête à quitter le lit, elle relâcha ma main et se redressa. Dans ma direction, elle tourna sa tête trop mignonne et j'arborai un sourire tellement niais qu'elle me jetait l'oreiller dans la figure.

— T'es nul ! lança-t-elle sans raison.

J'éclatai de rire tandis qu'elle mettait son jean et son énorme sweat à capuche. 

— Tu me dis ça, sans raison, me défendis-je.

— Je sais que tu me regardais dormir.

— Prépare-toi à ce que ça soit toujours le cas, dis-je en me relevant à mon tour.

— Haha. Bon, on se voit en cours. Je m'y rends direct.

— D'accord Madame. Un bisou ? 

— Peut-être que tu ne pus pas de la gueule, mais moi, ce n'est pas le cas. Je ne suis pas une princesse Disney alors ... 

Je levai les yeux et elle m'embrassa le front avant de passer une main sur ma tête me faisait constater que mes cheveux blonds commençaient à prendre de la longueur.

— Tu aimes ? 

— Personne ne t'a jamais vu avec autre chose que ta coupe à ras. Je te trouve très beau avec. Donc, tu fais comme tu veux. 

Elle me fit un clin d'œil avant de quitter ma chambre comme une fusée. Je l'entendis saluer mon colocataire Stephan, qui quelques secondes après son départ, vint dans ma chambre.

— Toujours polie ta poulette ! commenta-t-il son bol de céréales à la main. Je l'aime bien. 

— Ouaiiiiis, c'est une fille bien, répliquai-je avec un sourire aux lèvres. 

— Non, mais j'hallucine ! Il est déjà amoureux. Fais attention qu'elle ne te brise pas le cœur. Être une fille bien ne signifie pas, qu'elle est parfaite, Baz.

Oui, Ken pensait qu'elle était certainement la première à m'avoir donné ce surnom, mais on m'avait toujours appelé comme ça sauf dans ma promotion. Alors, je ne lui retirais pas ce plaisir de penser.

Je pris en compte l'avis de mon colocataire et acquiesçai.

Sauf que Mackenzie était irréprochable et que je n'avais pas d'inquiétude à me faire. 

Elle ne me mentirait jamais.

***

Il était 18 heures et j'avais prévu avec elle de venir la chercher à son boulot. Elle travaillait comme vendeuse dans une petite épicerie bio deux fois par semaine.  

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⏰ Last updated: Dec 07, 2022 ⏰

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