- Isidore -
Le réveil fut brutal.
Je me dressais sur mon lit, déboussolée.
L'esquisse d'un rêve puissant demeurait dans mon esprit tandis que je revoyais par flashs la nuit et les néons.
Une envie pressante me força à aller dans la salle de bain. Je me lavais ensuite les mains et me passait de l'eau sur le visage.
Les ombres de ma nuit s'effilaient face à l'afflux de pensées de mon esprit et j'essayais tant bien que mal de me raccrocher à ces souvenirs que je sentais vivaces.
Ils étaient là, tournoyaient dans mon esprit, mais inéluctablement, je les sentais s'évanouir. Ils mouraient, là, sans que je ne puisse rien faire pour les retenir.
Mon cœur battait encore la chamade, mais je ne me souvenais de rien, si ce n'est du sentiment vivace. Vivifiant.
Je me rasseyait sur mon lit, alors que la lumière du soleil crevait maintenant mes persiennes.
C'était une drôle d'impression. Celle de savoir que quelque chose de puissant s'était passé, mais de ne se souvenir de rien.
Alors, je me rallongeais, refermant les yeux à la recherche de cette nuit et de ces néons qui m'apparaissaient comme un flux inimaginable.
Et puis, soudain, un nom m'apparu et se cristallisa dans le fond de mes pensés.
Kim.
...
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Néons Rouges
Poetry« Les âmes solitaires se retrouvent la nuit, sous la lumière blafarde des néons rouges. »
