X Reader [ Réecriture ]

Felix x reader Lemon (commande)

      Pour une fois que je peins bien... Mais Felix, j'ai mal. Quand l'heure fut finie, j'allais aux toilettes et frappait le mur. Pourquoi Felix ? Je tiens à toi moi. Non, il ne faut pas pleurer (T/p). Ne laisse pas les émotions t'envahir, fais comme d'habitude. Comme le lendemain de l'accident. Et puis de toute façon, il n'a cas s'en aller. Pfff, quand je pense que je l'aime... Sortant de mes pensées, je regardais l'heure sur mon téléphone. Il est quinze. Pas besoin d'aller en cours et puis j'ai pas envie de le voir. Le fond d'écran, une photo de Felix et moi. Ne la regarde pas (T/p). Non ! Mon cœur battait la chamade, calmes toi, (T/p). Il ne m'a pas oubliée, oui, je suis sa meilleure amie après tout. Je sortais enfin des toilettes à quarante- cinq. Toute la journée, je me testais, me questionnais et le regardais. Mais pas un regard vers moi. Pas une parole. Non. Il rigolait simplement avec d'autres personnes. Alors tu m'as remplacée aussi vite Félix ? La colère, l'amertume et la tristesse me gagnaient peu à peu. Et j'allais le voir en le prenant à part et le bloquant dans les casiers.

- Oï ! Felix ! Tu fais joujou avec les autres ? Tu m'as vite oubliée dis donc ! Mais pourquoi tu me fais ça ? Je suis ta meilleure amie non ?

- Laisse-moi passer.

- Non ! Réponds-moi !

-(T/p) ! Laisse-moi ! Dit-il avant que sa main ne vienne me gifler. (T/p) ... Ne viens plus me parler. Et il m'écarta comme si je n'étais rien avant de repartir avec ses nouveaux potes.

       Là c'en était trop. Il avait dépassé les bornes. Me gifler ? Sans explications et partir ensuite ? Non. Je ne peux plus supporter ça. Il me fait trop mal.

      Les jours passèrent et mes notes remontèrent un peu. Mais Felix était toujours aussi distant avec moi, il ne revenait pas, ne répondait pas aux messages. A quoi bon faire des efforts pour lui s'il ne les reconnaît pas ? L'épine qu'il enfonçait dans mon cœur était douloureuse. Alors j'avais commencé. Cette lente et longue torture. Sur mes bras (C/p) [couleur peau] se trouvaient maintenant plusieurs cicatrices, plaies et tâches de sang. Le tout enroulé dans des bandages blancs. Plus il m'ignorait, plus je m'affaissai mentalement et plus mon corps était recouvert de traces, de rouge, de sang. Je perdais totalement confiance en moi. Et après une montée de notes, celles-ci rechutèrent. Je déprimais de plus en plus. Les cours aussi je n'en faisais plus rien. N'y allait plus. Je ne mangeais plus correctement et restait des jours entiers enfermée chez moi. Je reçu une notification, un message du lycée. C'était les vacances et moi j'étais dépressive. Aux yeux des autres, j'avais seulement honte de mes notes et de ma dispute avec Felix. Vacances ou pas, c'est la même chose. Entre mutilation, anorexie, Felix qui m'ignore, et le décès de mes parents, qui prend ma vie au sérieux ? Qui m'aime vraiment ?

     Alors je pris un papier et écrit. Mon testament ? Mes adieux ? Un peu des deux. Je ne suis pas la princesse de contes de fée. Le prince ne m'aime pas et ne viendra pas me sauver. J'aime écrire. Alors, je fais deux copies doubles de rédaction. Je relis mon texte mais il me semble fade. Alors je réécris sur une autre feuille ces simples mots : « C'est ce que tu voulais, non ? »

    Je vais faire une bêtise, je le sais. Arrêtes-moi Felix. Sauve-moi de ce destin. Je prends l'épée accrochée dans mon salon qui date de la Révolution et que l'on se transmet au fil des générations. Elle est si belle, je l'ai toujours adorée, l'emblème qui est dessus n'est commun en rien avec les emblèmes courants. Mais maintenant, plus rien ne pourra me stopper, sauf toi Felix. Je soupire. Je pensais vraiment qu'il allait venir ? Il m'a oubliée. Mais moi je t'aime Felix. Je t'aimerais quoi qu'il arrive, pour toujours. Maintenant, je vais rejoindre papa et maman.

    D'un coup sec, l'épée s'enfonça dans ma chair. Puis le rouge envahit mon carrelage blanc et le noir me gagna. Mais faiblement, j'entendis la sonnerie de mon téléphone. Mais c'était trop tard.