Je peux rajouter baby-sitter sur mon CV

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A peine Harley était sorti de l'avion et avait donc posé son pied sur le territoire New Yorkais, qu'il avait su que quelque chose n'allait pas se passer comme il l'attendait. Était-ce un bon ou un mauvais pressentiment, il n'en savait rien, mais l'idée était là.

Il sortit la poignée de sa valise et s'engagea derrière les autres passagers, scrutant chaque visage derrière la paroi de verre pour découvrir qui venait le chercher. La réponse fut rapide car il vit la silhouette d'Happy qui se détachait des autres gens avec son visage rayonnant - il devait maudire Tony - ainsi que sa pancarte sur laquelle était écrit "un des enfants du chaos" et il sut que son chauffeur était à l'heure. Il s'avança alors vers Happy, un immense sourire aux lèvres.

-- Happy ! Quoi de neuf ?

Ce dernier grogna et sans prendre la peine de répondre, se détourna du garçon pour rejoindre la sortie.

-- Je croyais que tu étais chef de la sécurité ?

-- M'en parle pas. Je peux rajouter baby-sitter sur mon CV.

-- Quand même, j'suis pas un enfant que tu ne peux pas lâcher du regard...

-- Toi non, Peter si.

Harley rit en repensant à ce que son ami lui avait raconté quelques jours plus tôt. Qu'Happy avait essayé le rattraper au dernier moment alors qu'il allait tomber dans un lac parce qu'il avait trébuché sur une racine et que dans son élan, ils avaient fini tous les deux trempés. Le chauffeur avait alors déposé sa démission auprès de Tony qui avait immédiatement accepté car après tout Happy n'était plus tout jeune. Il fallait qu'il prenne du repos et s'occuper d'un garçon turbulent et maladroit n'était peut-être plus dans ses capacités. A cette remarque, Happy avait arraché les clés de la voiture des mains du mécanicien et traînant Peter derrière lui par la capuche, avait quitté le bâtiment en disant qu'ils se revoyaient le lendemain. Quand comme Tony on était l'Homme qui murmurait à l'oreille des Happy, tout était possible.

Une fois dans la voiture, il leur fallut un moment pour pouvoir quitter l'aéroport et rejoindre la Tour. Happy s'acharna sur le klaxon, maugréant dès qu'il devait lever le pied de l'accélérateur.

-- Franchement tu pouvais pas prendre le jet comme Tony te l'avais proposé ? Demanda-t-il après un énième bouchon.

-- Happy, c'est la première fois que je prenais l'avion, je voulais expérimenter ça comme il le faut.

-- Coincé entre un monsieur qui ronfle et une maman avec son bébé qui braille ?

-- Non, faut pas exagérer, j'ai demandé à Tony un billet en première classe.

Happy ricana.

-- Vous pouvez lui faire faire ce que vous voulez, c'est fou.

La Tour se profila alors à l'horizon et Harley en fut bouche bée. Il l'avait vue un nombre incalculable de fois en photo mais en vrai, elle était encore plus impressionnante. Il se demanda même s'il n'était pas possible d'avoir le vertige quand on se trouvait dans les derniers étages. Enfin, il allait vite avoir la réponse à cette question.

Happy l'entraîna jusqu'à l'ascenseur où F.R.I.D.A.Y. les salua :

-- Harley Keener, patron vous demande si vous avez pensé au sandwich au thon, dit-elle.

Harley leva les yeux au plafond tout en fronçant les sourcils.

-- Heu...

-- C'est F.R.I.D.A.Y., intervint Happy, elle remplace J.A.R.V.I.S.

-- Oh, elle le remplace ? Il a pris des vacances ?

-- Mon prédécesseur a été transféré dans Vision, répondit l'I.A.

The Marvel BunchWhere stories live. Discover now