Partie 5

1.1K 113 363
                                    

Hey! J'ai enfin fini de me relire!  (D'ailleurs je suis en vacances moi actuellement :3)

Donc du coup c'est plus un bonne nuit qu'un bonjour mais c'est pas grave, le voici le voilà en temps et en heure~

Bon, je tenais à remercier quand même mamie Asturya parce que c'est elle qui me relis et me corrige cette histoire chaque semaine. Si vous ne voyez pas qui c'est, je ne peux que vous inviter à aller voir, elle poste son dernier chapitre de sa première fic dans la journée ~

Ah, dernière petite chose avant que vous ne commenciez: L'auteure (c'est-à-dire moi) rejette absolument toute responsabilité quand à un pétage de câble, une crise de fangirlisme, un étouffement par mécontentement, un cassage de cheville car on a trop frappé le sol avec... Bref, toute responsabilité physique comme mentale sur vous, très chers lecteurs qui êtes déjà arrivés jusque-là (merci d'ailleurs) et ce jusqu'à  la fin évidemment :3

Sur ce, bonne lecture~

~:~:~

Les trois jours suivants passèrent de la même manière, mis à part que Chuuya se déconcentrait plus souvent et perdait donc proportionnellement plus souvent aussi. Mais au moins cela l'occupait.

Il tentait de se convaincre que la deuxième hypothèse qu'il avait émise était la bonne, que les anciens avaient tout simplement décidé d'être raisonnables pour une fois et d'attendre un peu... Mais il n'y parvenait qu'à moitié. Et puis, il n'arrivait toujours pas à prendre ses distances avec ses deux colocataires, son malaise était donc de plus en plus grandissant et palpable.

Il pouvait presque voir à chaque fois qu'il croisait le regard d'Oda une sorte de pitié mêlée à une certaine tristesse et d'encore d'autres émotions qu'il ne parvenait pas à déchiffrer. Mais il ne le supportait pas. Ce n'était pas cela qui allait l'aider à se sentir mieux, après tout.

Il ne dormait plus du tout la nuit, et faisait donc des nuits blanches à la suite, la fatigue montant de plus en plus bien qu'il décida de l'ignorer.

Dazai se dit cette nuit-là qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps pour découvrir le pot aux roses, bien que le plus petit ne parlait absolument plus dans son sommeil. Probablement ne dormait-il pas du tout, tout simplement. Cette hypothèse le faisait d'ailleurs un peu sourire.

Et au fond, très très profondément, il savait qu'il était plutôt triste de son départ. Mais lui aussi se mentait à lui-même, après tout c'était plus simple, non ? Enfin, il avait bien conscience que l'autre l'attirait réellement et ce sur tous les plans, mais c'était un sentiment gênant et sûrement non partagé. Et pourtant c'était une des raisons pour lesquelles il se plaisait à imaginer que l'autre ne dormait pas du tout.

Cependant, alors qu'il sortait de sa chambre pour aller dans celle du rouquin, il eût la surprise de trouver Oda, le regard perdu dans le vide, assis à la table de la cuisine. Il releva immédiatement le regard vers son ami lorsqu'il le vit arriver et le fixa quelques instants.

-Oh, Odasaku, sourit celui qui venait d'être pris sur le fait. J'ai souvent soif la nuit, toi aussi ?

Il récolta un soupir absolument pas convaincu de l'autre, apparemment il ne le croyait pas le moins du monde. En même temps, il avait sorti la première chose qui lui était venue à l'esprit, et il savait que son ami était plutôt perspicace au fond, bien qu'il n'en ait pas l'air.

-Dazai, je sais très bien ce que tu fais, j'ai des oreilles et je ne suis pas le dernier des abrutis.

C'est vrai que la maison était plutôt mal isolée, il se pouvait donc que ses pas aient résonné lorsqu'il se déplaçait la nuit, d'autant qu'au fond il n'avait jamais cherché à être plus discret que cela. Vu sous ce point de vue. Enfin, il ne pensait pas être si prévisible tout de même. Néanmoins cela devait donc faire longtemps que le propriétaire était au courant, alors pourquoi se manifester seulement maintenant ?

Le monde sous la mer - SoukokuWhere stories live. Discover now