tome 2 chapitre 17

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L’un d’eux répondit : oui bonsoir jolie jeune dame.

Mberry : euh je cherche mon mari, il n’est pas rentré de la soirée et je m’inquiète pour lui.

Ils éclatèrent de rire tous, aussi saoul que jamais. Mais mberry n’avait pas envie de papoter ;

« Il est surement allé voir sa maitresse. Madame allez vous coucher. Votre mari est un homme. Il rentrera. »

Elle avait mal au cœur et rebroussait chemin quand l’un d’entre eux l’interpella : madame ?

Elle se retourna et lui fit face. Il était beaucoup plus réglo qu’eux, mais paraissait aussi saoul.

« Vous avez une photo de lui ? »

Mberry sortit son portable et lui montra la photo de son fond d’écran qui était celle d’Ibou tenant Babacar dans ses bras. « Le voici. »

Le jeune homme le regarda puis tourna la tête en signe de non. Mberry était soulagé qu’il ne soit pas venu dans ce bar mais en même temps son inquiétude ne la quittait pas encore.

« Madame, vous savez nous somme à Pikine, et il se fait très tard. Vous êtes une femme et vous devez rentrer chez vous. Allez-y jusqu’à demain, et vous préviendrai la police. Mais si vous insistez à le chercher à cette heure, je ne donnerai pas cher de votre tête. Rentrez chez vous. »

Mberry savait que le garçon avait raison. Elle prit un taxi puis rentra chez elle ; Elle savait qu’il s’était passé quelque chose, elle en était sure et certaine. Elle décida de rester donc chez elle et de prévenir la police.

Quand elle arriva à la maison, elle vit que toutes les lampes étaient allumées. Pensant que c’était lui, elle courut et quand elle arriva au salon, elle vit Suzanne et Bernard assis.

Mberry : il est revenu ????

Bernard se leva : mberry ? tu étais ou à cette heure ? tu ne sais pas que les rues sont dangereuses ? et tu n’as même pas fermé tes portes à clés, nous sommes entrés sans difficultés…

Elle soupira de dépit et s’assit à coté de Suzanne qui lui prit les mains : ne t’en fais pas, Ibou est un grand garçon, il va revenir.

Mberry : j’ai un mauvais pressentiment tu sais…

Suzanne : allez viens, on va aller se coucher ensemble et on attendra. Bernard va s’en occuper…

Mberry soupira puis suivit son amie. Elle n’avait pas voulu l’inquiéter alors qu’elle était à terme avec sa grossesse.
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La nuit était donc passé de manière un peu difficile pour mberry. Bernard était parti depuis bien longtemps, les laissant seules. Elle se mettait à prier encore et encore, égrenant son chapelet, implorant le seigneur de lui ramener son mari. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était sur qu’il n’était pas entrain de faire ce qui n’était pas permit non.

Elle avait vu le nouvel Ibou, elle l’avait côtoyé et elle le connaissait. Elle savait qu’il ne fera plus rien qui puisse lui faire de mal, encore moins à cet instant ou ils étaient très heureux.

Les heures passaient ainsi et toujours rien. Mberry n’avait pas encore prévenu la police sur ordre de Bernard, mais elle n’en pouvait plus. Elle prit son téléphone et allait le faire quand elle reçoit un message.

C’était Ibou. Elle sursauta…. Mais le message disait tout simplement : pardonne-moi !!!

Mberry faillit tomber dans les pommes ; Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire par pardonne moi et n’avait pas pu répondre. Elle avait eu un malaise et Suzanne l’aida à aller mieux. Elle regarda son amie : qu’est ce qu’il a bien pu faire Suzanne ? qu’est ce qu’il se passe ou est mon mari ??? je…. Je suis enceinte de lui Suzanne, que vais-je devenir sans lui ?

Suzanne écarquilla les yeux et s’approcha de nouveau d’elle la prenant dans ses bras : ne t’en fais pas mberry, ne pleures pas, soit forte il reviendra te dire ce qu’il se passe.

Elle ferma les yeux et une larme perla sur sa joue ; Elle prit soudain le téléphone et l’appela. Cette fois ci ça sonnait, mais dans le vide. Elle insista des minutes encore et encore jusqu’à ce qu’il décroche.

Mberry se leva brusquement : Ibou ??? Ibou tu es ou bon sang… Tu es où ???? reviens à la maison s’il te plaît.

Il avait décroché mais ne disait rien. Mberry savait qu’il était à l’autre bout du fil car son souffle lui parvenait. Elle pleurait de chaudes larmes, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Elle continua : qu’est ce que je t’ai fait Ibou ? est-ce que je mérite tout ça ??? qu’est ce qu’il se passe ? dis-le-moi…

Il ne disait toujours rien et mberry risqua : Ibou, je suis enceinte de 3mois sans le savoir. J’attend ton enfant….

Il fit un long soupir avant de raccrocher de nouveau. Mberry éclata en sanglot et Suzanne la prit dans ses bras….

Mberry : qu’est ce qu’il se passe Suzanne ? qu’est-ce qu’il fait ? qu’est ce qu’il lui arrive ? comment peut il être si insensible à tout ça ? je sais que c’était lui à l’autre bout du fil, je sais qu’il m’a entendu, je le sais, je le sais Suzanne….

Suzanne : calme toi mberry… tu risque de faire du mal à ton enfant. Calme-toi, Bernard va te le ramener…

Elle lui faisait cette promesse mais après ce qu’il venait de se passer, Suzanne savait qu’Ibou n’allait plus revenir…

Qu’est ce que tu as fait Ibrahima Sow ? se demandait elle intérieurement…

A suivre.

Addiction Tome 1 et 2Where stories live. Discover now