~ Chapitre 14 ~

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     Les feuilles tombent comme un temps d'automne et les rues sont désertes. Rien n'aspire à quelque chose de serein. Je continue mon chemin, tracé dans ma tête en me posant milles et une questions.

Est ce que je suis quelqu'un de mauvais ? Que va t'il se passer quand tout vas rentrer dans l'ordre... Mais, est ce que tout vas rentrer dans l'ordre ? Que vont dire mes parents ? Et Sarah ?

Moi : Mais qu'est ce que je suis entrain de faire.

Je m'arrête quelques secondes histoire de retirer toutes ces questions qui créer en moi une peur incontrôlable. Tout cela prend une ampleur que je n'arrive même plus à diriger. Stop. Parfois, il peut arriver que les mauvaises décisions partent tout de même dans le bon sens.
Seule, je reprends mon chemin, les bras croisés pour me rassurer du mieux que je peux.

Le portail est fermé. Je le savais, et ça ne m'a pas empêcher de venir. Il ne faut pas que je m'arrête. Pas maintenant. Et pas comme ça.

En me reculant légèrement, je place mes deux mains face à moi, fixant le portail.

Moi : Destruction.

Une chaleur s'empare de tout mon corps, arrivant au bout de mes doigts. Une lumière bleue apparaît dans mes mains, se jetant directement sur le portail. Un bruit aiguë se fait entendre, mais lorsque je relève les yeux vers ces barres en fer, je reste figée. Quoi ! Celle ci n'est même pas effleurée... Énervée, je répète mon sort. Je dois passer ! Les sorts s'enchaînent tous trop faibles contre cette barrière sûrement emprunt d'un bouclier de protection.

Moi : Écarteur ! Faiblesse ! Flammes ! Sous protection ! Tornades ! Euh... Dislocution !

C'est pas vrai !

Moi : Drogo !

Épuisée par les minutes qui s'écoulent sans que ce portail ne bouge d'un millimètre, je m'écroule au sol. Ces vampires sont réellement plus futés que tout le monde... Doucement, je me calme et prends des respirations rallongées. Tout mon corps s'est affaiblit et les nuits courtes que je passe ne m'aident en rien.
Je continue désespérément de chercher une solution. Il y a toujours une solution. Même pour entrer dans des endroits aussi bien protéger.

Moi : Drogo ! Il faut que je te parle ! S'il te plaît c'est...

Mes mains sont agrippées aux barreaux, comme si j'étais désespérée. Je crois bien que c'est le cas de toute façon. Mes nerfs commencent à se crisper. Il faut qu'il m'ouvre, je sais qu'il est là. Où est ce qu'il pourrait être autrement ?

Moi : Drogo !

Je continue de crier son nom, en espérant encore un peu qu'il vienne. Je ne céderais pas. S'il le faut, je resterai ici jusqu'à ce soir. De toute façon, c'est sûrement plus sécuritaire de rester ici que de rentrer dans mon appartement. Le fait que son manoir soit aussi proche de la ville me permet tout de même de me sentir un peu protégée.
J'ai fais tellement de mauvais choix qu'en rajouter un de plus ne me dissuade pas de partir. Même si je ne ressens pas sa présence, mon esprit ne cesse de ne dire qu'il est là et qu'il sait que je suis là. Comment tout ça a-t-il pu en arriver là...

La nuit commence déjà a tombé qu'il n'est toujours pas là... Chaque minutes passent sans que rien ne change. Je suis assise là, devant ce portail que je n'arrive même pas à ouvrir. Je me sens comme inutile. Alors quoi ? Il n'y a vraiment aucune solution ? Peut-être que l'un des Bartholy sortira ce soir et que lorsqu'il m'apercevra. Il m'amènera à l'intérieur où je pourrais chercher le livre et m'en emparer sans que personne ne l'ai vu... ou alors je serais dévorer pour avoir voulu leur voler ce fichu livre. Un frisson me parcourt l'échine et je laisse ma tête se poser délicatement sur mes genoux, remonté à ma poitrine. J'attendrais.

It is love ? DROGO               |Tome 2|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant