Chapitre 16 : Patinoire

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Vacances de noël
PDV ANGEL
C'est enfin les vacances de noël, j'en pouvais plus. Rien ne c'est passé pendant ces derniers mois, je ne me suis pas mutilée une seule fois, même si j'ai toujours des idées noires de temps en temps. Heureusement, Livaï est toujours avec moi pour me soutenir ainsi que mes amis et mon grand père. Franchement, je ne sais pas se que je ferais sans eux.

Livaï : Angel ? Tu viens ?

Moi : Ah euh oui !

Ai-je besoin de préciser que je suis toujours aussi amoureuse de lui ?
Non, je ne crois pas.

Livaï : Dépêches !

Moi : Rolala, j'arrive, j'arrive !

Livaï : Tu es lente !

Moi : Et toi tu es grincheux.

Livaï : Gamine.

Moi : Gamin.

Livai : Connasse.

Moi : Connard.

Livaï : Salope.

Moi : Gigolo du bois de Boulogne.

Livaï : On paye cher pour mes petites fesses !

Moi : Intéressant. Dis-je faussement penseuse.

Livaï : Aaaah désolé mais tu ne m'enculeras pas.

Moi : Ce n'était pas mon attention très chère. Dis-je avec une voix de bourgeoise.

Livaï : Si madame le veut bien. Il me fait une révérence et m'ouvre la porte.

Moi : Quel gentlemen !

Livaï : C'est un honneur d'avoir un compliment de votre part, reine des naines.

Moi : Qu'on lui coupe la tête. Je le pointe du doigt, faussement outrée.

Livaï : Bon on arrête nos conneries, on va être en retard.

Moi : Ça va, ça va.

Nous partons de chez moi et allons dans sa voiture direction la patinoire.

20min plus tard
Nous sommes toujours dans la voiture et je me perd un peu plus chaque secondes dans mes pensées.
Ma relation avec Livaï a bien évoluée, nous rigolons plus, nous nous faisons des délires comme tout à l'heure, nous faisons des choses ensembles et surtout, nous ne parlons plus de malheur. Toutes choses qui pourraient me rendre ou le rendre triste, ont étés bannis.

Ma lame a été jeté par Livaï, je ne travaille plus au bar mais dans une petite librairie, et Livaï a emménagé définitivement chez moi.
Je ne sais pas si c'est allé trop vite entre nous mais nous voulions vraiment être ensemble.
Ce n'est pas du tout un caprice de notre part, je dirais plus que c'est pour notre santé mentale que nous faisons cela.
Nous nous sommes habitués à habiter ensemble, nous avons eu des petites mimiques, des petites habitudes ensemble, donc arrêter du jour au lendemain était impensable pour nous.

Cependant, je me sens toujours mal vis-à-vis de le faire avec lui. Il a bien sûr essayé plusieurs fois de me toucher mais à chaque fois je le repoussais.
Je voyais à chaque fois les moments avec cet homme en train de me toucher avec ses mains sales, en train de me violer comme ci je n'étais pas un être vivant pour lui, mais seulement un jouet.
Je m'en voulais à chaque fois de le repousser de manière aussi brutale, je le voyais bien que sa l'énervait mais qu'il essayait de ne rien laisser paraître pour ne pas m'inquiéter. Mais je ne suis pas aveugle, c'est un homme, je suis une femme. Nous vivons sous le même toit et nous sommes en couple.

Je n'ai pas besoin d'aide...(Livaï x OC) -Tome 1-Where stories live. Discover now