La vie d'Alice

Chapitre 7 (partie 2)

_ Tu rigoles ? Ahah ! C'est vraie que c'est marrant en y repensant. Notre amour est tellement fort, que je ne pouvais pas vivre sens toi, même à des milliers de kilomètres, je suis toujours resté à tes côtés.

Il se mit à rigoler très fort, un rire qui me donner froid dans le dos. Ce rire qui résonnait dans mes oreilles. Mon corps se crispe au fur et à mesure que son rire s'intensifie.

_ Bon allez assez rigolé, je t'ai enfin retrouvé. On va pouvoir enfin vivre ensemble et on se quittera plus. Pas vraie ma chérie ? Me dit-il en agrippant mon menton pour le tourner vers lui. 

Mon visage se retrouve à quelques centimètres du sien. La peur m'envahit, tandis qu'une sensation de déjà vu apparaît doucement. 

Doucement, il colla ses lèvres aux miennes, ses doigts agrippés mon menton à m'en faire mal. Je lui refuse l'accès à ma langue. Son autre main est venue plonger dans mon entrejambe, faisant échapper un cri étouffé de terreur de ma bouche, lui laissant le plein accès à ma bouche. Je ne pouvais rien faire, j'étais coincée entre son emprise et la porte de la voiture verrouillée. Je ne pouvais que subir en silence, son baiser et ses caresses écœurantes. Mon esprit essayé tant bien que mal à penser à autre chose.

_ Hmm... Tu es toujours, aussi bandante ma belle, j'aurai bien envie de te soumettre à moi, là maintenant !

Mon regard effrayé, le fit réagir :

_ Quoi donc ? Tu ne veux pas ? Tu n'es plus amoureuse de moi ?

J'ai tourné la tête, ne voulant pas affronter son regard pesant.

_ Regarde-moi ! cria-t-il.

Je me suis recroquevillée sur mon siège. Des larmes menacaient de tomber.

_ Aly ! Tu ne veux pas décevoir maman ! Pas vrai ?

_ ...quoi ? dis-je hésitante.

_ Bah oui ! Voyons, elle est tellement heureuse que sa fille chérie est trouvé l'amour, tu ne voudrais pas la décevoir pas vraie ? D'ailleurs, j'ai appris que tu ne lui avais pas parlé de moi avant. Cela m'a brisé le cœur. Comment as-tu pu cacher notre amour à ton entourage ! Hein ! 

_ Je...

_ Tu, quoi ? Hein ! Vas-y, je t'écoute ! Tu veux que je lui dise tout l'argent que tu lui as dérobé ? 

_ Pourquoi tu ferais ça ? Il était pour toi cet argent !

_ Oui... Mais ça elle ne le sait pas. Qui crois-tu qu'elle croira, maintenant qu'elle sait que tu lui fais des cachotteries hein ?

Des larmes coulent sur mon visage. Je suis tétanisée. La situation n'aurait pas pu être pire.

_ Bon allé je vais être gentil, on va faire un pacte. Je ne dirai rien sur toi à ta mère, si tu promets de ne plus t'enfuir. 

_ Je...

_ Aly tu n'as pas vraiment le choix-là. Il est hors de question que je te laisse sans surveillance dorénavant et n'essaye même pas de supprimer l'application, je le saurai direct. On va redevenir le couple irrésistible qu'on était avant et tu vas être très sage. Compris ? 

_ Oui...

_ Ah bah voilà, quand tu veux ! Maintenant embrasse-moi !

Mon regard parle de lui-même. Un visage écœuré se dessine sur mon visage. Avant que je ne puisse réagir, il me frappa au visage. Son regard est noir.

_ Comment oses tu afficher une telle expression sur ton visage ? Je te dégoûte à ce point ? Tu vas voir, si tu ne m'embrasses pas, je te jure que je serai obligé de te rappeler à quel point tu jouissais quand je te baisais. 

Mon pou s'accéléra, et je me suis jeté sur lui pour l'embrasser. Je m'efforçais de combattre mes remontées d'estomac, mais je préférais de loin affronter sa langue dans ma bouche, que de coucher avec lui. Je ne pourrai pas m'en remettre.

_ Ah bah voilà ! Hmm... Tu es délicieuse ! Doucement chérie, sinon je risque de te prendre ici et maintenant.

Je ne pouvais continuer ainsi, il fallait que je joue le jeu, si je ne voulais pas être soumise à ce type. Au moins jusqu'à ce que je trouve une solution.

_ Je préférais qu'on attende. Je préfère y aller doucement.

_ Comme tu veux ma chérie ! On va rentrer à la maison, comme ça, on sera beaucoup plus à l'aise. 

_ À la maison ? 

_ Chez toi, bien sûr ! Je viendrai te chercher demain matin, pour t'emmener en cours, et je reviendrai te chercher le soir. Comme ça, on sera ensemble un maximum de temps. D'accord ? 

_ Hmm... Je ne pourrais pas voir mes amis ? 

_ Bien sûr je serai ravi de les rencontrer !

_ Ah... Heu oui ! D'accord.

J'ai gardé les bras croisés pendant tout le trajet de retour. Mon regard tourné sur la vitre de mon côté, évitant un maximum son regard à lui. Même si je ne le voyais pas, sa main malaxée ma cuisse avec insistance. J'essayais tant bien que mal de serrer mes jambes les plus possibles. Il était hors de question que je me fasse toucher par cette ordure encore une fois. Mon entre-jambe me faisait mal, ses mains ont été plus qu'insistantes tout à l'heure, me laissant comme une sensation de brûlure et de bleu. 

Le chemin fut long. À peine arrivée, je suis sorti de la voiture en courant pour rejoindre la porte d'entrée. Ma mère m'ouvrit la porte avec un grand sourire. J'avais les larmes qui menacés de couler, mais je décidais de ne rien laisser paraître. Ma mère ne devait en aucun cas souffrir de mes conneries. Elle avait déjà assez de problèmes à gérer avec le divorce.

Je l'ai pris dans mes bras, et la serrai fort contre moi. Quand une main vient se coller au creux de mes reins pour remonter doucement le long de mon dos, me donnant des frissons. Ma mère en l'apercevant, le pris dans ses bras également. Je n'en revenais pas de cette complicité soudaine, à laquelle je n'aurai jamais cru une seconde. Je devais prendre quelques minutes pour moi pour réfléchir.

_ Je vais aux toilettes, je reviens !

_ Attends Aly ! Ton ami va bien ? 

_ Oui très bien, ce n'était pas grand-chose au final.

_ Ne vous inquiétez Mm Gregore, je l'accompagnerai à chacun de ses déplacements dorénavant, vous n'aurez aucun souci à vous faire comme ça !

_ Oh comme cela est gentil de ta part Dylan ! Je t'en suis reconnaissante ! Tu dois être contente Aly, d'avoir un ami aussi gentil et prévenant !

_ Oui... Évidemment, dis-je en montant les escaliers en quatrième vitesse pour rejoindre ma chambre et m'enfermer à clé.