Blanc comme...

Réveil

Je sursaute! Mon cœur bat à un rythme effréné ! Où suis-je, que c'est- il passé ? J'ai rêvé, de ma mère.... Elle n'est plus là. Je secoue la tête. Elle est morte...Je ne dois pas penser à cela, je devrais plutôt me concentrer sur cet endroit effrayant, ce lieu qui me rappelle ...
La peur.
Oh mon dieu, pourquoi suis-je  terrorisé de la sorte, je ne peux plus contrôler mes mains. Ma respiration ne veut pas se calmer! Des paroles indistinctes résonnent dans ma tête, trop vide à mon goût. 
-"Lève toi."
Je tourne la tête surpris, Elle est là. Mon regard est soudain attiré par des écritures au sol.... Mon écriture ! J'ai déjà été ici et je l'ai noté, c'est la deuxième fois. Et peut être que je suis ici depuis plus longtemps ! Cette histoire me rend fou!
Elle sait.
-" Pourquoi me font-ils ça ?!" Dis-je en suffoquant.

Son regard se teinte de haine. Elle me fait peur. Puis, Elle rit, comme possédée, d'un rire grave comme celui d'un homme, rauque, celui-ci résonne dans mon crâne.
Elle s'arrête.
-"Ils veulent nous torturer, nous voir sombrer peu à peu jusqu'à ce qu'ils puissent nous tuer Adrien."

Je réfléchis. Tout ça me dépasse, je dois fuir. Elle me regarde.
Je me lève et je fonce contre un de ces mur, mais rien ne se produit, je ne ressens qu'une douleur aiguë à l'épaule. J'essaie de parler mais les mots s'entremêlent....
Le stylo, je dois écrire...
J'écris chaque détail. Ma main tremble. Elle me regarde, en silence. Pourquoi ne fait elle rien!? Raaaaah!
Et si...
Clic clac
Ils arrivent, il est temps...
La porte s'ouvre, je suis prêt... Je fonce. La porte...
Soudain mes jambes cèdent sous mon poids, et une douleur atroce traverse mes membres. Je n'ai rien pu voir.  Quelque chose vient de se planter dans mon cou, ça fait mal... Je suis figé, là.  Le visage écrasé contre ce sol froid, encore. Le corps endoloris, je me sens faible, si faible. Ils partent en riant, ils se rient de moi. Je sors le stylo, mes doigts sont engourdis... J'écris... Puis, tout est flou.

Plus rien.

Flashback : Ils sont quatre, et ils essaient de me maîtriser, je me débat de toute mes forces, je hurle qu'ils ont tort, que m'enfermer ne servira à rien et que j'arriverai à découvrir ce qu'il se passe. Ils essaient de me calmer impassibles, puis l'un d'eux me plante une seringue dans le creux du cou. Les couloirs paraissent immenses... J'entends des cris. Mes yeux se brouillent. Je m'évanoui.