Chapitre 2

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36 heures plus tard.

Vous vous demandez surement comment cinq années peuvent passée en moins de quatre heures et bien vous êtes dans le même cas que nous tous.

Ça y est on est arrivé, je vois déjà la foule dans le hall, Ben et moi cherchons désespérément quelqu'un de la famille, après quelques minutes j'aperçu Grace au loin suivi d'une jeune fille, Ben me pris par la main, visiblement il l'avait vu avant moi, Cal se mit à courir en criant « Maman ».

- Cal mon chérie tu n'as pas changer !

- Toi non plus ajouta Ben.

- Salut Cal !

- Olive ?

Cal se cacha derrière son père.

- Papa ! Je hurlai avant de le prendre dans mes bras, où est Jared et maman ?

- Jared m'a envoyé un message, il a été retenue au boulot.

- Et maman ?

- Peu de temps après votre disparition elle est tombée malade...

- Comment ça malade ? Qu'est-ce qu'elle a ?

- Elle nous à quitter il y a un an et demi maintenant.

A cet instant précis je fonds en larmes, je me sens si seule, j'ai l'impression que tout s'effondre autour de moi, tout ce que j'ai mis du temps à accepter est réduit à néant et ça n'allait pas s'arrêter là...

Evidement après cinq ans d'absence je n'avais plus d'appartement, Grace me proposa de loger chez eux en attendant.

- Grace, je peux t'emprunter ton téléphone ?

- Oui bien sur tient.

Je prends une grande inspiration et compose le numéro de Jared.

Bonjour, ici Jared Vasquez, laissez un message.

Pas de réponse.

- Grace, je sais que ta pas forcément envie de voir la frangine peu recommandable trainer autour de tes gamins mais t'inquiète...

- Non, Mickaela, non arrête tu es chez toi ici tu m'entends, tu peux rester autant de temps que tu veux, tout ça c'est de l'histoire ancienne.

- Non pour moi ça fait seulement deux jours qu'on s'est quitter, je suis la même fille paumée que t'a laissé à l'aéroport en Jamaïque.

- Peu importe qui tu été, l'univers vient de tous nous accorder une seconde chance, tout ce qui a pu se passer avant ça compte plus, on tire un trait dessus.

Grace me tend les bras lorsque j'entends une voix : « Tout contribue au bien ». Je fais un pas en arrière.

- Ça va Mick ?

- Oui, oui ça va.

J'étais bien décider à parler à Jared alors je suis allé directement au poste de police je suis sûr de le trouver là-bas.

- Ah, Mickaela ça fait plaisir de te revoir.

- Moi aussi Chef, oh j'ai même droit à un câlin !

- Tu reviens d'entre les morts c'est le minimum. Tu viens reprendre ton poste, c'est un peu tôt non ?

- Ah vrai dire ce n'est pas pour tout de suite et puis je ne sais même pas s'il y a encore une place pour moi.

- Théoriquement tu devrais toujours êtres affecter à des tâches de bureau. On trouvera bien un coin pour toi quand tu seras prête.

Je vois Jared juste derrière, lorsqu'il lève la tête il croise mon regard, ma gorge se serre, je lui fais signe de sortir pour discuter.

- T'a l'aire tellement jeune, on croirait te voir le jour de ton départ.

- Je sais oui, c'est quoi votre secret à vous les mecs pour vieillir aussi bien ?

- Je m'excuse de pas être venu à l'aéroport l'autre jour, on m'a confié une affaire de kidnapping, alors chaque minute compte.

- Tu es lieutenant maintenant ?

- Oui, il y a eu pas mal de changement.

Mon esprit dériva une nouvelle fois sur sa demande qu'il m'avait fait peu de temps auparavant, du moins pour moi et mon regard se posa sur sa main, il avait une alliance à l'annulaire gauche.

- C'est qui ? Dit-je en tournant le regard.

- Lourdes.

- Ça ne m'étonne pas elle me disait toujours que j'avais de la chance.

- Mickaela, il s'est passer deux ans avant que je puisse regarder une autre femme.

- Excuse-moi.

Vous vous dîtes sûrement que c'est normal, j'étais absente, il n'allait pas m'attendre toute sa vie. Mais pour moi c'est difficile à encaisser. Il y a deux jour je me voyer fiancé mais au lieu de ça je me retrouve seule à tous les niveaux.

Depuis mon accident je suis incapable de prendre le volant, alors je prends le bus, en rentrant cette fois quelque chose d'étrange m'est arrivé.

« Moins vite », c'est la phrase que j'entends dans ma tête, j'essaie de l'ignoré mais elle devient plus forte et m'oblige à demander au chauffeur de ralentir.

- Je suis désolé mademoiselle mais je ne suis pas en avance sur mes horaires.

Mais cette voix ne me lâche pas et s'accentue.

- RALENTISSER !

Pris de panique le chauffeur freine un grand coup et s'arrête pile devant un petit garçon au milieu de la chaussez.

- Comment vous avez su ?

C'est vrai ça comment ai-je fait ? Qu'est ce qui m'arrive ?

De retour à la maison je me pose sur la balançoire dans le jardin, Ben s'approche de moi.

- Ça va ?

- Est-ce que tu as l'impression que ton esprit te joue des tours ?

- Ouais, depuis tout petit.

- Je suis sérieuse, tout a l'heure j'ai entendu une voix dans ma tête, la mienne, c'était comme si je me parlais.

- Un genre de dédoublement de personnalité ?

- Tu peux éviter de jouer les psys et m'écouter. Avant j'en aurait parler à maman mais j'ai plus que toi.

- Tu n'es pas la seul à avoir perdue ta mère.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire...

- Je sais, excuse-moi. Tu sais ce que j'en dit ? J'en dit que tu dois parler de ça à personne si tu ne veux pas qu'on t'envoie chez les dingue pour te disséquer le cerveau. T'imagine quoi, que le gouvernement va gentiment tous nous oublier ? On ne sait pas jusqu'où ils iront pour découvrir ce qui nous est arriver et j'ai pas envie de te perdre toi aussi.

ManifestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant